L’ART FRANÇAIS
LES DANGERS D’INCENDIE AU MUSÉE DU LOUVRE
Il y a des questions qui reviennent périodiquement sous la
plume du chroniqueur : parmi celles-là, figure la question des
dangers d’incendie au Louvre.
11 ne se passe guère d’années sans qu’un conservateur, un mi-
nistre, ou un gardien desalle, ne commettequelque imprudence de
nature à réveiller les inquiétudes de la presse et du public. Qu’ar-
rive-t-il alors ? Durant une semaine, les journaux publient de
virulents articles où ils disent leur fait au ministre, au conserva-
teur et même au gardien. Si le Louvre brûlait !... Tel est le cri |
d’alarme qui retentit d’un bout de Paris à l’autre. Ces articles
demeurent sans réponse, et, la semaine suivante, les inquiétudes
se rendorment de nouveau . Ln vérité, le chroniqueur parisi i I
bon caractère !
Il v avait donc près d’un an qu’on n’avait parlé de l’incendie
possible, de la destruction de nos collections nationales, lorsque,
la semaine dernière, le Temps a ravivé toutes les angoisses en
apprenant à ses lecteurs des choses absolument invraisemblables,
et cependant parfaitement vraies :
« Les lampes électriques qui échurent la place du Carrousel,
dit notre confrère, sont alimentées |for une machine à vapeur qui
se trouvait, il v a quelques mois à peine, sur l’emplacement des
Tuileries, à coté des baraquements des postes. Depuis la démo-
lition de toutes les constructions qui encombraient et déparaient
la place, cette machine à vapeur a été transportée dans le sous-
sol du Louvre, au-dessous de cette salle des Ltats oit doit être
organisé le musée de la Révolution. Plie est une cause d’incendie
pour la partie du palais oit sont installés, dans des cloisonne-
ments de sapin, divers bureaux de la Préfecture de la Seine, et
son établissement est d’autant plus regrettable que, au-dessus
d'elle, se trouvent un poste de gardes républicains, des écuries,
des magasins à fourrages, un poste de sapeurs-pompiers. Plus
loin, dans certaines salles, qui, jusqu’à ce moment, étaient restées
libres, on a accumulé un matériel scolaire.énorme très combus-
tible, comprenant des pupitres, des tables, des chaises. »
Ainsi, on n’a rien négligé de ce qui pouvait augmenter les
chances d’incendie ! Peut-être quelques tonneaux de pétrole, une
ou deux caisses de produits chimiques variés, eussent-ils été né-
cessaires pour compléter l’assortiment. C’est sans doute un oubli
que l’administration réparera bientôt.
X'est-ce pas que l’on croit réver en lisant cela ? Ht il semble
que toute la France va s’émouvoir, que le monde des amateurs
d'art va se porter en masse au Carrousel, cifin de procéder par la
force au déblayage de ce sous-sol infernal.
Lh bien ! non. C’est tout naturellement que le public prend j
ces révélations, et le grave journal croit avoir assez fait pour son
pavs en ajoutant :
« Ce n’est pas sans inquiétude (sic) qu’on songe qu’il suffirait
' une imprudence commise par l’un des hommes occupés dans
ces postes ou dans ces écuries— sans parler du danger permanent
que présente le voisinage d’une machine à vapeur — pour com-
promettre les merveilleuses collections du Louvre !
» Il ne faut pas croire pourtant que les administrations compé-
tentes ne se soient pas préoccupées de cette situation. Depuis le
décret du 26 juin 1883, qui ordonnait que le pavillon de Flore et
les divers locaux du Louvre, actuellement affectés à la préfecture
de la Seine, fussent remis à l’administration des Beaux-Arts, les
ministres qui se sont succédé à la rue de Grenelle n’ont cessé d’en
revendiquer la possession et, afin de couvrir leur responsabilité,
de dénoncer les causes d’incendie accumulées dans le Louvre.
