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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 14.1888 (Teil 1)

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Leroi, Paul: Salon de 1888, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25872#0251

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Leçon sur la vie et la mort.

Croquis d’Albert Darcq, d’après le plâtre de son bas-relief commandé pour la Faculté de médecine de Lille. (Salon de 1888.)

SALON DE 1

(suite)

II

LA SCULPTURE

Les statuaires français n'ont point à redouter de rivalité étrangère ;
l'école reste la première entre toutes. C’est en vain que l'on chercherait
parmi les exposants étrangers un artiste hors de pair ; il n’en est mal-
heureusement point de même, on ne le sait que trop, dans la section de
peinture. C'est que nos peintres, hélas ! comprennent toute une généra-
tion qui a trouvé plus commode de dédaigner les études sérieuses.
Aidée par d’incessantes réclames, par les complaisances de tel critique,
par l'ignorance de tel autre, elle a cru s’imposer définitivement au
public bénévole. Elle a trop tablé sur les moutons de Panurge ; il se
trouve que leurs rangs s’éclaircissent; les aveugles, commençant enfin
à y voir, s'aperçoivent que les soi-disant maîtres qu’on leur prônait, à
tout propos, sous prétexte de plein air ou sous n’importe quel prétexte
de même force, ne possèdent pas, tant leur éducation a été sommaire,
les éléments les plus indispensables de leur art. Il n’y aura bientôt plus
que l’État pour acheter routinièrement les produits de ces talents, les
uns prodigieusement surfaits, les autres absolument avortés.

La sculpture est un art trop austère pour que le règne de l’à peu près parvienne jamais à
s’imposer chez elle, ne fut-ce que très passagèrement.

Variation sur un thème

ANTIQUE.

Dessin de Louis-Henry Devillez,
d’après sa statuette en plâtre
du Salon de 1888.

1. Voir l’Art, 14e année, tome Ier, page 173.

Une erreur a été commise à la page 193 : le titre du tableau de M. Octave de Champeaux a été donné au tableau de M. Petitjean et
réciproquement; nos lecteurs se seront immédiatement aperçus de cette faute de mise en pages, qui a transformé Venise en Rouen et Rouen
en Venise.

Mes nouvelles visites au Salon m’ont fait découvrir quelques tableaux qu’il serait injuste de passer sous silence. Je m’en occuperai en
rendant compte des pastels, aquarelles et dessins.

Tome XLIV. 3 1
 
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