L'ART DECORATIF
ROBALBHEN VASE EN GRÈS
évidemment par les productions de 1a manu-
facturedeCopenhague. Mais, celadit, iln'ya
nul pastiche. Les sujets sont personnels et 1a
fabrique américaine ajoute aux gris et aux
bleus, presque uniquement employés par la
manufacture danoise, des jaunes, des roux et
des verts d'une belle limpidité.
Nous aimerions à parler des grès de
M. Grueby, de leur forrne inspirëe des végéta-
tions américaines et de la richesse de leur
tonalité verte, mais Z)^bor<2h/devant étudier
dans un article spécial les productions de cet
artiste, nous n'insisterons pas.
11 en sera de même pour M. de Feure, dont
les porcelaines ont tenu une large place dans
notre dernier numéro. Mentionnons encore
M. Georges Hœntschel, qui montre un grand
vase décoratif d'une belle venue. M. William
Lee, à l'aide de couvercles d'ivoire, de cor-
donnets de soie, rend précieux des grès assuré-
ment réussis, mais sans rien d'exceptionnel, ni
dans 1a forme ni dans les couvertes.
Mais, quel que puisse être l'intérêt et même
1a beauté des couvertes, il faut bien constater
que ia répétition d'eifets presque simiiaires est
légèrement monotone.
Aussi 1a sympathie ne peut-elle être que
grande pour ceux des céramistes qui cherchent
et arrivent à renouveler l'intérêt de leurs tra-
vaux en utilisant les ressources décoratives que
leur offre la nature. Tel est 1e cas de MM. Dam-
mouse et Laurent Desrousseaux.
Sous 1e pseudonyme de Robalbhen, ce
dernier a signé un certain nombre de grès
excessivement remarquables. II a modihé à
l'inhni 1a palette de ses émaux, ahn d'obtenir
une ornementation soit linéaire, soit horale, 1a
plus diversihée possible, enhn, il a osé modeler.
II a toujours triomphé, à 1a satisfaction des
E. DECŒUR
GRÉS FLAMMÉ
102
ROBALBHEN VASE EN GRÈS
évidemment par les productions de 1a manu-
facturedeCopenhague. Mais, celadit, iln'ya
nul pastiche. Les sujets sont personnels et 1a
fabrique américaine ajoute aux gris et aux
bleus, presque uniquement employés par la
manufacture danoise, des jaunes, des roux et
des verts d'une belle limpidité.
Nous aimerions à parler des grès de
M. Grueby, de leur forrne inspirëe des végéta-
tions américaines et de la richesse de leur
tonalité verte, mais Z)^bor<2h/devant étudier
dans un article spécial les productions de cet
artiste, nous n'insisterons pas.
11 en sera de même pour M. de Feure, dont
les porcelaines ont tenu une large place dans
notre dernier numéro. Mentionnons encore
M. Georges Hœntschel, qui montre un grand
vase décoratif d'une belle venue. M. William
Lee, à l'aide de couvercles d'ivoire, de cor-
donnets de soie, rend précieux des grès assuré-
ment réussis, mais sans rien d'exceptionnel, ni
dans 1a forme ni dans les couvertes.
Mais, quel que puisse être l'intérêt et même
1a beauté des couvertes, il faut bien constater
que ia répétition d'eifets presque simiiaires est
légèrement monotone.
Aussi 1a sympathie ne peut-elle être que
grande pour ceux des céramistes qui cherchent
et arrivent à renouveler l'intérêt de leurs tra-
vaux en utilisant les ressources décoratives que
leur offre la nature. Tel est 1e cas de MM. Dam-
mouse et Laurent Desrousseaux.
Sous 1e pseudonyme de Robalbhen, ce
dernier a signé un certain nombre de grès
excessivement remarquables. II a modihé à
l'inhni 1a palette de ses émaux, ahn d'obtenir
une ornementation soit linéaire, soit horale, 1a
plus diversihée possible, enhn, il a osé modeler.
II a toujours triomphé, à 1a satisfaction des
E. DECŒUR
GRÉS FLAMMÉ
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