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m
SALON
DE
1884
"y "y ^"
même « une impres-
sion d'ensemble » sur
Il n'est pas au
pouvoir de tout le
monde de se confor-
mer à l'usage, ré-
cemment introduit
parmi nous, de ren-
dre compte du Salon
la veille de l'ouver-
ture ou de la pièce
nouvelle « devant que
les chandelles soient
allumées ». Je n'es-
père pas que les mal-
heureux critiques,
incapables d'écrire
sur ce. qu'ils n'ont
pas vu et revu et ^^Ê^^^ÊmÊ^Ê^^^HÊÊSS^^^m de tenter un choix yk
réduits a demander W^^^^ît^SBBÊÊSSSS^^XS&^^ parmi les œuvres qui 4
mi
I
répit avant d'aborder
l'étude de trois ou
les quatre kilomè-
très de toile peinte
WWTî'Wi déroulés aux murs
^^^R?7^!^!! du palais à tout faire,
que l'État met tour
à tour, avec la plus
impartiale bienveil-
lance, à la disposi-
tion des maquignons,
des artistes et des
maraîchers... Mais,
avant de nous enga-
ger dans ces inter-
minables galeries et
quelques jours de WÈÊÊÊÊÊÈÈÊBêBL ' vi^^^^ra^^ÉBÉl s'y entassent, nous
voudrions étudier le
1 k
M*
mi
public pour qui elles
quatre mille oeuvres ^'^^^^^^^^P^^W^^^^^7^ sont faites- Comme
d'art, aient encore le TM-^It l'art-contemporain ne
droit de compter sur l'indulgence y®! ? saurait être après tout qu'à son
d'un public pressé et rendu exi- - M image, il n'est pas indifférent
géant par l'habileté de leurs ''^ W d'analyser les éléments dont il se
< C$ /J\v\ ri
confrères. A défaut d'indulgence, C4 mW :\ compose, la matière qu'il offre
résignons-nous à une pitié dédai- Uji llr aux artistes sortis de son sein et i
gneuse pour une infirmité qu'il 1|l|(f entraînés dans son courant, ■—■ I
nous faut bien avouer humble- "^W^^^H^^^^ d'essayer en un mot de dégager |
ment, la sentant incurable. ^^^^^^r ^es conditions que la vie et la J
Après ce pénible aveu, on l^ÉÉPw société modernes imposent à la J
n'attend pas de nous aujourd'hui production des œuvres d'art. ]'
]
?
Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » par J. Habert-Dys.
Tome XXXVI. 2 5
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SALON
DE
1884
"y "y ^"
même « une impres-
sion d'ensemble » sur
Il n'est pas au
pouvoir de tout le
monde de se confor-
mer à l'usage, ré-
cemment introduit
parmi nous, de ren-
dre compte du Salon
la veille de l'ouver-
ture ou de la pièce
nouvelle « devant que
les chandelles soient
allumées ». Je n'es-
père pas que les mal-
heureux critiques,
incapables d'écrire
sur ce. qu'ils n'ont
pas vu et revu et ^^Ê^^^ÊmÊ^Ê^^^HÊÊSS^^^m de tenter un choix yk
réduits a demander W^^^^ît^SBBÊÊSSSS^^XS&^^ parmi les œuvres qui 4
mi
I
répit avant d'aborder
l'étude de trois ou
les quatre kilomè-
très de toile peinte
WWTî'Wi déroulés aux murs
^^^R?7^!^!! du palais à tout faire,
que l'État met tour
à tour, avec la plus
impartiale bienveil-
lance, à la disposi-
tion des maquignons,
des artistes et des
maraîchers... Mais,
avant de nous enga-
ger dans ces inter-
minables galeries et
quelques jours de WÈÊÊÊÊÊÈÈÊBêBL ' vi^^^^ra^^ÉBÉl s'y entassent, nous
voudrions étudier le
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public pour qui elles
quatre mille oeuvres ^'^^^^^^^^P^^W^^^^^7^ sont faites- Comme
d'art, aient encore le TM-^It l'art-contemporain ne
droit de compter sur l'indulgence y®! ? saurait être après tout qu'à son
d'un public pressé et rendu exi- - M image, il n'est pas indifférent
géant par l'habileté de leurs ''^ W d'analyser les éléments dont il se
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confrères. A défaut d'indulgence, C4 mW :\ compose, la matière qu'il offre
résignons-nous à une pitié dédai- Uji llr aux artistes sortis de son sein et i
gneuse pour une infirmité qu'il 1|l|(f entraînés dans son courant, ■—■ I
nous faut bien avouer humble- "^W^^^H^^^^ d'essayer en un mot de dégager |
ment, la sentant incurable. ^^^^^^r ^es conditions que la vie et la J
Après ce pénible aveu, on l^ÉÉPw société modernes imposent à la J
n'attend pas de nous aujourd'hui production des œuvres d'art. ]'
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Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » par J. Habert-Dys.
Tome XXXVI. 2 5