L'ART DÉCORATIF
à photographie, cette partie de la voiture
munie d'une vitre rouge, pouvant devenir
laboratoire... Et il doit y avoir encore d'au-
tres choses ! M. Tony Selmersheim expose
encore une salle à manger : il nous a donné
beaucoup de meilleures oeuvres; les vitraux
du buffet sont d'un effet particulièrement
fâcheux.
Le divan-bibliothèque de M. Plumet,
harmonieux et pratique, procède du même
principe que les meubles de M. Oallerey :
emploi décoratif des moutures faites à la
machine.
Quant à MM. Sauvage et Sarazin, ils
prendront, nous le savons bien, d'éclatantes
revanches ; mais il serait difficile à des
hommes de leur valeur de se tromper plus
complètement qu'ils ont fait.
On aimerait à mieux faire que de nom-
mer au passage des artistes comme M. Gail-
lard, dont le classeur d'estampes est, jusqu'en
ses moindres détails, une merveille d'inven-
tion et d'adaptation à son objet; M. Hérold,
que sa table et son bureau sans marqueterie
des années précédentes avaient mieux inspiré;
M. Angst, M. Jallot... Mais on s'en vou-
drait de ne pas dénoncer à l'indignation pu-
blique la laideur extraordinaire des meubles
italiens recouverts de parchemin peint et
verni, sonores comme des tambours, qu'un
placeur malicieux a mis juste au-dessous de
ce fameux tableau en timbres-poste qui est
en train de faire la gloire d'un jury.
Enfin, à tant d'excellents artistes qui
nous donnent le meilleur d'eux-mêmes, on
doit de protester en leur nom, avec la plus
grande énergie, contre la façon vraiment
scandaleuse dont une partie de l'ameuble-
ment a été placée, cette année, au Salon de
la Société Nationale.
R. DE FÉLICE.
CAgRe ef pgneAère
L. MAJORELLE
2 I 6
à photographie, cette partie de la voiture
munie d'une vitre rouge, pouvant devenir
laboratoire... Et il doit y avoir encore d'au-
tres choses ! M. Tony Selmersheim expose
encore une salle à manger : il nous a donné
beaucoup de meilleures oeuvres; les vitraux
du buffet sont d'un effet particulièrement
fâcheux.
Le divan-bibliothèque de M. Plumet,
harmonieux et pratique, procède du même
principe que les meubles de M. Oallerey :
emploi décoratif des moutures faites à la
machine.
Quant à MM. Sauvage et Sarazin, ils
prendront, nous le savons bien, d'éclatantes
revanches ; mais il serait difficile à des
hommes de leur valeur de se tromper plus
complètement qu'ils ont fait.
On aimerait à mieux faire que de nom-
mer au passage des artistes comme M. Gail-
lard, dont le classeur d'estampes est, jusqu'en
ses moindres détails, une merveille d'inven-
tion et d'adaptation à son objet; M. Hérold,
que sa table et son bureau sans marqueterie
des années précédentes avaient mieux inspiré;
M. Angst, M. Jallot... Mais on s'en vou-
drait de ne pas dénoncer à l'indignation pu-
blique la laideur extraordinaire des meubles
italiens recouverts de parchemin peint et
verni, sonores comme des tambours, qu'un
placeur malicieux a mis juste au-dessous de
ce fameux tableau en timbres-poste qui est
en train de faire la gloire d'un jury.
Enfin, à tant d'excellents artistes qui
nous donnent le meilleur d'eux-mêmes, on
doit de protester en leur nom, avec la plus
grande énergie, contre la façon vraiment
scandaleuse dont une partie de l'ameuble-
ment a été placée, cette année, au Salon de
la Société Nationale.
R. DE FÉLICE.
CAgRe ef pgneAère
L. MAJORELLE
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