L'ART DÉCORATIF
MAISON MODERNE A PARIS
BROSSES ET MIROIR, ARGENT RÉPOUSSÉ
cueillie et sa face contractée par la pensée qui
cherche à se iaire jour. Cela nous change un
peu des ^petits sujets)) usuels; c'est bien là
l'encrier d'un écrivain, d'un médecin, d'un in-
génieur, d'un homme qui pense, enfin. La
Maison moderne et Charpentier devraient main-
tenant donner comme pendant celui d'une femme
qui ... ne pense pas.
Dans les dos de brosses et le miroir à la
main, en argent repoussé, nous retrouvons le
tracé d'ornement linéaire des artistes belges,
plus ou moins francisé. Les remarques faites
tout-d-1'heure à propos de la glace de M. Biais
s'appliquent encore ici. Ce qui n'empêche que
dans l'état présent des choses, on soit heureux
de rencontrer ces agréables objets.
Il faut reculer devant l'énumération des
mille choses remarquables rassemblées par la
Maison moderne. D'ailleurs beaucoup seront
successivement reproduites ici. Parmi celles que
l'A/v* 3. représentées antérieurement,
nommons au hasard les dentelles polychromes
d'Aubert, en pièces, en volants, en écharpes,
en éventails ; divers bibelots d'Alexandre Char-
pentier plus piquants l'un que l'autre; les por-
celaines de Rôrstrand (Stockholm) ; une grande
variété de cuivreries, de chaudronneries et
d'autres objets métalliques des Ateliers Réunis
et d'autres établissements de Munich; les étains
très-riches de formes de M. Karl Gross, de
Dresde; les éventails de M^ Ory-Robin, d'une
composition fine et distinguée; les amusantes
horloges de divers artistes du sud de l'Alle-
magne (enlevées en un clin d'œil; heureusement
la source est intarissable) ; les bijoux de M. Van
de Velde et les appareils d'éclairage dans lesquels
l'artiste belge a irouvé l'un des champs qui
conviennent le mieux à ses instincts; des tapis
M. DUFRÈNE ( MAISON MODERNE) POMMEAUX EN ARGENT CISELÉ
216
MAISON MODERNE A PARIS
BROSSES ET MIROIR, ARGENT RÉPOUSSÉ
cueillie et sa face contractée par la pensée qui
cherche à se iaire jour. Cela nous change un
peu des ^petits sujets)) usuels; c'est bien là
l'encrier d'un écrivain, d'un médecin, d'un in-
génieur, d'un homme qui pense, enfin. La
Maison moderne et Charpentier devraient main-
tenant donner comme pendant celui d'une femme
qui ... ne pense pas.
Dans les dos de brosses et le miroir à la
main, en argent repoussé, nous retrouvons le
tracé d'ornement linéaire des artistes belges,
plus ou moins francisé. Les remarques faites
tout-d-1'heure à propos de la glace de M. Biais
s'appliquent encore ici. Ce qui n'empêche que
dans l'état présent des choses, on soit heureux
de rencontrer ces agréables objets.
Il faut reculer devant l'énumération des
mille choses remarquables rassemblées par la
Maison moderne. D'ailleurs beaucoup seront
successivement reproduites ici. Parmi celles que
l'A/v* 3. représentées antérieurement,
nommons au hasard les dentelles polychromes
d'Aubert, en pièces, en volants, en écharpes,
en éventails ; divers bibelots d'Alexandre Char-
pentier plus piquants l'un que l'autre; les por-
celaines de Rôrstrand (Stockholm) ; une grande
variété de cuivreries, de chaudronneries et
d'autres objets métalliques des Ateliers Réunis
et d'autres établissements de Munich; les étains
très-riches de formes de M. Karl Gross, de
Dresde; les éventails de M^ Ory-Robin, d'une
composition fine et distinguée; les amusantes
horloges de divers artistes du sud de l'Alle-
magne (enlevées en un clin d'œil; heureusement
la source est intarissable) ; les bijoux de M. Van
de Velde et les appareils d'éclairage dans lesquels
l'artiste belge a irouvé l'un des champs qui
conviennent le mieux à ses instincts; des tapis
M. DUFRÈNE ( MAISON MODERNE) POMMEAUX EN ARGENT CISELÉ
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