« L’aménagement tout récent de la machine à vapeur sous la
salle des Etats a été, croyons-nous, l’occasion d’une nouvelle ré-
clamation. Néanmoins, rien n’annonce que ces locaux affectés
désormais aux Beaux-Arts doivent leur être prochainement remis.
Le Préfet de la Seine n’a pas déménagé, les gardes républicains,
les sapeurs-pompiers et les palefreniers continuent d’y vivre en
paix et la machine d’y tourner ses roues. »
Les administrations « compétentes » s’en sont tellement
« préoccupées »,de ce danger terrible, qu’elles le laissent parfaite-
ment subsister. Hier encore, M. Lockroy, après une visite à la
Bibliothèque nationale, se déclarait « entièrement satisfait ». Pro-
bablement qu’à la suite d’une visite au Louvre, M. le ministre se
déclarerait ravi.
Nous sommes d’humeur moins accommodante, et nous som-
mes bien résolus à réclamer de l’administration « compétente »,
jusqu’à complète satisfaction, lesmesures radicales qui s’imposent.
L’EXPOSITION DES 33
Nous avons promis do revenir sur cette manifestation essentiellement
originale. dont nous avons dit, on quelques mots, le vil'succès. En effet,
les artistes qui prennent part à l’exposition dite des 33 sont tous doués,
sinon d'un talent, du moins d’une ambition très personnelle. Certains
d’entre eux justifient une telle ambition. D'autres s'efforcent de dégager
leur « formule » indépendante, mais n’ont pu encore rompre avec cer-
taines attaches, (..est qy on n arrive pas aisément à n’imiter personne !
Il y a certainement un peu de-ta manière de M. Puvis de Chavannes
dans la. peinture1 de .M. Ary Itenan, par exemple, et d’autres maîtres
pourraient également revendiquer leur part dans les « audaces » de cer-
tains autres Irenle-trois que nous croyons inutile de nommer.
Parmi res artistes, jeunes pour la plupart, MM. Har.au et Lehourg se
distinguent par une entière liberté- d'interprétation. De même, MM. Mau-
rice Eliot. Eaurent Desrousseaux, Moreau - Xelaton s'affirment dans des
genres divers et se fortifient eu des positions conquises à la seule force
du talent.
M. Planche, dont les portraits ont rie remarqués, au Salon ou ailleurs,
pour leurs délicatesses de tous, pour leur harmonie voilée, si séduisante,
aborde la nature morte avec M"»' Annye Ayrton, et M. Zakarian — deux
peintres connus et classés. La encore, M. Planche garde ses préférences
et ses exquisités de coloriste discret.
Un peintre étranger, qui est surtout étrange, M. Klmopff, se réclame
de l'école psychique. Il dédaigne l’art accessible-. Il est littéraire quand
même. M. Eugène Carrière voit l'humanité, la nature, les êtres et les
choses, sous un angle spécial. Déjà sa force.
MM. Dauphin, Reine Uillotte, MID Louise Breslau, M. Friant, peignent
sincèrement, fidèlement, paysages et ligures, et, doués, eux aussi, d’une
vision intense, poursuivent, ici encore, le cours de leurs progrès constants.
Nos Illustrations
Nous avons, il y a déjà longtemps, exprimé notre opinion, qui s’est
trouvée ratifiée par I unanimité de nos confrères, sur les deux ouvrages
exposés au Salon de INNS par M. Poil. Tout en rendant justice au tableau
que nous publions aujouni hui, intitulé ; .4u trot! nous reconnaissions plus
de maîtrise, mm plus haute expression d’art dans Monda Lomé trie, dont
I .1 rl j ronrons a donne une reproduction dans son numéro exceptionnel.
II n’en faudrait pas conclure que Ah trot ! fût une œuvre inférieure ; c’est
au contraire un des beaux « morceaux de nature » que nous ait donnés
h1 peintre de VInondation, de la Guerre et de tant d'autres pages de
premier ordre. Mais on y cherche en vain cette sérénité du grand stvle
( 111 i ennoblissait Manda Lame trie.
