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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 4)

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Marx, Roger: Silhouettes d'artistes contemporains: Friant
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https://doi.org/10.11588/diglit.19462#0099

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NOTRE BIBLIOTHÈQUE. 79

l'École sont loin de me causer le même plaisir. J'ai peur que tous ces chemins-là ne le mènent à
Rome, et franchement les Grecs et les Romains ne me semblent guère son affaire ; je me
demande avec anxiété si un séjour prolongé à la Villa Médicis est bien fait pour développer les
précieuses dispositions que Friant possède. 11 faut un tempérament si robuste pour résister à
l'influence de cinq années d'École !

Roger Marx,

• Attaché «u Ministère des Beaux-Aris.

CCCXXXI

Adolphe Jullien. La Comédie à la Cour, les Théâtres de
Société Royale pendant le siècle dernier. La Duchesse du
Maine et les Grandes Nuits de Sceaux ; Madame de Pompa-
dour et le Théâtre des Petits-Cabinets ; le Théâtre de Marie-
Antoinette à Trianon. Un volume in-40 de 323 pages, très
brillamment illustré. Paris, librairie de Firmin-Didot et C'°,
56, rue Jacob. i883.

I

Avant de parler de l'œuvre et de son auteur qui méritent
de nous arrêter longtemps, disons ce qu'est le livre en lui-
même, un modèle typographique pour lequel la maison
Didot a trouvé le moyen de se surpasser. Les illustrations,
choisies con amore par M. Adolphe Jullien et son célèbre
éditeur, ont été l'objet des soins les plus délicats. Après avoir
mis à contribution Bérain, Marillier, Lebarbier l'aîné, de
Fontanieu, Bernard Picart, Charles-Nicolas Cochin, Martin
Marye, Gilles-Paul Cauvet, l'éminent architecte, sculpteur
et graveur, Eisen, Massard le père, Salembier, le 'Musée
de Cluny, etc., pour les cartouches, en-tête et culs-de-lampe,
c'est au château de Sceaux même qu'ont été demandés les docu-

1. I.c cartouche ci-dessus, d'après C. P. Marillier, est celui du faux-tit

ments artistiques destinés à la première partie du livre ; son
frontispice n'est autre que le groupe principal de la riche
composition peinte en 1672, dans la coupole de ce Pavillon de
l'Aurore qui, « architecture, sculpture et peinture », est,
« l'œuvre entière » de Le Brun. Ce plafond : le Lever de
l'Aurore, fut gravé par L. Simonneau jeune, dont l'éditeur
de M. Jullien a facsimilé la planche, tandis que l'héliogra-
vure s'est chargée de reproduire les estampes exécutées
en i/36, par J. Rigaud, estampes où revivent le Château de
Sceaux et ses jardins, rivaux de ceux de Versailles. Ce
Pavillon de l'Aurore qui est, avec le grand canal, tout ce qui
est demeuré intact des splendeurs de Sceaux, c'est une aqua-
relle du nouveau propriétaire du domaine, M. le marquis de
Trévise, qui nous en donne une excellente idée. Voici égale-
ment, d'après les peintures de Delobel que M. de Trévise a
transportées dans son hôtel de Paris, Zéphirc et Flore,
Vertumne et Pomone, allégories en l'honneur de la duchesse
du Maine qui décoraient les plafonds des deux cabinets
annexes du Pavillon de l'Aurore. Le Château de Clagny, « la
maison des champs que la duchesse possédait près de Ver-
sailles », nous est rendu d'après une gravure de J. Rigaud, et
une excellente photogravure de Dujardin traduit en perfection
une reliure à l'emblème de la petite-fille du grand Condé,
] Anne-Louise - Bénédicte de Bourbon, la très ambitieuse

re de l'ouvrage de M. Adolphe Jullien : la Comédie à ta Cour,
 
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