marbre se détachent, sur des fonds de bleu foncé ou d'or,
les mosaïques, qui couvrent les parois et étagent jusqu'au
sommet des voûtes et des coupoles les zones superposées
de leurs multiples compositions. La mosaïque était une
technique de luxe. La fresque, procédé plus économique,
ne cessa d'être employée. Elle recouvre aussi les parois, les
voûtes et les coupoles des édifices, où tout est en harmonie.
Un mobilier luxueux achevait la décoration de ces inté-
rieurs. Les objets d'art sculptés dans des matières de
grand prix, les orfèvreries enrichies d'émaux et de pierres
précieuses, les ouvrages en bronze, les tentures tissées
d'or et de soie, les iconostases achevaient de composer
un cadre magnifique. La recherche de la couleur, la
passion du luxe le plus éclatant et le plus raffiné pous-
saient les artistes à employer les techniques les plus
savantes et les matières les plus précieuses. Une esthé-
tique nouvelle était née.
* *
La peinture.— La mosaïque est faite de petits cubes de
pierres dures ou de pâtes de verre de diverses couleurs.
Ces pâtes de verre pouvaient être recouvertes d'une mince
couche d'or ou d'argent. Tous ces cubes étaient collés sur
les parements au moyen d'un ciment. Les tons obtenus
par ces millions de petits cubes juxtaposés sont
d'une intensité extraordinaire. Ils donnent parfois aux
voûtes et aux coupoles un aspect métallique ; leurs tona-
lités chaudes et éclatantes font resplendir les parties hautes
de l'édifice de reflets étranges. D'une technique plus
raffinée, la fresque préfère aux contrastes et aux opposi-
tions la gamme des nuances, les tons atténués. C'est une
couverte mate et fine, qui laisse aux lignes leur pureté et
exprime les détails les plus délicats. Mosaïstes et fresquistes
ont décoré les édifices d'immenses cycles de scènes reli-
gieuses et de nombreuses images de saints. L'Orient
chrétien avait trouvé une expression artistique de sa reli-
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les mosaïques, qui couvrent les parois et étagent jusqu'au
sommet des voûtes et des coupoles les zones superposées
de leurs multiples compositions. La mosaïque était une
technique de luxe. La fresque, procédé plus économique,
ne cessa d'être employée. Elle recouvre aussi les parois, les
voûtes et les coupoles des édifices, où tout est en harmonie.
Un mobilier luxueux achevait la décoration de ces inté-
rieurs. Les objets d'art sculptés dans des matières de
grand prix, les orfèvreries enrichies d'émaux et de pierres
précieuses, les ouvrages en bronze, les tentures tissées
d'or et de soie, les iconostases achevaient de composer
un cadre magnifique. La recherche de la couleur, la
passion du luxe le plus éclatant et le plus raffiné pous-
saient les artistes à employer les techniques les plus
savantes et les matières les plus précieuses. Une esthé-
tique nouvelle était née.
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La peinture.— La mosaïque est faite de petits cubes de
pierres dures ou de pâtes de verre de diverses couleurs.
Ces pâtes de verre pouvaient être recouvertes d'une mince
couche d'or ou d'argent. Tous ces cubes étaient collés sur
les parements au moyen d'un ciment. Les tons obtenus
par ces millions de petits cubes juxtaposés sont
d'une intensité extraordinaire. Ils donnent parfois aux
voûtes et aux coupoles un aspect métallique ; leurs tona-
lités chaudes et éclatantes font resplendir les parties hautes
de l'édifice de reflets étranges. D'une technique plus
raffinée, la fresque préfère aux contrastes et aux opposi-
tions la gamme des nuances, les tons atténués. C'est une
couverte mate et fine, qui laisse aux lignes leur pureté et
exprime les détails les plus délicats. Mosaïstes et fresquistes
ont décoré les édifices d'immenses cycles de scènes reli-
gieuses et de nombreuses images de saints. L'Orient
chrétien avait trouvé une expression artistique de sa reli-
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