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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 1,1.1898/​1899

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No. 2 (Novembre 1898)
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L' art hollandais
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Ustensiles et bijoux de l'Île de Walcheren
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https://doi.org/10.11588/diglit.34201#0074

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L’ART DÉCORATIF

— à l’étude duquel il a consacré plusieurs
années — de dessins nouveaux propres à faire
valoir le charme de ces teintures, et qui possèdent
sur les essais de même genre d’autres artistes
hollandais l’avantage d’un caractère européen
et moderne.
Nous aurons l’ocassion de montrer qu’en'
architecture et en mobilier, les commencements
de M. Prikker sont aussi pleins de promesses,
p.
M. J. MENDES DA COSTA
M. da Costa, dont nous reproduisons quelques
faïences décorées p. 88, s’est fait connaître
surtout comme sculpteur. Il a cherché ses
sujets surtout dans la faune exotique; il y a de
lui des singes et des marabouts sculptés en pierre
et en bois dans lesquels il a su traduire un
esprit d’observation remarquable dans un style
qui ne manque pas de personnalité. Reste à savoir
si la nature de son talent peut s’adapter à la
décoration des surfaces. A cet égard, M. da Costa
a tout au moins des progrès à faire, car ses
décors de fliïences abondent d’intentions plastiques
qui sont tout l’opposé des convenances du
genre. m. g.
USTENSILES ET BIJOUX DE L’ÎLE
DE WALCHEREN
Les habitants de l’île de Walcheren sont
très-attachés à leurs traditions, comme d’ailleurs

toute la population de la Zélande. Ils portent
encore le costume de leurs grands-pères. Tout
le pays est éclatant de couleur; les murailles
des maisonnettes blanches ou jaune-clair, leurs
volets vert vif, leurs toits en tuiles d’un beau
rouge s’harmonisent en un ensemble d’une
rare vigueur. Tout ce qui peut se peindre
est peint dans ce coin de terre.
Chose curieuse, dès qu’une famille se convertit
à la mode, elle abandonne ces traditions de
couleur avec les autres, et bientôt après, son
habitation est repeinte du brun-jaunâtre le plus
maussade qui se puisse imaginer.
Nous reproduisons p. 86 et 87 plusieurs
objets de parure, la plupart en argent, que les
femmes portent encore dans beaucoup de villages
de Walcheren. La plupart de ces objets sont
décorés d’ornements qui, dans leur archaïsme,
rappellent les formes norvégiennes ; ’ d’autres,
comme les ciseaux, portent l’empreinte du
dixhuitième siècle.
Aujourd’hui, ces parures rustiques commen-
cent à passer à l’état de curiosités. Les étrangers
qui visitent l’île en emportent comme souvenir
de voyage ; nous en verrons bientôt à la vitrine
des brocanteurs. Pas de doute que l’industrie
vienne un de ces jours au secours des brica-
bracomanes, et qu’il se monte à Walcheren
— comme c’est déjà fait en Norvège — une
fabrication de vieux bijoux du pays, enlaidis
et gâtés par l’incompréhension de leur charme
naïf. p.

Les culs de lampe de ce numéro sont de MM. H. Chnstiansen à Paris, M. Elskamp à Anvers, G. Lemmen,
Th. van Rysselberghe à Bruxelles et E. R. Weiss à Karlsruhe.
 
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