La Famille de pêcheurs normands en Basse-Seine, par M. Bouchor,
Un hanc d'attente à la Clinique, par M. Perrandeau, ont également mar-
qué- au Salon eu des genres bien opposés, il est vrai. Mais c’est le privi-
lège du talent de .s’affirmer malgré la banalité ou la vulgarité, parfois
btutale, du sujet.
--- y--nrVai--—.------
Jtchos ^Artistiques
*
Nous apprenons avec le plus profond chagrin la mort de Eugène Lavîeille,
l'éminent paysagiste, le « peintre de la nuit ». Nous parlerons, dimanche pro-
chain,, de son couvre admirable et de son non moins admirable caractère.
X
Le Salon de 18S9 ouvrira irrévocablement le 1er mai.
X
Le délai primitivement fixé pour le dépôt des ouvrages destinés à l’Exposi-
tion universelle, section des Beaux-Arts, est prolongé de vingt-cinq jours. Les
artistes pourront donc, faire enregistrer leurs oeuvres, au Palais des Champs-
Elysées, du .*> janvier au 15 février.
Le même délai est applicable aux ouvrages présentés pour la section interna-
tionale par les artistes étrangers dont le pays n'est, pas représenté par un com-
missariat général ou par un comité national,
X
A la liste des distinctions accordées à l'occasion du jour de l’an, que nous
avons publiée, il convient d’ajouter le nom de M. Vigneron, le sympathique
commissaire délégué de la Société des artistes français, nommé officier de
l'Instruction publique, et ceux de MM. Luc-Olivier Merson, Gabriel Ferrieiy
Desbaves, Schommer, Inja.lbert, Bernard Steüer, Louis Gautier, Mme$ Leroy-
d’Etioiles, Giraud-Bartole, artistes peintres ou sculpteurs, Roger Milès, critique
d'art, et Georges Nazirn (M. Mazinghien), l’auteur du Jockey et du Ténor, etc,,
nommés officiers d’Âcadémie.
Le Gérant : S1LVESTRE
Paris, — Glyptographie SILVESTRE & G", rue Oberkampf, 97
LES DANGERS D’INCENDIE AU MUSÉE DU LOUVRE
Il y a des questions qui reviennent périodiquement sous la
plume du chroniqueur : parmi celles-là, figure la question des
dangers d’incendie au Louvre.
11 ne se passe guère d’années sans qu’un conservateur, un mi-
nistre, ou un gardien desalle, ne commettequelque imprudence de
nature à réveiller les inquiétudes de la presse et du public. Qu’ar-
rive-t-il alors ? Durant une semaine, les journaux publient de
virulents articles où ils disent leur fait au ministre, au conserva-
teur et même au gardien. Si le Louvre brûlait !... Tel est le cri |
d’alarme qui retentit d’un bout de Paris à l’autre. Ces articles
demeurent sans réponse, et, la semaine suivante, les inquiétudes
se rendorment de nouveau . Ln vérité, le chroniqueur parisi i I
bon caractère !
Il v avait donc près d’un an qu’on n’avait parlé de l’incendie
possible, de la destruction de nos collections nationales, lorsque,
la semaine dernière, le Temps a ravivé toutes les angoisses en
apprenant à ses lecteurs des choses absolument invraisemblables,
et cependant parfaitement vraies :
« Les lampes électriques qui échurent la place du Carrousel,
dit notre confrère, sont alimentées |for une machine à vapeur qui
se trouvait, il v a quelques mois à peine, sur l’emplacement des
Tuileries, à coté des baraquements des postes. Depuis la démo-
lition de toutes les constructions qui encombraient et déparaient
la place, cette machine à vapeur a été transportée dans le sous-
sol du Louvre, au-dessous de cette salle des Ltats oit doit être
organisé le musée de la Révolution. Plie est une cause d’incendie
pour la partie du palais oit sont installés, dans des cloisonne-
ments de sapin, divers bureaux de la Préfecture de la Seine, et
son établissement est d’autant plus regrettable que, au-dessus
d'elle, se trouvent un poste de gardes républicains, des écuries,
des magasins à fourrages, un poste de sapeurs-pompiers. Plus
loin, dans certaines salles, qui, jusqu’à ce moment, étaient restées
libres, on a accumulé un matériel scolaire.énorme très combus-
tible, comprenant des pupitres, des tables, des chaises. »
Ainsi, on n’a rien négligé de ce qui pouvait augmenter les
chances d’incendie ! Peut-être quelques tonneaux de pétrole, une
ou deux caisses de produits chimiques variés, eussent-ils été né-
cessaires pour compléter l’assortiment. C’est sans doute un oubli
que l’administration réparera bientôt.
