Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 10.1884 (Teil 1)

DOI Artikel:
Cros, Henry; Henry, Charles: Histoire de la peinture à l'encaustique, [1]
DOI Heft:
Notre bibliothèque
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19701#0204

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
NOTRE BIBLIOTHÈQUE.

i75

Les Egyptiens ont-ils connu l'encaustique des statues ?
C'est chose certaine. Sur des figurines en terre John a
trouvé des cires colorées. A Beni-Hassan on remarque
un peintre représenté coloriant une statue . Des œuvres
venues d'Egypte ont-elles été le point de départ de la
sculpture polychrome en Grèce? Les sculptures du Par-
thénon, du temple de Thésée démontrent que les Grecs
pratiquaient cette méthode dès le ve siècle avant Jésus-
Christ. L'apogée de cette pratique chez les Romains
coïncide avec le règne de Néron. Pline dit : « Nous avons

commencé à peindre la pierre. On prit l'habitude de chan-
ger par l'insertion des couleurs les veines naturelles des
marbres contre des veines artificielles » ; mais il est bien
certain qu'à Rome, la polychromie encaustique des statues
est bien antérieure à Claude. Tout le monde se souvient
du vœu de Corydon à Diane : « Si ces dons te rendent
propice, une statue tout entière de marbre poli te repré-
sentera les jambes ornées d'un brodequin de pourpre. »

Henry Cros et Charles Henry.

(La fin prochainement.ï

NOTRE BIBLIOTHEQUE

cccxxxv

Collection des Guides-Joanne. ITALIE ET SICILE, par
Paul Joanne. I. Italie du Nord. Un volume in-ifi de lxxviii
et 626 pages avec 4 cartes et 14 plans. Paris, Librairie
Hachette et C!o, 79, Boulevard Saint-Germain, 1883.

Tous ceux qui ont visité l'Italie en compagnie des deux
volumes de Y Itinéraire de l'Italie et de la Sicile ont conservé
un souvenir reconnaissant à la mémoire de A. J. Du Pays,
mort en juillet 1879. C'est que de tous les ouvrages usuels de
ce genre, le sien est, sans contestation possible, le seul qui se
distingue par une critique artistique sérieuse ; ce qui, là où les
oeuvres d'art abondent, est un mérite primordial. Aussi les
défauts étant en infime proportion par rapport aux qualités,
le succès de ce Guide-modèle a-t-il toujours été en grandis-
sant et la maison Hachette a-t-elle dû en faire maintes édi-
tions qui toutes sont épuisées. Il s'agissait d'en composer une
nouvelle après le décès de l'auteur ; les éminents éditeurs
se sont adressés — ils ne pouvaient mieux s'adresser — à
M. Paul Joanne qui avait été le collaborateur de M. Du Pays,
ainsi qu'il l'explique dans sa préface : « Dans les dernières
années de sa vie, il voulut bien faire appel à ma collaboration
et utiliser les notes manuscrites que je rapportais de plusieurs
voyages en Italie. Aujourd'hui, signée pour la première fois de
mon nom, paraît une nouvelle édition de l'Italie du Nord, mo-
difiée, corrigée, augmentée et mise à jour d'après mes notes
personnelles, celles de plusieurs de mes amis et les ouvrages
publiés depuis trois ans, principalement sur la région des mon-
tagnes, par mes collègues du Club Alpin Italien. Seuls, les
aperçus historiques ainsi que les appréciations sur les œuvres
d'art, ont été conservés et restent l'œuvre de M. Du Pays, qui
avait acquis en cette matière, par ses études et ses travaux,
une compétence incontestée. »

M. Paul Joanne remercie ensuite les érudits auxquels « il
doit des renseignements inédits et d'utiles corrections »,
expose que l'Itinéraire de l'Italie sera désormais divisé en
trois volumes, très réelle amélioration — Nord, Centre et Sud
— et termine ainsi : « Ai-je besoin d'ajouter que je recevrai,
avec la plus vive reconnaissance, toutes les corrections que
les touristes voudront bien m'adresser ? »

On ne peut mieux témoigner du cas que l'on fait de l'excel-

lent travail de M. Paul Joanne qu'en répondant à son appel
et en lui signalant quelques rectifications nécessaires ou
quelques omissions à réparer prochainement; le succès ne tar-
dera pas à imposer une nouvellè édition.

Les palais de Gênes sont indiqués de façon à la fois
incomplète et très confuse '. Voici exactement dans quel
ordre ils se présentent en arrivant de la gare 2 :

via balbi

A gauche : A droite :

Palais de l'Université. PalaisDurazzo,devenu,depuis

Palais Marcello Durazzo, dit 1817, Palais Royal:!.
PalaffO délia Scala. Autre Palais Durazzo, au-

jourd'hui Palais Gropallo.
Palais Balbi Senarega.
Palais Cattaneo, aujourd'hui
Palais Figoli.

piazza annunziata

Palais De Mari. Palais Negrotto Cambiaso.

Palais Gropallo, aujourd'hui Palais Doria, aujourd'hui

Palais Rossi. Palais Larco.

Palais Cattaneo.
Palais Lomellini, aujourd'hui

Palais Patrone.

piazza della zecca

Palais Lomellini, aujourd'hui

Institut Technique.
Palais du Prince Centurione.

via nuovissima

Palais Monticelli. Palais Balbi.

Palais Lomellini.

Via Nuova depuis peu Via Garibaldi, qu'il eût au moins
fallu nommer Via Giuseppe Garibaldi pour éviter de la con-
fondre avec l'ancienne Via Garibaldi ainsi baptisée depuis
longtemps du nom d'une antique famille génoise :

Palais Brignole Sale ou Pa- Palais Giuseppe Durazzo.
lajjO Bianco, pour le dis- Pala^o Rosso.
tinguer du grand Palais Palais Serra.

1. Page 114.

2. En sortant de la gare, on laisse derrière soi le Palais du Prince Doria, situé près du port, à l'ouest de la gare, Pia\\a dcl Principe,
'à. Par suite de la vente faite au Roi Carlo Felice par le père du marquis Giuseppe Durazzo actuel.
 
Annotationen