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https://doi.org/10.11588/diglit.19211#0046
mais aussi celui de toutes les populations de l'Orient
chrétien au Moyen âge : Grèce, Asie-Mineure, Arménie,
Géorgie, Mésopotamie, Syrie, Palestine, Egypte, Bulgarie,
Serbie, Roumanie, Russie. En Afrique du Nord et,
surtout, en Italie cet art a laissé des preuves éclatantes
de sa force d'expansion. Il a été comme une langue
commune parlée par des peuples divers, qui, suivant le
génie secret de leur race, y ont exprimé des idées, des
croyances, des dogmes, des aspirations semblables. Dans cette
langue commune on distingue cependant différents dialectes,
c'est-à-dire des écoles, qui ont eu chacune leur style, leur
manière d'exprimer leur sentiment du beau. Cet art, qui s'est
développé dans des milieux et des climats si divers, ne pouvait
présenter une homogénéité absolue. Mais, sous cette diversité
apparente, se cache une unité profonde, qui apparaît dans le
choix des compositions et des motifs et dans l'emploi de tech-
niques savantes et compliquées. Dans le vaste domaine des
arts décoratifs les artistes de l'Orient chrétien ont laissé un
ensemble d'œuvres remarquables, qui permettent d'apprécier
leur habileté et même leur maîtrise dans les techniques les
plus diverses.
* *
Z,a décoration architecturale.—Les formes les plus caracté-
ristiques de la nouvelle architecture sont l'arcade, la voûte
et la coupole. A l'exception des basiliques, la coupole, qui
monte hardiment vers le ciel, apparaît dans les types d'édi-
fices les plus divers, où elle est soutenue par de savantes
combinaisons d'équilibre et par d'habiles groupements de
voûtes. La coupole est l'élément essentiel du chef-d'œuvre
de l'architecture byzantine : Sainte-Sophie de Constanti-
nople, qui fut édifiée de 532 à 537. Dans ce monument,
qui résume l'idéal d'art que se proposait le style nouveau,
se manifeste le goût de la décoration, qui demeurera une
des préoccupations essentielles des artistes byzantins.
La décoration extérieure des édifices dépend des maté-
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chrétien au Moyen âge : Grèce, Asie-Mineure, Arménie,
Géorgie, Mésopotamie, Syrie, Palestine, Egypte, Bulgarie,
Serbie, Roumanie, Russie. En Afrique du Nord et,
surtout, en Italie cet art a laissé des preuves éclatantes
de sa force d'expansion. Il a été comme une langue
commune parlée par des peuples divers, qui, suivant le
génie secret de leur race, y ont exprimé des idées, des
croyances, des dogmes, des aspirations semblables. Dans cette
langue commune on distingue cependant différents dialectes,
c'est-à-dire des écoles, qui ont eu chacune leur style, leur
manière d'exprimer leur sentiment du beau. Cet art, qui s'est
développé dans des milieux et des climats si divers, ne pouvait
présenter une homogénéité absolue. Mais, sous cette diversité
apparente, se cache une unité profonde, qui apparaît dans le
choix des compositions et des motifs et dans l'emploi de tech-
niques savantes et compliquées. Dans le vaste domaine des
arts décoratifs les artistes de l'Orient chrétien ont laissé un
ensemble d'œuvres remarquables, qui permettent d'apprécier
leur habileté et même leur maîtrise dans les techniques les
plus diverses.
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Z,a décoration architecturale.—Les formes les plus caracté-
ristiques de la nouvelle architecture sont l'arcade, la voûte
et la coupole. A l'exception des basiliques, la coupole, qui
monte hardiment vers le ciel, apparaît dans les types d'édi-
fices les plus divers, où elle est soutenue par de savantes
combinaisons d'équilibre et par d'habiles groupements de
voûtes. La coupole est l'élément essentiel du chef-d'œuvre
de l'architecture byzantine : Sainte-Sophie de Constanti-
nople, qui fut édifiée de 532 à 537. Dans ce monument,
qui résume l'idéal d'art que se proposait le style nouveau,
se manifeste le goût de la décoration, qui demeurera une
des préoccupations essentielles des artistes byzantins.
La décoration extérieure des édifices dépend des maté-
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