X'est-ce pas que l’on croit réver en lisant cela ? Ht il semble
que toute la France va s’émouvoir, que le monde des amateurs
d'art va se porter en masse au Carrousel, cifin de procéder par la
force au déblayage de ce sous-sol infernal.
Lh bien ! non. C’est tout naturellement que le public prend j
ces révélations, et le grave journal croit avoir assez fait pour son
pavs en ajoutant :
« Ce n’est pas sans inquiétude (sic) qu’on songe qu’il suffirait
' une imprudence commise par l’un des hommes occupés dans
ces postes ou dans ces écuries— sans parler du danger permanent
que présente le voisinage d’une machine à vapeur — pour com-
promettre les merveilleuses collections du Louvre !
» Il ne faut pas croire pourtant que les administrations compé-
tentes ne se soient pas préoccupées de cette situation. Depuis le
décret du 26 juin 1883, qui ordonnait que le pavillon de Flore et
les divers locaux du Louvre, actuellement affectés à la préfecture
de la Seine, fussent remis à l’administration des Beaux-Arts, les
ministres qui se sont succédé à la rue de Grenelle n’ont cessé d’en
revendiquer la possession et, afin de couvrir leur responsabilité,
de dénoncer les causes d’incendie accumulées dans le Louvre.
« L’aménagement tout récent de la machine à vapeur sous la
salle des Etats a été, croyons-nous, l’occasion d’une nouvelle ré-
clamation. Néanmoins, rien n’annonce que ces locaux affectés
désormais aux Beaux-Arts doivent leur être prochainement remis.
Le Préfet de la Seine n’a pas déménagé, les gardes républicains,
les sapeurs-pompiers et les palefreniers continuent d’y vivre en
paix et la machine d’y tourner ses roues. »
Les administrations « compétentes » s’en sont tellement
« préoccupées »,de ce danger terrible, qu’elles le laissent parfaite-
ment subsister. Hier encore, M. Lockroy, après une visite à la
Bibliothèque nationale, se déclarait « entièrement satisfait ». Pro-
bablement qu’à la suite d’une visite au Louvre, M. le ministre se
déclarerait ravi.
Nous sommes d’humeur moins accommodante, et nous som-
mes bien résolus à réclamer de l’administration « compétente »,
jusqu’à complète satisfaction, lesmesures radicales qui s’imposent.
L’EXPOSITION DES 33
Nous avons promis do revenir sur cette manifestation essentiellement
originale. dont nous avons dit, on quelques mots, le vil'succès. En effet,
les artistes qui prennent part à l’exposition dite des 33 sont tous doués,
sinon d'un talent, du moins d’une ambition très personnelle. Certains
d’entre eux justifient une telle ambition. D'autres s'efforcent de dégager
leur « formule » indépendante, mais n’ont pu encore rompre avec cer-
taines attaches, (..est qy on n arrive pas aisément à n’imiter personne !
Il y a certainement un peu de-ta manière de M. Puvis de Chavannes
dans la. peinture1 de .M. Ary Itenan, par exemple, et d’autres maîtres
pourraient également revendiquer leur part dans les « audaces » de cer-
tains autres Irenle-trois que nous croyons inutile de nommer.
Parmi res artistes, jeunes pour la plupart, MM. Har.au et Lehourg se
distinguent par une entière liberté- d'interprétation. De même, MM. Mau-
rice Eliot. Eaurent Desrousseaux, Moreau - Xelaton s'affirment dans des
genres divers et se fortifient eu des positions conquises à la seule force
du talent.
