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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 8.1882 (Teil 4)

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Lalanne, Ludovic; Cousin, Jehan [Ill.]: Le livre de fortune, [10]: recueil de deux cents dessins inédits
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https://doi.org/10.11588/diglit.19294#0280

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Les Pigeons reviennent a leur belle demeure.

ême en taxant d’exagération le dire de Papillon, il est
incontestable que Cousin fût l’un des dessinateurs et graveurs
les plus employés pendant une partie du xvie siècle 2 ; dès lors
rien de plus naturel que le seigneur de Dunflun se soit adressé
à lui pour illustrer son Liber Fortunœ.

Maintenant rencontre-t-on dans nos dessins quelques-uns
des caractères que l’on s’accorde à reconnaître dans ses œuvres ?
Ecoutez ce que dit l’un des hommes les plus autorisés en
pareille matière, M. J. Renouvier :

« Les longues statures, les formes élégantes, les extré-
mités amincies des figui'es, l’expression des têtes, la gentillesse
des enfants sont autant de traits distinctifs de son dessin magistral3. »

Le lecteur retrouvera sans peine ici « ces traits distinctifs ».

De son côté M. Didot signale comme particulière à Jean Cousin l’habitude de placer dans

1. Voir l’Art, 8e année, tome III, pages 234 et 256, et tome IV, pages 14, 38, 54, 76, 118, 127 et 195.

2. En France, cela va sans dire. Dans un compte de travaux exécutés pour Henri II, du i"' janvier 1540 au 3i décembre 155o, J. Cousin
figure comme imager à 14 livres par mois. — Voyez L. de Laborde, la Renaissance des arts à la cour de France, tome I"', page 423.

3- Types et manières des maîtres graveurs. Paris, 1853. Cité par M. Didot, Étude sur Jean Cousin, page 33.
 
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