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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 3,2.1901

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No.33 (Juin 1901)
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Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.34206#0153

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L'ART DECORATIF

1° De favoriser 1e développement des arts dé-
coratifs;
2° De représenter et de défendre les intérêts de
ses membres.
EHe ne se propose en aucune façon d'être 1a
concurrente des deux grandes sociétés d'artistes
existantes, 1a Société des Artistes français et 1a
Société nationale des Artistes. Au contraire, les
fondateurs de 1a nouvelle Société sont et restent
membres de celles-ci. Son but, tout diiférent, est
exactement défini par le règlement des deux sous-
comitcs statutaires qui seront les organes actifs
de 1a Société, 1e -soM-s-rww'A' o^/A//y/^ et L ^oMs-
/r<3&<3V. Nous transcrivons littéralement:
Le .soM^-oo^M?^ <^^/A//yM6 a pour mission :
De centraliser les renseignements de nature à
intéresser les artistes décorateurs;
D'encourager leurs manifestations artistiques et
de leur faciliter les moyens de les faire connaître
du public en les représentant aux expositions des
sociétés françaises ou étrangères et en étudiant
l'organisation d'expositions « d'ensembles déco-
ratifs H ;
De servir d'intermédiaire entre les artistes des
diverses corporations et de leur permettre ainsi
de trouver les uns par les autres l'aide, les ren-
seignements et les collaborations dont ils ont
besoin ;
De provoquer de 1a part des pouvoirs publics,
des sociétés, des fabricants, des particuliers, l'or-
ganisation des concours qui leur paraissent inté-
ressants, et de demander les encouragements
utiles ;
D'établir des relations utiles entre toutes les
sociélés qui s'intéressent aux arts décoratifs et
les groupements professionnels des industries
d'art.
A ce sous-comité est attachée une commission
consultative et de propagande composée de
membres adhérents et correspondants.
Son rôle est de :
Mettre à l'étude les questions générales d'art
décoratifj ieur développement, leur enseignement;
Répandre l'amour des arts décoratifs;
Grouper tous les concours dévoués à ces arts,
les renseigner sur ies besoins des artistes et du
public, leur fournir les moyens de mettre en
œuvre leurs idées et apporter une méthode dans
ladépensedeleursefforts.
Le 50M^-co7^//</ a pour mission de :
RecueiHir et examiner les revendications mo-
raies et matérielles des artistes décorateurs, ren-
seigner les pouvoirs publics sur leur situation et
leurs besoins;
Recevoir, chercher toute question relative au
travail, enquêter sur les ameliorations à apporter
dans leur organisation, provoquer les conventions
mutuelles réglant les rapports entre artistes et
fabricants ;
Favoriser toutes les organisations nécessaires

aux intérêts particuliers et privés des artistes et
réahser celles d'intérêt général et public;
Défendre les intérêts des membres de 1a So-
ciété, leur prêter aide et assistance par tous les
moyens en son pouvoir et dans toute circonstance
où son intervention peut être utile;
En général, mettre à l'étude tout ce qui est éco-
nomie sociale dans l'art et les industries artis-
tiques.
A ce sous-comité est attachée une commission
consultative composée de membres adhérents
et correspondants et spécialement un conseil
d'avocats ;
Ce conseil mettra ses services gratuitement à
1a disposition des membres de Ia Société qui ne
seraient pas inscrits pour les mêmes avantages
dans une autre société ou touchant les questions
spéciales d'art appliqué ou décoratif pour les-
queiles ces sociétés sont incompétentes. (Contrats,
location de services, refus de réception ou de
livraison, procès d'intérêt professionnel de toute
nature que les metnbres auraient à engager ayec
les acheteurs, les fabricants, les sociétés, les ar-
tistes, etc...)
Cet esposé montre que la <f^ Ar/AD^
poursuit le but d'établir entre les ar-
tistes de l'objet 1a solidarité, tant dans l'effort
artistique que dans la défense des intérêts, qui
manque jusqu'ici, et dont l'absence place l'art
français dans une situation d'infériorité pénible en
comparaison de l'art allemand.
Elle veut donc répondre au plus grand des
besoins actuels des arts décoratifs en France.
Aussi, nos sympathies lui sont acquises d'avancc.

Y yN PALAIS DONT ON NE SAIT QUE FAIRE, c'est
uncaspiquant. C'estceluiduPetitPalais.
Depuis quelques mois, il appartient à 1a
Vihe. L'État pouvait y loger 1e Musée de peinture
moderne qui ne peut tenir au Luxembourg; il a
préféré l'oifrir à 1a Ville en échange du mesquin
pavihon que celle-ci possédait au Cours-Ia-Reine,
et qu'on avait démoli pour dégager 1a promenade
des Champs-ÉIysées.
Le don fut accepté avec jo!e et célébré par des
fêtes dont on se souvient. Puis, ie premier trans-
port cahné, on s'est demandé ce qu'on ferait du
Palais... et l'on ne sait que répondre. On s'était
dit d'abord que 1e Petit Palais étant donné pour
remplacer 1e Pavillon des beaux-arts oü 1a Ville
logeait la partie de ses cohections artistiques que
son exiguité lui permettait de contenir, il était
naturel d'affecter le premier au mème usage. Seule-
ment, il y avait cette objection, que les œuvres
exposëes au Pavillon étaient si médiocres que 1e
Pavillon restait désert; or, cehes-ci formaient 1e
dessus du panier; que serait-ce quand elles seraient
noyées dans un flot d'autres plus médiocres
encore?

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