L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (6,1.1904)

LES OBJETS D'ART AU SALON DES ARTISTES DÉCORATEURS


P. MEZZARA


qui ornent la pelle et les pincettes,
a II en coûte, ajoute-t-elle, de re-
courir à d'autres pour achever son
œuvre, mais il est des impos-"
sibilités avec lesquelles il faut
compter, R
La matière du cuir prête à
plus de nuancements. Les boîtes
à poudre, gaînes pour bacons, de
M. de Fëlice, sont d'une
main savante et d'un coloris har-
monieux, modelés scrupuleuse-
ment d'après nature, un peu à la
manière japonaise. « Les objets
qui, /o^*z'(?MC77?C77L doivent être en
cuir, gaînes, écrins, coffrets, cein-
tures, peuvent prendre une valeur
d'art par une décoration sobre et
bien appropriée, mais je ne goûte
pas du tout les morceaux de cuir
travaillé ne s'appliquant à aucun
usage déterminé. R
Les vitraux de M. Laumon-
nerie jettent leurs clartés. Celui
de la Loge d'actrice est exécuté
«avec quatre tons de verres chau-
murés opalins, fond blanc laiteux,
anémones bleutées, feuilles et tiges
jaune pâle, blet de bordure plus

bien vivante, en-
fermée dans une
caisse vitrée...
Après études,j'ob-
tins un modèle
en fort bl de fer,
je découpai les
feuilles d'olivier
dans du cuivre
mince, je bs des
olivesenboisavec
une queue. La
vipère, dressée
menaçante, me
servit de base
solide. Au moyen
de cire j'unihai le
tout. Un ferron-
nier habile fut
mis à contribu-
tion.)) Voruz
agit de même
pour les lézards



A. MORISSET