L’ART DÉCORATIF
i§9
Les progrès de la civilisation qui menace de répandre son uniformité dans
tous les pays et de détruire les industries domestiques, ont suscité un mouvement de
réaction qui tend à sauver les anciennes méthodes de la concurrence du travail méca-
nique.
Les grandes dames
hongroises ont voulu
réhabiliter le travail fait
à la main,encourageant
de toutes les façons les
paysannes à cultiver les
métiers de l’aiguille. Ce
mouvement, à la fois
philanthropique et ar-
tistique, fut créé il y a
une vingtaine d’années
par S. A. I. l’Archi-
duchesse Isabelle, qui
est encore l’active et
infatigable protectrice
des milliers de femmes
hongroises qui gagnent
leur vie en faisant de
très jolies broderies.
L’organisation de cette
œuvre a été remarqua-
blement bien établie,
des écoles et des ou vroirs
ont été fondés dans
toutes les contrées dont
celles de Poszong et de
Mezb Kôvesd sont les
plus actives.
Nous avons eu à
Paris à diverses reprises
l’occasion d’apprécier
la remarquable exé-
cution des broderies et
dentelles hongroises.
Une petite exposition
de ces jolis travaux
vient de fermer rue de
Carreaux de poêle en faïence ; dessins enrelief bleus sur fond blanc.
Travail hongrois du XVIIIe siècle.
la Paix, dans les salons de Green. Mais on nous annonce pour-Jce mois une exposition
plus complète de l’art paysan hongrois à l’exposition des Travaux de la Femme au
Pavillon de Marsan.
3
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Les progrès de la civilisation qui menace de répandre son uniformité dans
tous les pays et de détruire les industries domestiques, ont suscité un mouvement de
réaction qui tend à sauver les anciennes méthodes de la concurrence du travail méca-
nique.
Les grandes dames
hongroises ont voulu
réhabiliter le travail fait
à la main,encourageant
de toutes les façons les
paysannes à cultiver les
métiers de l’aiguille. Ce
mouvement, à la fois
philanthropique et ar-
tistique, fut créé il y a
une vingtaine d’années
par S. A. I. l’Archi-
duchesse Isabelle, qui
est encore l’active et
infatigable protectrice
des milliers de femmes
hongroises qui gagnent
leur vie en faisant de
très jolies broderies.
L’organisation de cette
œuvre a été remarqua-
blement bien établie,
des écoles et des ou vroirs
ont été fondés dans
toutes les contrées dont
celles de Poszong et de
Mezb Kôvesd sont les
plus actives.
Nous avons eu à
Paris à diverses reprises
l’occasion d’apprécier
la remarquable exé-
cution des broderies et
dentelles hongroises.
Une petite exposition
de ces jolis travaux
vient de fermer rue de
Carreaux de poêle en faïence ; dessins enrelief bleus sur fond blanc.
Travail hongrois du XVIIIe siècle.
la Paix, dans les salons de Green. Mais on nous annonce pour-Jce mois une exposition
plus complète de l’art paysan hongrois à l’exposition des Travaux de la Femme au
Pavillon de Marsan.
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