M. Planche, dont les portraits ont rie remarqués, au Salon ou ailleurs,
pour leurs délicatesses de tous, pour leur harmonie voilée, si séduisante,
aborde la nature morte avec M"»' Annye Ayrton, et M. Zakarian — deux
peintres connus et classés. La encore, M. Planche garde ses préférences
et ses exquisités de coloriste discret.
Un peintre étranger, qui est surtout étrange, M. Klmopff, se réclame
de l'école psychique. Il dédaigne l’art accessible-. Il est littéraire quand
même. M. Eugène Carrière voit l'humanité, la nature, les êtres et les
choses, sous un angle spécial. Déjà sa force.
MM. Dauphin, Reine Uillotte, MID Louise Breslau, M. Friant, peignent
sincèrement, fidèlement, paysages et ligures, et, doués, eux aussi, d’une
vision intense, poursuivent, ici encore, le cours de leurs progrès constants.
Nos Illustrations
Nous avons, il y a déjà longtemps, exprimé notre opinion, qui s’est
trouvée ratifiée par I unanimité de nos confrères, sur les deux ouvrages
exposés au Salon de INNS par M. Poil. Tout en rendant justice au tableau
que nous publions aujouni hui, intitulé ; .4u trot! nous reconnaissions plus
de maîtrise, mm plus haute expression d’art dans Monda Lomé trie, dont
I .1 rl j ronrons a donne une reproduction dans son numéro exceptionnel.
II n’en faudrait pas conclure que Ah trot ! fût une œuvre inférieure ; c’est
au contraire un des beaux « morceaux de nature » que nous ait donnés
h1 peintre de VInondation, de la Guerre et de tant d'autres pages de
premier ordre. Mais on y cherche en vain cette sérénité du grand stvle
( 111 i ennoblissait Manda Lame trie.
La Famille de pêcheurs normands en Basse-Seine, par M. Bouchor,
Un hanc d'attente à la Clinique, par M. Perrandeau, ont également mar-
qué- au Salon eu des genres bien opposés, il est vrai. Mais c’est le privi-
lège du talent de .s’affirmer malgré la banalité ou la vulgarité, parfois
btutale, du sujet.
--- y--nrVai--—.------
Jtchos ^Artistiques
*
Nous apprenons avec le plus profond chagrin la mort de Eugène Lavîeille,
l'éminent paysagiste, le « peintre de la nuit ». Nous parlerons, dimanche pro-
chain,, de son couvre admirable et de son non moins admirable caractère.
X
Le Salon de 18S9 ouvrira irrévocablement le 1er mai.
X
Le délai primitivement fixé pour le dépôt des ouvrages destinés à l’Exposi-
tion universelle, section des Beaux-Arts, est prolongé de vingt-cinq jours. Les
artistes pourront donc, faire enregistrer leurs oeuvres, au Palais des Champs-
Elysées, du .*> janvier au 15 février.
Le même délai est applicable aux ouvrages présentés pour la section interna-
tionale par les artistes étrangers dont le pays n'est, pas représenté par un com-
missariat général ou par un comité national,
X
A la liste des distinctions accordées à l'occasion du jour de l’an, que nous
avons publiée, il convient d’ajouter le nom de M. Vigneron, le sympathique
commissaire délégué de la Société des artistes français, nommé officier de
l'Instruction publique, et ceux de MM. Luc-Olivier Merson, Gabriel Ferrieiy
Desbaves, Schommer, Inja.lbert, Bernard Steüer, Louis Gautier, Mme$ Leroy-
d’Etioiles, Giraud-Bartole, artistes peintres ou sculpteurs, Roger Milès, critique
d'art, et Georges Nazirn (M. Mazinghien), l’auteur du Jockey et du Ténor, etc,,
nommés officiers d’Âcadémie.
Le Gérant : S1LVESTRE
Paris, — Glyptographie SILVESTRE & G", rue Oberkampf, 97