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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 2,2.1900

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No. 20 (Mai 1900)
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Fuinel, Charles: Falguière
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Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.34204#0100

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L'ART DÉCORATIF

nous ne devons pas oublier plus, d'un panneau
décoratif, plus d'un bas-relief où il a réalisé toute
la finesse, toute la force, toute la correction à la
fois riche et sobre de l'art français. S'il n'a pu réa-
liser le C077707777777777777/ 7/777707*77/7'/ 7/77 /'/U*77 7/77
7*7*70777^/77; </<7 /'D/0//77 et perpétuer ainsi aux yeux
des foules sa renommée européenne, il busse aux
véritables amateurs d'art plus d'un modèle et à
tous l'exemple d'une grande sûreté de goût et d'une
grande noblesse d'inspiration, soit qu'il touche à
l'art mythologique soit qu'il touche à l'art chrétien.
CHARLES FuiNEL.

CHRONIQUE
-g—BRUXELLES. — On travaille à la construction de
locaux plus vastes pour le Musée des
H F échanges, institution qui, par sa nature
et la sagacité du conservateur M. Henry
Rousseau, rend déjà de grands services et en
rendra de plus grands encore.
Le Musée a pour but d'enseigner, par intuition,
l'histoire de la sculpture décorative dans le monde
entier et à toutes les époques. C'est donc, comme
celui du Trocadéro, un musée de sculpture com-
parée. On fait un choix des œuvres nationales les
plus intéressantes ; l'atelier du musée en exécute
les moulages, que l'on expose en regard des mou-
lages d'œuvres analogues et contemporaines des
autres pays. Le musée s'efforce d'obtenir ces der-
niers moulages parvoie d'échange, et n'a recours à
l'achat que lorsque l'échange n'est pas possible ;
les acquisitions sont donc payées surtout en mou-
lages, qui font connaître l'art national aux autres
pays.
Les ateliers vendent, sous le contrôle du gou-
vernement, des moulages et des photographies des
collections.
Comme locaux, le musée se compose d'une vaste
salle, qui contient les objets de grandes dimen-
sions ; à droite et à gauche sept cabinets, où l'on
trouve les petits moulages. Autant que possible ils
correspondent avec la zone dans laquelle se trou-
vent, dans la grande salle, les pièces importantes
de la même époque. Les zones se suivent par ordre
chronologique : le visiteur trouve l'art grec en
entrant : puis l'art romain, le roman, le go-
thique, etc.
Enfin, à côté du moulage est placée, quand faire
se peut, une photographie de l'original, pour faire
comprendre l'aspect qu'il produit dans son milieu.
Un G:;i^, rédigé par M. Henry Rousseau,
donne aux visiteurs l'explicatiou des objets qu'ils
ont sous les yeux, et complète leur initiation à
l'histoire de l'art par la vue de ses œuvres.
__ J.-D.
^ NVERS. — Depuis une dizaine d'années, la
Société Du $7777/7/7777 n'épargne nul effort
pour faire reconnaître aux œuvres d'art
industriellaplace qui leur revient. Sa der-
nière exposition, à laquelle une trentaine d'artistes
ont pris part, a obtenu Un succès général. Il est
même probable que grâce à l'intelligente initiative
des artistes du .$<-77/7/7777 et aussi grâce a leur téna-
cité — c'était leur troisième tentative sur ce ter-
rain — les objets d'art industriel seront enfin admis
à figurer aux salons dits des Beaux-Arts organisés
à Anvers avec l'appui des autorités provinciales et
gouvernementales.
Pendant la durée de l'Exposition, plusieurs con-
férences furent données, dont une par M. Henry
Van de Velde. F.-H.

*sr yENiSK. — Le conseil municipal doit prendre
A / sous très peu de jours une décision pour la
V reconstruction du marché aux poissons. Le
projet qui sera vraisemblablement adopté,
œuvre de l'architecte D. Rupoli et du peintre
C. Laurenti, est une heureuse reconstitution de la
période gothique-biyantine, qui porte toutefois dans
de nombreux détails l'empreinte personnelle des
auteurs. Tous ceux qui s'intéressent à l'art à Venise
expriment le vœu que l'adoption du projet de
MM. Rupolo et Laurenti dote la ville des doges
d'un édifice digne d'elle, en place de l'affreuse ba-
raque en fer qui la déshonore aujourd'hui.
AT.

-m- -r*N HVRE SUR puvis DE CHAVANNES sera long-
[ temps encore d'actualité. Fait par un écri-
V J vain qui fut l'ami de l'immortel artiste, il
est en outre un document qui fixera les
contemporains et la postérité sur mille points.
Aussi, l'intérêt de celui que vient de publier M. Ma-
rius Vachon (P770A 7/77 0/777^777777^, à la Société
d'éditions artistiques, 32-,%, rue touis-le-Grand)
dépasse les limites ordinaires. Ce ne sont pas seu-
lement les aperçus d'uu critique d'art compétent
qu'on y trouve : il fait connaître avec une précision
presque minutieuse chaque trait du noble carac-
tère de Puvis de Chavannes — souvent dépeint
inexactement par des écrivains qui n'en parlaient
que par oui-dire, — la genèse de ses œuvres, l'in-
timité de chaque côté de lui. C'est, en un mot, dans
la pensée même du grand peintre qu'on lit en lisant
cespages.
Un tel livre, évidemment, sera lu avidement par
leslettrés, les critiques, leshistoriens d'art, les ar-
tistes et tous ceux que l'art touche. Cependant, je
crois bien que ceux de tous qu'il attachera le plus
sont les hommes qui, ne s'occupant même pas par-
ticulièrement de choses d'art, peuvent être sen-
sibles à la peinture du caractère le plus hautement
indépendant et bon de notre temps. J.

-y ES MOR'rs. — Muncaczy est mort à Bonn.
Peu de tableaux de notre siècle sont aussi
_y universellement connus que son C/77*^/ 7/77-
07777/ P//77/g, dont l'étrange vigueur réaliste
dans chaque figure etlapuissantecompositionfont
une œuvre d'un caractère unique et qui restera. Le
C77/c7T7'7*g, qui suivit, est peut-être encore plus frap-
pant quoique moins étudié. Ce fut la dernière
œuvre de cet artiste singulier, qui, surmené par le
travail nécessaire à soutenir un train de vie
luxueux, finit par la paralysie générale, dans la
force de l'âge, une existence presque romanesque.

Léveillé, le graveur, a été l'un des maîtres de son
art. Dans les dernières années, il s'était appliqué à
traduire les œuvres de Rodin ; il avait accompli
cette tâche extraordinairement difficile avec perfec-
tion. Plusieurs de ces traductions ont été repro-
duites dans cette revue.
O. G.

ECTiFtcATioN. — Dans notre numéro d'avril,
nous avons désigné M. Tetrel comme au-
JL A, teur d'une frise en papier peint, fabriquée
par MM. J. Zuberet Cie à Rixheim (Alsace).
Nous rectifions cette erreur involontaire : l'auteur
de la frise dont il s'agit est M. Robert Ruepp, dé-
corateur de la rotonde delà classe du papier peint
à l'Exposition Universelle.

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