L'ART DÉCORATIF
tandis que derrière iui l'ombre noire presque
bleue des hauts cyprès se fait plus mysté-
rieuse encore, tout ce morceau enlevé en
une franchise extrême de verts et de noirs,
comme Manet en use parfois.
Le Z,uûy;*zzzf/ze c'est toujours le silence
et la solitude d'une terrasse vue de haut
de cette nature de printemps qui s'épanouit
dans la sève de ses arbres en Heurs.
Même sensation devant les JuzMzzz^ dg
zzzozzru^zzey où sur la façade d'une vieille
maison, surplombée par les masses sombres
des rochers les arbres Heurissent blancs et
roses.
avec des allées de buis derrière lesquelles la
mer s'élargit immense.
La Fontaine du Faune nous apparaît
encore parmi les plus beaux morceaux de
cette série, et aussi les plus importants par
ses dimensions et les recherches de couleurs
qu'il nous révèle. Nulle part on ne goûtera
plus intensément la saveur de la vie et l'a-
mertume de la mort, le contraste de ce
faune mutilé qui se dresse au milieu de la
vasque de pierre, de cette eau immobile
que ne viennent plus égayer les jeux d'eaux
et qui ne tressaille qu'à la chute de quelque
feuille, et de la joie éperdue, triomphante
HTaz- de G/or^
Puis encore voilà la communion plus
intime du peintre avec la nature dans la
toile intitulée /u Afuz'yozz dex Tz'zz^, une émou-
vante note de soir, paysage synthétique, une
simple impression, mais si profonde, si
directe et un si beau métier, mettant en
valeur les formes tourmentées, les dômes
sombres de ces arbres admirables sur un
fond d'azur Huide. Quel admirable coin de
rêverie, ce petit golfe que le peintre nous
découvre là ! Gomme l'on voudrait y de-
meurer, y écouter
<( La mer qui se lamente en pleurant les sirènes. H
i 26
tandis que derrière iui l'ombre noire presque
bleue des hauts cyprès se fait plus mysté-
rieuse encore, tout ce morceau enlevé en
une franchise extrême de verts et de noirs,
comme Manet en use parfois.
Le Z,uûy;*zzzf/ze c'est toujours le silence
et la solitude d'une terrasse vue de haut
de cette nature de printemps qui s'épanouit
dans la sève de ses arbres en Heurs.
Même sensation devant les JuzMzzz^ dg
zzzozzru^zzey où sur la façade d'une vieille
maison, surplombée par les masses sombres
des rochers les arbres Heurissent blancs et
roses.
avec des allées de buis derrière lesquelles la
mer s'élargit immense.
La Fontaine du Faune nous apparaît
encore parmi les plus beaux morceaux de
cette série, et aussi les plus importants par
ses dimensions et les recherches de couleurs
qu'il nous révèle. Nulle part on ne goûtera
plus intensément la saveur de la vie et l'a-
mertume de la mort, le contraste de ce
faune mutilé qui se dresse au milieu de la
vasque de pierre, de cette eau immobile
que ne viennent plus égayer les jeux d'eaux
et qui ne tressaille qu'à la chute de quelque
feuille, et de la joie éperdue, triomphante
HTaz- de G/or^
Puis encore voilà la communion plus
intime du peintre avec la nature dans la
toile intitulée /u Afuz'yozz dex Tz'zz^, une émou-
vante note de soir, paysage synthétique, une
simple impression, mais si profonde, si
directe et un si beau métier, mettant en
valeur les formes tourmentées, les dômes
sombres de ces arbres admirables sur un
fond d'azur Huide. Quel admirable coin de
rêverie, ce petit golfe que le peintre nous
découvre là ! Gomme l'on voudrait y de-
meurer, y écouter
<( La mer qui se lamente en pleurant les sirènes. H
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