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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 3,2.1901

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No.34 (Juillet 1901)
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Rambosson, Yvanhoé: La sculpture, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.34206#0173

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L'ART DECORATIF

s'occupent de la basse-cour, des femmes cou-
sent. Tout ceia forme un tableau charmant et
sincèrement traité.
De M. Dampt, un admirable C^<%/en marbre
noir, et de M. Louis Dejean de très personnelles
statuettes de femmes à la toilette, en promenade
ou au bai.
Une toute petite chose d'un joh jet, c'est 1e
petit gosse nu et bien déluré que M. Christian
Erikson intitule :


FERNAND DAVID

. LA VÊRITÉ ET L'HUMANITÉ'. (BAS-RELIEF PLATRE)

Autres bibelots menus et précieux sont ces
statuettes de Théodore Rivière, qui silhouettent
d'illustres contemporains et qui, prises sur 1e
vilj expressives, vigoureuses, évocatrices comme
des Daumier, valent mieux que bien des grandes
statues.
M. Roger Bloche nous exhibe dans leur in-
digence tremblotante, des miséreux serrés l'un
contre l'autre, sous 1a gifle du vent d'hiver.
Les personnages, dramatiquement sentis, exci-
tent en nous une pitié dont nous savons gré à
l'auteur d'être la cause. L'œuvre méritait une

récompense qu'on ne lui a pas donnée et qu'elle
aurait peut-être obtenue si l'on eût su M. Roger
Bloche plus modeste.
Dans son bas-relief An E^/'/P gi! /'ZZMw<a;-
737'/^ M. Fernand David fait preuve d'un bel
effort de composition. 11 y a là beaucoup de
mouvement dans un groupement habile. Je fe-
rai cependant quelques réserves au sujet de la
hgure de 1a Vërité qui plane au-dessus des hu-
mains à 1a manière d'un bon dieu des vieilles
bibles. Je crois que M. Da-
vid aurait pu la symboliser
plus originalement.
Dansl'ordredesœuvres
qui reproduisent 1a grâce
fëminine, le triomphe est
pour M. Félix Charpentier.
A côté d'un portrait de
M"e Pourquery de Boisserin
il a exécuté unehgure qu'il
nomme Po/?//)/^ et qui est
un véritable tour de force
d'exécution. Une femme
nue, assise, lèveles bras en
renversant sa tête en ar-
rière commevers unbaiser,
et 1a lumière qui baigne
tout cela est rendue telle-
ment impalpable et frisson-
nante par l'habile disposi-
tion des membres et du
bloc qu'il ne semble plus
que 1e fond autour des
cheveux soit de dure ma-
tière, mais simplement que
le marbre s'est vaporisé là
en une atmosphère dorée,
troublante etdvoluptueuse))
Citons rapidement :
/u; ZTAh?, composi-
tion bien comprise par
M. Sicard; Pn;Vo7*<i:P, par
Henry Cros; une ZlorcAo/z/g de M. Marquet;
Cn7^7^-Æ<2737^q/j de l'Opéra, par Ahctor
Badin; A?7g*^7^g P?o?/<P'73, par Guilbert; le C^73gEn;/
ZU'M, par William Pécou; les portraits expres-
sifs de TlP. Po3'3<5<?/ et de Æ ^lPn<Z?h7* R<? /IZo/?//////,
par Joseph Enderlin; d'autres efhgies par
MM. Maurice Bouval, Gauquié, Guigues, Alfred
Boucher, Bernstamm, Bouillot, Pierre Feitu;
des œuvres de MM. Weitmen, Tourte, Lecomte
du Nouy, Descomps, Crenier, Peynot, Darbe-
feuille, Joly, Achard, Paul Auban, Lamasson,
Nocquet, Joseph Bernard, M"'° Coutan-

iqô
 
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