L’ART FRANÇAIS
viève, l’abbaye Saint-Germain, l’ancien Palais de justice, Saint-
Jean-en-Grève, les Innocents, les Cordeliers, les Bernardins, les
cabarets des Porcherons et du faubourg Saint-Antoine, les jardins
suspenduskde la Chaussée-d’Antin, l'intérieur et l’extérieur de la
Bastille, les vieilles maisons sur la Seine, entre lePont-au-Change
et le pont Notre-Dame, les incendies de l’Opéra, du Palais-
Royal, du Palais de Justice et de l’Hôtel-Dieu, etc., etc.
Parmi les estampes de cette collection, deux mille pièces
choisies sont venues enrichir les cartons du musée Carnavalet.
Entre autres raretés, il faut citer le Pont-Neuf', de la Belle (épreuve
avant le coq), F Entrée de la reine Christine à ‘Paris, la Chapelle sou-
terraine de Montmartre, la ‘Procession de la Ligue,
Si le musée a vu s’augmenter ses collections, la bibliothèque
n’a pas été négligée.
La famille de M. Léon Lubat, ancien archiviste de la préfec-
ture de police, a cédé à la Ville Y Inventaire general des personnes
incarcérées à‘Paris pendant, la Pfvolution, document unique où
l’on trouve les noms de tous les détenus, de tous les suspects, la
date et le motif de leur arrestation, leurs diverses translations et
les jugements qui les ont absous ou condamnés.
A la vente Bossuet, la bibliothèque a acheté de nombreux
statuts de corporations d’arts et métiers, des pièces sur les entrées
solennelles et fêtes publiques et des dossiers sur les églises et
communautés. Ensemble six cents articles parmi lesquels deux
surtout méritent une mention hors ligne :
Le Livre des ordonnances de la juridiction de la prévôté des mar-
chands, gothique de 1528, avec les nombreuses figures sur bois
enluminées du temps.
La Fie de saint Eloi, par Saint-Ouen, beau manuscrit à minia-
ture du XVe siècle, qui donne de précieux renseignements sur le
Paris mérovingien, et la légende locale du ministre de Dagobert.
Le département des sculptures s’est enrichi d’une pièce extrê-
mement intéressante provenant du dépôt des marbres.
C’est le buste de la reine Marie-Amélie par Antonin Moine,
qui a figuré au Salon de 1833.
Nos Illustrations
l’union des femmes artistes.
Nous n’avons [tu qu’indiquer, dans un premier article, quelques-unes
des œuvres intéressantes exposées au Palais de l’Industrie. Nos lecteurs
trouveront, dans le présent numéro de Y Art français, la reproduction du
Portrait de Mlle Amélie Beaury-Saurel, par elle-même, à cette même
place où nous donnions, dernièrement, le Portrait de Mlle Berthe S.,
par Mme Le Fustec. Ils auront également sous les yeux : Dans la basse-
cour, par Mme Virginie Demont—Breton ; Etude, par Mme Esther
Huillard ; Bêlai de chien, par Mlle Louise Lalande; le Nourrisson, par
Mlle Fannv Duncan ; Une Halle, par Mme Peyi ol-Bonlieur ; Marée basse,
par Mme Elodie La Villettc ; A Saint-Valéry-en-Caux, par Mme Marie
Brodbeek ; Etude d'après nature, par Mme Marguerite Turner.
Nous n’avons jamais autant regretté l'exiguïté de notre cadre. En effet,
nous aurions voulu reproduire aussi les charmants envois de fleurs de
Mme Matikle Martin, Glaïeuls et Iloses, où se révèle un véritable tempé-
rament de coloriste ; des fleurs encore de Mmes Héberl-Stevens, Marie
Adrien, Winaretta Singer, Jehanne Mazeline, Louise de (îoussaincourt :
les belles natures mortes de Mmes Gastagnnry-Vitenu, Alice Uonner ; l’elé-
gante ligure, d’un si noble style, que Mlle Joséphine Houssay intitule :
Une suivante de Diane ; les Pivoines et fris et les Œillets d’une jeune
artiste dont chaque nouvelle exposition marque un progrès sensible :
Mlle Clémence Manceau; les études si expressives deMme deLoghadès; les
jolies aquarelles de Mme Cécile Chennevièrcs ; les envois remarqués de
.Mmes Marguerite Pillini, Adrien Lavieille, Baubry-Vaillant, B-œria-Blanc,
Louise Mercier, Lee-Robbins, Rose Leigli, Anna Bilinska, etc.
