L’ART DECORATIF
terrible comme un animal sauvage auquel
on tenterait d’enlever ses petits ; M. Verlet,
plus calme, chante pour la ville de Neuilly
« ceux qui pieusement sont morts pour la
M. Vital Cornu est un sculpteur de la
vie tendre et douloureuse. Son oeuvre atti-
rante, qui porte en epigraphe : « Chacun a
sa besace et sa part de bonheur », se com-
ED. WITTIG
patrie»; M. Leopold Morice glorifie dans le
bronze les enfants de Dunkerque tombes au
charnp d’honneur.
Commemorant des evenements plus an-
ciens, M. Fernandez Patto nous montre un
pathetique fragment d’un monument ä la
defense de Bayonne pendant le blocus
de 1814.
Büste de femme (Societe Nationale)
pose avec infiniment de simplicite de deux
enfants rieurs, ignorants des lüttes de l’exis-
tence, suspendus aux jupes de leur mere,
qui, consciente de son devoir ardu, marche
en songeant aux lendemains incertains.
Nous connaissons dejä L'Epave de
M. Leo Laporte-Blairsy. Une photographie
d’apres le platre a ete reproduite ici meme
236
terrible comme un animal sauvage auquel
on tenterait d’enlever ses petits ; M. Verlet,
plus calme, chante pour la ville de Neuilly
« ceux qui pieusement sont morts pour la
M. Vital Cornu est un sculpteur de la
vie tendre et douloureuse. Son oeuvre atti-
rante, qui porte en epigraphe : « Chacun a
sa besace et sa part de bonheur », se com-
ED. WITTIG
patrie»; M. Leopold Morice glorifie dans le
bronze les enfants de Dunkerque tombes au
charnp d’honneur.
Commemorant des evenements plus an-
ciens, M. Fernandez Patto nous montre un
pathetique fragment d’un monument ä la
defense de Bayonne pendant le blocus
de 1814.
Büste de femme (Societe Nationale)
pose avec infiniment de simplicite de deux
enfants rieurs, ignorants des lüttes de l’exis-
tence, suspendus aux jupes de leur mere,
qui, consciente de son devoir ardu, marche
en songeant aux lendemains incertains.
Nous connaissons dejä L'Epave de
M. Leo Laporte-Blairsy. Une photographie
d’apres le platre a ete reproduite ici meme
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