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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 8.1882 (Teil 4)

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Cousin, Jehan; Lalanne, Ludovic: Le livre de fortune, [9]: recueil de deux cents dessins inédits
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https://doi.org/10.11588/diglit.19294#0229

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Chasser en dépit de Diane.

Voici le passage du Traité philosophique des arts que m’a signalé M. Albert Lenoir, et qui
concerne le Livre de Fortune :

« Ce grand artiste (Jean Cousin), dit-il, a laissé un manuscrit précieux qui a été la propriété
du chevalier de Boufflers et que j'ai vu dans les mains de M. Le Breton, secrétaire, alors, de
l’Académie des Beaux-Arts. Ce manuscrit est composé de soixante dessins à la plume et de
soixante cartouches. Ces dessins présentent les vicissitudes de la vie humaine considérée sous
une multitude de rapports et de toutes les classes de la société, et chaque cartouche contient en
vers français l’explication du sujet vis-à-vis duquel il est placé. Je me bornerai à citer deux des
principaux dessins de cet ouvrage.

« Le premier représente une jeune fille nouvellement fiancée; elle consulte la Fortune sur
son sort futur. L’aveugle divinité debout, la baguette magique à la main, et placée devant une
table, où sont étalés tous les ustensiles de l’escamotage, renverse d’un coup de sa baguette des
gobelets mystérieux, du dessous desquels on voit sortir plusieurs petits enfants. La joie se mani-
feste sur le visage de la fiancée et la finesse est peinte dans les traits de la Fortune.

« Le second de ces dessins représente un Roi au sommet de la roue de fortune; fièrement
assis, il paraît triompher de quatre autres souverains; ceux-ci sont culbutés, et chacun d’eux retient
à peine sa couronne qui paraît s’échapper. Ces deux dessins, à la fois corrects et élégants, ne
sont pas de beaucoup supérieurs aux cinquante-huit autres qui, avec eux, composent la totalité

i. Voir l’Art, 8° année, tome III, pages 234 et 256, et tome IV, pages 14, 38, 54, 76, 118 et 127.
 
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