En sculpture, nous ne pouvons reproduire que le Buste de M. Lcdrain,
le savant qui a su, selon la piquante expression d’Arsène Alexandre,
« refaire une virginité à la Bible ». Ce buste plein de caractère est dû au
ciseau de Mme Martiu-Goutan.
jvcHOs Artistiques
La séance de réception de M. Jules Claretie a l'Académie française, qui a
eu lieu le jeudi 21 février, a été particulièrement brillante. C’est, comme on
sait, M. Renan qui était chargé de répondre au récipiendaire et les deux
orateurs ont fait assaut d'esprit et* d’originalité.
Le defaut d'espace seul nous empêche de citer ici les principaux passages
des deux admirables discours de MM. Claretie et Renan.
X
Nous avions déjà les Aquarelliste, les Pastellistes, les Peintres-Graveurs.
Nous allons avoir les 1- usimisles. Lue nouvelle société se forme, eu cltet, pour
mettre en lumière les ouvrages des maîtres du fusain.
X
Lue exposition rétrospeclive d'objets d’art a été inaugurée dans les salons de
la mairie du .‘P arrondissement.
f.e produit île l'exposition sera affecté à la caisse des écoles de cet arrondis-
someir. Lite durera jusqu'au 31 mars prochain. La salle des Fêtes et le cou-
loir adjacent sont décorés de tapisseries provenant du Mobilier national, qui,
d’ailleurs, a prêté beaucoup d’autres objets, t,'exposition se compose notam-
ment de eoll'rets damasquinés et marquetés, pendules, cartels, de riches
éventails et plastrons de dames de l'époque île Heiîri II à Louis XV. Y figu-
rent aussi les berceaux du roi de Rome et du duc de Bordeaux.
Le plus grand nombre des œuvres exposées a été libéralement prêté par de
généreux collectionneurs : Mme Cosson, Mlle Grandchamp, MM. Scligmann,
Stcttiner, Siebel, du Sartel. Roblot, etc.
X
Deux autres expositions se sont ouvertes cette semaine : ('.elle des œuvres
de M. Stott, dans les salons Durand-Ruel et celle des aquarelles et croquis de
voyages de M. Gaston Roullet, dans la galerie Georges Petit.
X
La direction du musée de Clmiy vient d'exposer la porte de la maison de la
rue de la Croix-île-Fer, à Rouen, dont il possédait déjà la cheminée et le
plafond.
Cette porte est accompagnée de son huisserie d'encadrement; qui l’enve-
loppe, ainsi que de son couronnement formé de panneaux séparés par des
pilastres, le tout couvert de sculptures d'ornement; un grand bas-relief repré-
sentant le Triomphe de Diane est sculpté dans le bois de son unique vantail,
f.e revers, qui formait un autre motif absolument, indépendant et. représentait
Hercule combattant le lion, a pu être détaché et exposé de l'autre côté de la
cheminée en pendant à la face antérieure, l u trumeau compost; de panneaux
séparés par des pilastres qui servait de revers à celui de celte face est place
au-dessus de ce dernier. Ces deux œuvres importantes des commencements du
seizième siècle accompagnent ainsi la cheminée et le plafond qni._proviennent
d une même maison et forment un ensemble aujourd'hui complet.
X
M. Cliapu termine, en ce moment la maquette du monument de Flaubert
destiné a être placé sur l’une des portes du Musée du Rouen. Ce monument,
qui sera exécuté en iqarbie, se compose du médaillon de Flaubert, sculpté
dans un rocher,, au bas duquel sont gravés les titres desos œuvres principales.
Au premier plan, à gauche, une femme est assise sur la margelle d’un puits ;
sa main droite tient une plume; sur ses genoux un maim'-'-'if est ouvert; 1111
miroir est tombé à ses pieds.
X
La commission spéciale, instituée, par M. Antonin Proust, vient, de répartir
entre les critiques qui en font partit1 les divers chapitres du catalogue de l’ex-
position dos Beaux-Arts, de 18X9. M. Paul Jlanlz a été chargé de l'introduction.
