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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 1)

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Delaborde, Henri: Les nielles florentins, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19461#0039

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LES NIELLES FLORENTINS. 25

confortable, plus ordonné, et encouragé un art secondaire plus approprié aux besoins de l'indi-
vidu. »

Rien de mieux si les choses s'étaient toujours passées de la sorte, si ce dédain pour les
produits d'un art dont les Allemands devaient plus naturellement s'accommoder avait subsisté au
delà des premières années et ne s'était pas au contraire démenti vers la fin du xvc siècle.
Puisque, à ce moment, les estampes italiennes apparaissent nombreuses déjà, pour se multiplier
ensuite de plus en plus; puisque, même à Florence, la gravure a obtenu alors sa place légale et

Nielle florentin anonyme1.

son droit de cité, il faut bien reconnaître qu'elle n'avait rencontré dans l'opinion publique ni des
résistances fort sérieuses, ni une indifférence durable.

Pourquoi d'ailleurs les titres du nouvel art auraient-ils été méconnus, pourquoi l'admiration
qu'il méritait lui aurait-elle été marchandée là où, trente ou quarante ans auparavant, le goût
pour les grandes entreprises de la peinture ou de la sculpture avait pu si aisément se concilier
avec les succès faits aux modestes travaux des miniaturistes, aux petits tableaux de Jean de
Fiesole ou aux figurines en bronze de Ghiberti ? Les pièces que nous ont laissées Finiguerra et

i. Duchesne, Essai sur les nielles, n° 54.
 
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