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L’A HT DÉCORATIF
ASSIETTE DÉCORÉE PAR UN JEU DE FOND.
Fig. 143. Faïence peinte. Réduction au tiers.
rejette tout le mé-
rite de nouveauté
qui s’attache au
plan de- son ou-
vrage sur son an-
cien maître, M. de
la Rocque, cet ex-
cellent professeur,
auquel j’eus ici
moi-même la joie
de rendre hom-
mage, au cours
d’un récent article
sur l’Ecole natio-
nale des Arts dé-
coratifs.
La méthode
d’enseignement
deM. de la Rocque
doit en effet ser-
vir de modèle à
ceux qui ont pour
délicate mission
de former le goût
des jeunes gens
par l’étude de la
composition décorative. Elle consistait à proposer graduellement, par ordre de difficulté,
des sujets attrayants et variés à propos desquels, sur une structure schématique don-
née, chacun était libre d’exercer son imagination, puis à faire une sorte d’exposition
générale, le long d’une corde, des esquisses classées par ordre de mérite, à les critiquer
et les commenter devant tous en vue du rendu définitif ; enfin, lors de la prochaine
classe, à corriger de nouveau les projets terminés. Quelle leçon serait plus profitable
que cette exhibition des tentatives de chacun
et leur correction publique par un maître
autorisé!
Depuis plus de trente ans, les décorateurs
français ont été ainsi éduqués dans notre pre-
mière école d’Art appliqué.
Pourquoi les enfants, les jeunes gens des
deux sexes, qui ne se destinent pas aux car-
rières essentiellement artistiques, ne bénéfi-
cieraient-ils pas eux aussi d’un semblable
enseignement ?
La juste appréciation du beau, qu’ils
CUL-DE-LAMPE.
Fig. 472. Exemple du xvie siècle.
L’A HT DÉCORATIF
ASSIETTE DÉCORÉE PAR UN JEU DE FOND.
Fig. 143. Faïence peinte. Réduction au tiers.
rejette tout le mé-
rite de nouveauté
qui s’attache au
plan de- son ou-
vrage sur son an-
cien maître, M. de
la Rocque, cet ex-
cellent professeur,
auquel j’eus ici
moi-même la joie
de rendre hom-
mage, au cours
d’un récent article
sur l’Ecole natio-
nale des Arts dé-
coratifs.
La méthode
d’enseignement
deM. de la Rocque
doit en effet ser-
vir de modèle à
ceux qui ont pour
délicate mission
de former le goût
des jeunes gens
par l’étude de la
composition décorative. Elle consistait à proposer graduellement, par ordre de difficulté,
des sujets attrayants et variés à propos desquels, sur une structure schématique don-
née, chacun était libre d’exercer son imagination, puis à faire une sorte d’exposition
générale, le long d’une corde, des esquisses classées par ordre de mérite, à les critiquer
et les commenter devant tous en vue du rendu définitif ; enfin, lors de la prochaine
classe, à corriger de nouveau les projets terminés. Quelle leçon serait plus profitable
que cette exhibition des tentatives de chacun
et leur correction publique par un maître
autorisé!
Depuis plus de trente ans, les décorateurs
français ont été ainsi éduqués dans notre pre-
mière école d’Art appliqué.
Pourquoi les enfants, les jeunes gens des
deux sexes, qui ne se destinent pas aux car-
rières essentiellement artistiques, ne bénéfi-
cieraient-ils pas eux aussi d’un semblable
enseignement ?
La juste appréciation du beau, qu’ils
CUL-DE-LAMPE.
Fig. 472. Exemple du xvie siècle.