LtM.fJ,
Diane chasseresse.
Grand plateau ovale en porcelaine de Vienne. (Collections du Palais de San Donato.) — Gravure de A. Léveillé.
LE PALAIS DE SAN DONATO
ET SES COLLECTIONS'
(suite)
X
(suite)
Le Prince Demidoff, qui a le culte des maîtres qui lui sont chers, s'est étudié à faire à Luca
délia Robbia une cour de noms immortels.
Voici Jean van Eyck, Desiderio da Settignano, Roger van der Weyden, Antonio Rossellino,
Andréa del Verrocchio, Guglielmo délia Porta, Jean de Bologne, — toute une élite, grande entre
les plus grandes.
Antonio Rossellino et Desiderio da Settignano n'eurent tous deux qu'une courte carrière, —
le premier, né en 1427, mourut vers 1479, tandis que le second ne vécut que de 1428 à 1464, —
mais n'eussent-ils laissé, Antonio que son superbe tombeau du cardinal de Portugal à San
Miniato, et Desiderio que son autel à San Lorenzo et le prodigieux mausolée élevé à Santa Croce,
le Panthéon florentin, à la mémoire de Carlo Marsuppini, c'en serait assez pour leur gloire. On
ne se survit pas plus admirablement.
1. Voir l'Art, 5e année, tome Ier, page )2f ; tome II, page 305, et tome IV, pages mi, 184, 200, 245 et 291, et 6° année, tome Ier, pages
41, 68 et 9j.
Acta non vcrba.
Devise des Demidofif.
Diane chasseresse.
Grand plateau ovale en porcelaine de Vienne. (Collections du Palais de San Donato.) — Gravure de A. Léveillé.
LE PALAIS DE SAN DONATO
ET SES COLLECTIONS'
(suite)
X
(suite)
Le Prince Demidoff, qui a le culte des maîtres qui lui sont chers, s'est étudié à faire à Luca
délia Robbia une cour de noms immortels.
Voici Jean van Eyck, Desiderio da Settignano, Roger van der Weyden, Antonio Rossellino,
Andréa del Verrocchio, Guglielmo délia Porta, Jean de Bologne, — toute une élite, grande entre
les plus grandes.
Antonio Rossellino et Desiderio da Settignano n'eurent tous deux qu'une courte carrière, —
le premier, né en 1427, mourut vers 1479, tandis que le second ne vécut que de 1428 à 1464, —
mais n'eussent-ils laissé, Antonio que son superbe tombeau du cardinal de Portugal à San
Miniato, et Desiderio que son autel à San Lorenzo et le prodigieux mausolée élevé à Santa Croce,
le Panthéon florentin, à la mémoire de Carlo Marsuppini, c'en serait assez pour leur gloire. On
ne se survit pas plus admirablement.
1. Voir l'Art, 5e année, tome Ier, page )2f ; tome II, page 305, et tome IV, pages mi, 184, 200, 245 et 291, et 6° année, tome Ier, pages
41, 68 et 9j.
Acta non vcrba.
Devise des Demidofif.