AOUT 1901
POTERIES DE LA cGRUEBY Co>,
Reinholdine Moler, — un Théâtre de
Guignol, en point de soie, de M. G. Riom, enhn,
lesadmirables rideaux décorés de chrysanthèmes
et d'asters, exécutés par M^^ Frida Hansen,
nous aurons à peu près passé en revue toutes
les œuvres d'art tributairesdesmatières textiles.
Leur place est petite, mais leur rôle est
considérable, puisque ces œuvres faites de soies
ou de laines tissées, enchevêtrées ou rapportées
contribuent à la parure des gens et à l'embeHis-
sement de la vie famiiiale ; que dans une
certaine mesure, étant donné de la volonté et
du goût, eiles peuvent être créées par la famille
elle-même. CHARLES SAUNiER.
POTERIES DE LA Œ GRUEBY
(BOSTON)
r2)AS d'exemple pius typique à opposer aux
i dévots de la tradition que celui des États-
Unis d'Amérique
Dans ce pays neuf, au milieu de ces popu-
lations d'origines si différentes, sans éducation
ni passé esthétiques, chez ces descendants de
colons audacieux et frustes dont les demeures
étaient faites de troncs d'arbre à peine équarris,
tout était à créer. Et, en ehet, en peu d'années,
tout a été créé.
Un luxe, un art ont tout à coup surgi pour
la plus grande satisfaction des spéculateurs,
banquiers et milliardaires qui pullulent de San
Francisco à Chicago. Et cet art est si somptueux,
si beau, il répond si heureusement aux exigences
de la clientèle que petit à petit il s'impose
même au Vieux-Monde surpris par ces inno-
vations, ces recherches tributaires de la science
qui ruinent ses superstitions artistiques.
Par exemple, il semblait qu'après les
vitraux des XIT et XIIT siècles, il n'y eût plus
rien à tirer de l'art du verre. Et voilà que Louis
C. Tiffany montre ces extraordinaires vitraux
dont les diaprures émerveillent les plus réfrac-
taires. La verrerie, l'orfèvrerie suivent et aussi
POTERIES DE LA <s:GRUEBY Co^
205
POTERIES DE LA cGRUEBY Co>,
Reinholdine Moler, — un Théâtre de
Guignol, en point de soie, de M. G. Riom, enhn,
lesadmirables rideaux décorés de chrysanthèmes
et d'asters, exécutés par M^^ Frida Hansen,
nous aurons à peu près passé en revue toutes
les œuvres d'art tributairesdesmatières textiles.
Leur place est petite, mais leur rôle est
considérable, puisque ces œuvres faites de soies
ou de laines tissées, enchevêtrées ou rapportées
contribuent à la parure des gens et à l'embeHis-
sement de la vie famiiiale ; que dans une
certaine mesure, étant donné de la volonté et
du goût, eiles peuvent être créées par la famille
elle-même. CHARLES SAUNiER.
POTERIES DE LA Œ GRUEBY
(BOSTON)
r2)AS d'exemple pius typique à opposer aux
i dévots de la tradition que celui des États-
Unis d'Amérique
Dans ce pays neuf, au milieu de ces popu-
lations d'origines si différentes, sans éducation
ni passé esthétiques, chez ces descendants de
colons audacieux et frustes dont les demeures
étaient faites de troncs d'arbre à peine équarris,
tout était à créer. Et, en ehet, en peu d'années,
tout a été créé.
Un luxe, un art ont tout à coup surgi pour
la plus grande satisfaction des spéculateurs,
banquiers et milliardaires qui pullulent de San
Francisco à Chicago. Et cet art est si somptueux,
si beau, il répond si heureusement aux exigences
de la clientèle que petit à petit il s'impose
même au Vieux-Monde surpris par ces inno-
vations, ces recherches tributaires de la science
qui ruinent ses superstitions artistiques.
Par exemple, il semblait qu'après les
vitraux des XIT et XIIT siècles, il n'y eût plus
rien à tirer de l'art du verre. Et voilà que Louis
C. Tiffany montre ces extraordinaires vitraux
dont les diaprures émerveillent les plus réfrac-
taires. La verrerie, l'orfèvrerie suivent et aussi
POTERIES DE LA <s:GRUEBY Co^
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