JUILLET 1902
est d'excellent aloi. Les grès présentes par
M. Robalbhcn ne nous changent pas beau-
coup de ceux de l'année dernière, mais comme
cela est modelé et coloré fort agréablement,
que c'est d'excellent bibelot d'intérieur, très
décoratif, gai,
point préten-
tieux, il ne faut
pas se plaindre
si M. Robalb-
hen récidive,
et même rcré-
cidive encore
l'année pro-
chaine. M. Mi-
let, de Sèvres,
FALGUIÊRES
reste aussi sur
ses succès an-
FALGUIÊRES „ .
teneurs ; sa
manière se prête moins à varier les objets,
la couleur y jouant un rôle beaucoup plus
effacé. M. Dccœur, apparu pour la première
fois l'an dernier et remarqué tout de suite,
expose des pièces dont le modelé mérite tous
les éloges. Je
ferai quelques
réserves sur la
matière à la-
quelle M. De-
cœur se com-
plaît : elle ne
manque pas de
beauté dans sa
sombre ru-
desse , mais
pour des pièces
destinées à parer l'intérieur, on la préférerait
d'un caractère plus riant. Même remarque pour
les beaux grès de MM. W. Lee et le comte de
Barck. On retrouve, enfin, avec plaisir au Sa-
lon les belles porcelaines des artistes danois
groupés par la manufacture Bing et Grœndahl,
à Copenhague. Les nouvelles productions
FALGUIÊRES
exposées répètent les procédés décoratifs et
techniques issus de cet établissement, et bien
connus aujourd'hui. Mais ces procédés sont
si excellents, ils fournissent des œuvres où
toutes les ressources possibles sont utilisées
simultanément d'une manière si parfaite et
si complète, où l'effet décoratif est si riche
et si pur, qu'il se passera longtemps avant
qu'on sente le besoin de le voir remplacé
par autre chose. Les porcelaines de la ma-
nufacture Bing et Grœndahl comptent, sans
contredit, avec celles de Sèvres et de Riirs-
trand, à la tête des plus nobles objets d'art
dont on puisse embellir un salon.
t b t
FALGUIÊRES
est d'excellent aloi. Les grès présentes par
M. Robalbhcn ne nous changent pas beau-
coup de ceux de l'année dernière, mais comme
cela est modelé et coloré fort agréablement,
que c'est d'excellent bibelot d'intérieur, très
décoratif, gai,
point préten-
tieux, il ne faut
pas se plaindre
si M. Robalb-
hen récidive,
et même rcré-
cidive encore
l'année pro-
chaine. M. Mi-
let, de Sèvres,
FALGUIÊRES
reste aussi sur
ses succès an-
FALGUIÊRES „ .
teneurs ; sa
manière se prête moins à varier les objets,
la couleur y jouant un rôle beaucoup plus
effacé. M. Dccœur, apparu pour la première
fois l'an dernier et remarqué tout de suite,
expose des pièces dont le modelé mérite tous
les éloges. Je
ferai quelques
réserves sur la
matière à la-
quelle M. De-
cœur se com-
plaît : elle ne
manque pas de
beauté dans sa
sombre ru-
desse , mais
pour des pièces
destinées à parer l'intérieur, on la préférerait
d'un caractère plus riant. Même remarque pour
les beaux grès de MM. W. Lee et le comte de
Barck. On retrouve, enfin, avec plaisir au Sa-
lon les belles porcelaines des artistes danois
groupés par la manufacture Bing et Grœndahl,
à Copenhague. Les nouvelles productions
FALGUIÊRES
exposées répètent les procédés décoratifs et
techniques issus de cet établissement, et bien
connus aujourd'hui. Mais ces procédés sont
si excellents, ils fournissent des œuvres où
toutes les ressources possibles sont utilisées
simultanément d'une manière si parfaite et
si complète, où l'effet décoratif est si riche
et si pur, qu'il se passera longtemps avant
qu'on sente le besoin de le voir remplacé
par autre chose. Les porcelaines de la ma-
nufacture Bing et Grœndahl comptent, sans
contredit, avec celles de Sèvres et de Riirs-
trand, à la tête des plus nobles objets d'art
dont on puisse embellir un salon.
t b t
FALGUIÊRES