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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 3)

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Tardieu, Charles: La peinture à l'Exposition universelle de 1878, [5]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16910#0337

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Cadre inventé et dessiné par Ranson peintres (sic) décorateur.

Fortuny n'est pas seulement un artiste original et un chet d'école, c'est un dieu, tout au
moins un demi-dieu, qui a ses dévots, ses fanatiques, dont la religion née en Espagne, fondée à
Rome, prêchée à Paris, s'est répandue un peu partout, et il ne faut pas s'étonner que les
organisateurs de l'exposition espagnole des beaux-arts lui aient érigé, dans le local mis à leur
disposition avec quelque parcimonie, une sorte de chapelle votive avec un autel que domine son
buste en bronze.

H y a là une trentaine de tableaux du maître. C'est trop et trop peu. En effet d'une part
on regrette l'absence de quelques-unes des œuvres les plus célèbres du peintre, notamment de
sa fameuse Vicaria, qui fit une si prodigieuse sensation à Paris lorsqu'il l'y exposa au printemps
de 1870 pour un public trié sur le volet, et qui donna une impulsion décisive à sa renommée; on
regrette plus encore de ne trouver ni dans la section des peintures diverses et dessins, ni dans la
section des aquarelles, une seule pièce qui témoigne de l'incomparable virtuosité du plus brillant
des aquarellistes de l'époque. D'autre part, il est plusieurs des tableaux exposés dont il est impos-
sible de se rendre compte. On a beau se dresser sur ses ergots, et se tendre le cou au risque

I. Voir l'Art, 4' année, tome II, pages 281 et j 19, et tome III, pages 109, 179, 217 et 241.
Tome XIV.
 
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