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L'ART.
us ou moins plausible, expliquer ce singulier rapprochement? Cherchons; peut-être le vêtement
ce mystérieux voisinage,
sont vêtues d'une façon toute
lées de longues robes flot-
naire semble soulever par
sées à tout petits plis paral-
là, on le sait, un usage
fort ancien, très général et
nos jours. La façon dont
du corps, la précision avec
membres et en dénonce les
qu'il s'agit là de tissus légers,
pays chaud, mais insuffisants
nôtre. Enfin, par-dessus cette
nages portent une sorte de
un fermail situé, non pas
sur le milieu de la poitrine ;
lium est simplement posé
deux cas il ne rappelle en
comme façon de le porter,
mains ou des Francs,
chérit encore sur cette mise
vert, les manches de la
fendues à leur extrémité "et
plissée qui couvre la poitrine
Enfin, tous ces personnages,
les pieds nus.
Voilà donc, semble-t-il, toute une collection de saintes figures qui nous arrivent en ligne
Fragment de la porte de l'église abbatiale de Vézelav.
Dessin d'Adolphe .Guillon.
directe de l'Orient. Rien d'occidental dans leur tenue, rien dans la facture de leur être et
nous donnera-t-il la clef de
Les figures du tympan f^W^'-^
particulière. Elles sont habi-
tantes qu'une brise imagi-
places. Les robes sont plis-
lèles, calamistrées, et c'est
répandu en Orient, usage
qui s'est conservé jusqu'à
l'étoffe suit toutes les formes
laquelle elle se colle sur les
contours, prouvent, en outre,
très convenables pour un
pour un climat comme le
robe, la plupart des person-
pallium parfois retenu par
sur la clavicule droite, mais
d'autres fois encore, ce pal-
sur les épaules, mais dans les
rien, ni comme forme, ni
l'ancien manteau des Ro-
Quant au Christ, il ren-
exotique. Le cou est décou-
tunique sont larges, un peu
très ouvertes. La draperie
rappelle le pepllim antique. Dessin d'Adolphe Guillon.
sans exception aucune, ont
Fragment de la porte de l'église abbatiale
de Vézelay.
L'ART.
us ou moins plausible, expliquer ce singulier rapprochement? Cherchons; peut-être le vêtement
ce mystérieux voisinage,
sont vêtues d'une façon toute
lées de longues robes flot-
naire semble soulever par
sées à tout petits plis paral-
là, on le sait, un usage
fort ancien, très général et
nos jours. La façon dont
du corps, la précision avec
membres et en dénonce les
qu'il s'agit là de tissus légers,
pays chaud, mais insuffisants
nôtre. Enfin, par-dessus cette
nages portent une sorte de
un fermail situé, non pas
sur le milieu de la poitrine ;
lium est simplement posé
deux cas il ne rappelle en
comme façon de le porter,
mains ou des Francs,
chérit encore sur cette mise
vert, les manches de la
fendues à leur extrémité "et
plissée qui couvre la poitrine
Enfin, tous ces personnages,
les pieds nus.
Voilà donc, semble-t-il, toute une collection de saintes figures qui nous arrivent en ligne
Fragment de la porte de l'église abbatiale de Vézelav.
Dessin d'Adolphe .Guillon.
directe de l'Orient. Rien d'occidental dans leur tenue, rien dans la facture de leur être et
nous donnera-t-il la clef de
Les figures du tympan f^W^'-^
particulière. Elles sont habi-
tantes qu'une brise imagi-
places. Les robes sont plis-
lèles, calamistrées, et c'est
répandu en Orient, usage
qui s'est conservé jusqu'à
l'étoffe suit toutes les formes
laquelle elle se colle sur les
contours, prouvent, en outre,
très convenables pour un
pour un climat comme le
robe, la plupart des person-
pallium parfois retenu par
sur la clavicule droite, mais
d'autres fois encore, ce pal-
sur les épaules, mais dans les
rien, ni comme forme, ni
l'ancien manteau des Ro-
Quant au Christ, il ren-
exotique. Le cou est décou-
tunique sont larges, un peu
très ouvertes. La draperie
rappelle le pepllim antique. Dessin d'Adolphe Guillon.
sans exception aucune, ont
Fragment de la porte de l'église abbatiale
de Vézelay.