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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 4,2.1902

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No. 43 (Avril 1902)
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Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.34269#0054

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L'ART DECORATIF

à Eozz/vzz'zze Je VeFo^e et sa silhouette rus-
tique emplit l'horizon; /e Uz'ezzur c/zenzm Jex Co-
77zzcex suit les détours du Doubs à travers la
campagne byzontine, si bien chantée par Charles
Grandmougin; Lz Gz'azzJe-JA/e et Fe .Peut; J'Ax-
zzz'èz'ex prennent, à la nuit, une surprenante ma-
jesté. Des portraits intimes, enveloppés, complè-
tent cette exposition d'un artiste sincère, épris
de solitude, de silence, de recueillement.
A. T.

T^nUR fêter son vingt-cinquième anniversaire,
l'Association Amicale des Prix du Salon et
Boursiers de voyage a organisé au Grand
Palais une exposition des œuvres de ses mem-
bres; et, de cette exposition, beaucoup ont re-
gretté la brièveté, ce qui équivaut à l'insurpas-
sable éloge. Elle le méritait, nous apportant les
joies pures et presque sans mélange qu'on pou-
vait espérer d'un groupe qui, dans son principe
même, est une sélection.
La pensée, une pensée généreuse et douce,
magnifie toutes les œuvres de M. Henri Martin,
dont rien ne reste à dire, quand on a dit :
c'est beau. Il n'est besoin que de rappeler ici
quelques titres : la EezzzzE, inoubliable chef-
d'œuvre, la Dozz/ezzz*, le Aepox, la Afzzxe, des
portraits où rayonne le génie, des paysages où
tout est rythme, où tout est musique divine, où
tout est grandeur. Un autre très haut talent :
celui de M"' G. Dufau, lumineux, profond, et
pensif encore, et le talent plus âpre de AI. Ch.
Cottet, et celui de AI. Émile Wéry, mériteraient
mieux que la place qui peut leur être donnée
dans un bref compte rendu. Mais le public les
connait et les admire. Elle va aussi, l'admira-
tion du public, aux beaux portraits de AI. Eu-
gène Loup, œuvres sobres et iortes, caractéri-
sées par une mélancolie d'expression et de cou-
leur très particulière : Ez'g*zz7*ex yozzzpéz'ezzzzex,
AJu/z'zz Jùzz^ozzzzze, C/zz-zx; e; Cz-z/cz/zezzzzuz?, etc.
Puis, c'est le charme expressif et profond des
portraits de AL Ernest Laurent, le joli senti-
ment, délicat et fin, de quelques œuvres de
AI. Muenier, un très beau triptyque décoratif de
M. Paul Steck, des toiles de M. Adler, peintre
du peuple, de M. Georges Bergès, qui rappelle
Zulaoga par la sévérité et l'accent de ses scènes
espagnoles, de M. Paul Chabas, épris de lu-
mière, de M. Alphonse Dinet, épris de pitto-
resque et de vérité, de AIM. Eouqueray, Henri
Cuinier, P. A. Laurens, Morisset, Rosset-Granger,
Geo Roussel, etc., — sans compter ces zzo/uèz'-
/z';éx que sont MM. Rochegrosse, Friant, Cor-
mon, etc.
On voit que la peinture avait de quoi séduire.
Parmi les sculptures, ce chef-d'œuvre : le Ero;'J,
de M. Paul Roger-Bloche, de puissantes études
d'animaux de M. Georges Gardet, des Fix-Mas-
seau, des Émile Derré, de jolies statuettes de

M. Laporte-Blairsy. Puis, des graveurs comme
A1AI. Lefort, Lunois, Vyboud, Gusman, des ar-
chitectes, parmi lesquels AIM. Bauhain, Chancel.
Courtois-SufHt, Lafhllée, Guimard : Une belle
exposition dont l'organisation honore grande-
ment les Prix du Salon et Boursiers de voyage.
E. S.

* PRÈS les puissants Jexxzzzx 7*e/zzzzzxxéx de Vieil-
/A lard, M. Hessèle, l'éditeur de la rue Laf-
fitte, nous présente un choix de très déli-
cates peintures de L. Braquaval, dans la gamme
grise et discrètement nuancée, inspirée par l'at-
mosphère pluvieuse des recoins de province :
-Suùzf-LJJézy-, Cqjœzz-r, DzzzzAez^zze, AfozzfJz'Jmz*,
sous la neige d'hiver ou sous la nacre du soir,
revivent à nos yeux de leur vie paisible et silen-
cieuse, interprétée, sentie par une âme d'artiste.
Une rue du vieil Azzzz'ezzx a le charme des cités
du Nord. A nos Salons, au Palais de l'Industrie,
autrefois, et, l'année dernière, à la Société Na-
tionale de l'avenue d'Antin, nous avions déjà
remarqué ces dons de peintre qui s'accordent,
dans la note humide, avec le tressaillement de
l'âme et le reflet des heures... A Paris comme
dans le Nord pâle, M. Braquaval est un délicat.
R. B.

T E Jury artistique du Musée Galliéra a décidé
[ d'organiser annuellement une exposition de
modèles pour les industries d'art (bronze,
orfèvrerie, bijouterie, étoffes, papiers peints, cé-
ramique, verrerie). La première exposition aura
lieu du /"r <3M é?o Les modèles devront être
déposés au Alusée du i5 au 25 mai.

ONCOURS ouvert par l'éditeur des Doez/zzzezz^x
^ j JÙ7"c/zz;ec;zz7*e 77zoJc7*7z<?. Sujets au choix des
concurrents :
1" JAo/'e; JÙ7z;<?7*zeM7*poM7* 2272 zzzzzovzxùz Je ve7z;e;
2° Jù'o/e; Je cag*e J'excuJzez* pozzz* zzzze /zzzèzùzz-
/z'ozz ywEczz/zAe f/z&e/ pzu'vé ozz 77232x072 Je zvzp-
yozT/
3° Ez'o/'e; potm zzzz èzzz-ezzzz J'ozzzzz/èzzx ozz ;7m'772ir'<2y*,
xzJz/éezzp/ez'zzzzzr.
Des projets d'un caractère moderne et en
perspective seront seuls admis à concourir.

Nous parlerons bientôt de l'exposition annuelle
d'euzzm-/*o^^ zzzoJezvzex qui a commencé le ipmars,
i3, rue LafRtte, et du catalogue de laquelle notre
collaborateur M. Raymond Bouver écrit, cette
année, la préface.
L'abondance des matières nous force à re-
mettre au numéro suivant les comptes rendus
de rE.ypoxùzozz Jox Oz'/ezz/uJz'x/ox et de plusieurs
autres.

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