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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 7,1.1905

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Belville, Eugène: Orfèvrerie d'étain
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https://doi.org/10.11588/diglit.44575#0240
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ORFÈVRERIE D’ÉTAIN

Toutes les façons d’entendre le décor
floral sont représentées, presque toujours
avec bonheur, depuis la fleur traitée en
nature jusqu’aux simplifications qui n’ont
pas nécessairement l’allure de mystifications
comme certaines fantaisies autrichiennes,
en passant par les flores d’imagination dont
la famille inconnue des naturalistes du
Mauricia Dufrenia est le type le plus élé-
gant et le plus justement aimé.
L’ensemble de tout ceci est vraiment
reposant et nous rend un peu plus sévère
pour les théières en forme de boîtes de
conserve ornées d’un cabochon inattendu
comme se décore un visage d’un coup de
poing sur l’œil.
En ce moment l’orfèvrerie anglaise et la
hollandaise détiennent le record du brutal ;

les belges, pour nos péchés, font des gen-
tillesses (beaucoup à la fois 1) avec des sou-
venirs malheureux des cheveux de Mucha
et des figures de Vallgren si souvent mas-
sacré par ses admirateurs intempestifs ; les
allemands gardent des arrangements de
lignes habituellement agréables.
Il arrive trop souvent encore que lorsque
les forcenés clients des « styles classiques »
se décident à une incursion dans le domaine
de la fantaisie moderne, leurs préférences
aillent tout droit aux plus grimaçantes excen-
tricités. « Du moment que ce n’est pas
« ancien, m’a avoué une femme élégante, il
« faut que ce soit drôle ! »
C’est précisément ce que nous trouvons
un peu triste.
Eugène Belville.

Gallia-Métal ' /i i ■
Coupe, vase a fleurs, beurrier


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