M. de Fourcaud traitera la peinture d'histoire, M. Maurice Hamel le poitrail,
M. Gustave Geffroy, le genre (‘t les mœurs, M. André' Michel, le paysage,
M. Arsène Alexandre, les dessins, etc.; JL Armand Dayot, la caricature, JL
Henry Fouquier, la sculpture, Jl. Roger Marx, la gravure on médailles, JI. Louis
Gonzc l’arcliitccmre, JI. de Lostalot, l’estampe.
Parmi les grandes 1 eproductions qui doivent 01 lier l’ouvrage, nous citerons :
la Psyché, de Pajou, la Diane, de lloudou ; les Bas-reliefs du tombeau du
yénéral Cobert, de David d’Angers ; le Maréchal Ne y, de Rude ; le Centaure
cl le J.apillte, de llarye ; la Fontaine, de Carpeaux ; la Charité, de JI. P. Du-
bois ; la IFonte, de Jl. Falguière ; le Gloria Vu-lis, de M. Mereié ; le Baiser, de
J!. Rodin ; Mirabeau et le marquis de Dreux- llrézé, de JL Raton. Pour la
peinture, nous eitemus de même : 1 Officier de chasseurs charyeanl, de Gé-
ricault, gravé par JL Courtry ; le Christ., de Prudlion, gravé par JL Gaujoan ;
J'Entrée des croisés à Constantinople, de F. Delacroix, gravé par M. Rracque-
mond ; le Soir, de Th. Rousseau; VEcluse, de Daubigny g le Concert en plein
air, de Corot ; Les Environs de Soulhamplon, de Jl. .Iules Dupré ; le Portrait
de Mm‘ de Colonne, par Ricard ; Y Homme tï la fenêtre, de JJ. Jfeissonier,
etc., etc.
C’est ce volume qui sera intitulé ; Y Art Français de 1780 à 1880.
X
La llevuc de l'Art chrétien annonce la découverte toute récente dans un
manuscrit de Rotnbold de Roppière, du lieu de naissance de Jlemling, qui
serait Mayence, et de la date de sa mort : Il août 1494.
Le Gérant : SILVESTRE
Paris. — Glyptograpliic SILVESTRE i C'% rue Olicitiampf,' D7
viève, l’abbaye Saint-Germain, l’ancien Palais de justice, Saint-
Jean-en-Grève, les Innocents, les Cordeliers, les Bernardins, les
cabarets des Porcherons et du faubourg Saint-Antoine, les jardins
suspenduskde la Chaussée-d’Antin, l'intérieur et l’extérieur de la
Bastille, les vieilles maisons sur la Seine, entre lePont-au-Change
et le pont Notre-Dame, les incendies de l’Opéra, du Palais-
Royal, du Palais de Justice et de l’Hôtel-Dieu, etc., etc.
Parmi les estampes de cette collection, deux mille pièces
choisies sont venues enrichir les cartons du musée Carnavalet.
Entre autres raretés, il faut citer le Pont-Neuf', de la Belle (épreuve
avant le coq), F Entrée de la reine Christine à ‘Paris, la Chapelle sou-
terraine de Montmartre, la ‘Procession de la Ligue,
Si le musée a vu s’augmenter ses collections, la bibliothèque
n’a pas été négligée.
La famille de M. Léon Lubat, ancien archiviste de la préfec-
ture de police, a cédé à la Ville Y Inventaire general des personnes
incarcérées à‘Paris pendant, la Pfvolution, document unique où
l’on trouve les noms de tous les détenus, de tous les suspects, la
date et le motif de leur arrestation, leurs diverses translations et
les jugements qui les ont absous ou condamnés.
A la vente Bossuet, la bibliothèque a acheté de nombreux
statuts de corporations d’arts et métiers, des pièces sur les entrées
solennelles et fêtes publiques et des dossiers sur les églises et
communautés. Ensemble six cents articles parmi lesquels deux
surtout méritent une mention hors ligne :
Le Livre des ordonnances de la juridiction de la prévôté des mar-
chands, gothique de 1528, avec les nombreuses figures sur bois
enluminées du temps.
La Fie de saint Eloi, par Saint-Ouen, beau manuscrit à minia-
ture du XVe siècle, qui donne de précieux renseignements sur le
Paris mérovingien, et la légende locale du ministre de Dagobert.
Le département des sculptures s’est enrichi d’une pièce extrê-
mement intéressante provenant du dépôt des marbres.
C’est le buste de la reine Marie-Amélie par Antonin Moine,
qui a figuré au Salon de 1833.
Nos Illustrations
l’union des femmes artistes.
Nous n’avons [tu qu’indiquer, dans un premier article, quelques-unes
des œuvres intéressantes exposées au Palais de l’Industrie. Nos lecteurs
trouveront, dans le présent numéro de Y Art français, la reproduction du
Portrait de Mlle Amélie Beaury-Saurel, par elle-même, à cette même
place où nous donnions, dernièrement, le Portrait de Mlle Berthe S.,
par Mme Le Fustec. Ils auront également sous les yeux : Dans la basse-
cour, par Mme Virginie Demont—Breton ; Etude, par Mme Esther
Huillard ; Bêlai de chien, par Mlle Louise Lalande; le Nourrisson, par
Mlle Fannv Duncan ; Une Halle, par Mme Peyi ol-Bonlieur ; Marée basse,
par Mme Elodie La Villettc ; A Saint-Valéry-en-Caux, par Mme Marie
Brodbeek ; Etude d'après nature, par Mme Marguerite Turner.
Nous n’avons jamais autant regretté l'exiguïté de notre cadre. En effet,
nous aurions voulu reproduire aussi les charmants envois de fleurs de
Mme Matikle Martin, Glaïeuls et Iloses, où se révèle un véritable tempé-
rament de coloriste ; des fleurs encore de Mmes Héberl-Stevens, Marie
Adrien, Winaretta Singer, Jehanne Mazeline, Louise de (îoussaincourt :
les belles natures mortes de Mmes Gastagnnry-Vitenu, Alice Uonner ; l’elé-
gante ligure, d’un si noble style, que Mlle Joséphine Houssay intitule :
Une suivante de Diane ; les Pivoines et fris et les Œillets d’une jeune
artiste dont chaque nouvelle exposition marque un progrès sensible :
Mlle Clémence Manceau; les études si expressives deMme deLoghadès; les
jolies aquarelles de Mme Cécile Chennevièrcs ; les envois remarqués de
.Mmes Marguerite Pillini, Adrien Lavieille, Baubry-Vaillant, B-œria-Blanc,
Louise Mercier, Lee-Robbins, Rose Leigli, Anna Bilinska, etc.
En sculpture, nous ne pouvons reproduire que le Buste de M. Lcdrain,
le savant qui a su, selon la piquante expression d’Arsène Alexandre,
« refaire une virginité à la Bible ». Ce buste plein de caractère est dû au
ciseau de Mme Martiu-Goutan.
jvcHOs Artistiques
La séance de réception de M. Jules Claretie a l'Académie française, qui a
eu lieu le jeudi 21 février, a été particulièrement brillante. C’est, comme on
sait, M. Renan qui était chargé de répondre au récipiendaire et les deux
orateurs ont fait assaut d'esprit et* d’originalité.
Le defaut d'espace seul nous empêche de citer ici les principaux passages
des deux admirables discours de MM. Claretie et Renan.
X
Nous avions déjà les Aquarelliste, les Pastellistes, les Peintres-Graveurs.
Nous allons avoir les 1- usimisles. Lue nouvelle société se forme, eu cltet, pour
mettre en lumière les ouvrages des maîtres du fusain.
X
Lue exposition rétrospeclive d'objets d’art a été inaugurée dans les salons de
la mairie du .‘P arrondissement.
f.e produit île l'exposition sera affecté à la caisse des écoles de cet arrondis-
someir. Lite durera jusqu'au 31 mars prochain. La salle des Fêtes et le cou-
loir adjacent sont décorés de tapisseries provenant du Mobilier national, qui,
d’ailleurs, a prêté beaucoup d’autres objets, t,'exposition se compose notam-
ment de eoll'rets damasquinés et marquetés, pendules, cartels, de riches
éventails et plastrons de dames de l'époque île Heiîri II à Louis XV. Y figu-
rent aussi les berceaux du roi de Rome et du duc de Bordeaux.
Le plus grand nombre des œuvres exposées a été libéralement prêté par de
généreux collectionneurs : Mme Cosson, Mlle Grandchamp, MM. Scligmann,
Stcttiner, Siebel, du Sartel. Roblot, etc.
X
Deux autres expositions se sont ouvertes cette semaine : ('.elle des œuvres
de M. Stott, dans les salons Durand-Ruel et celle des aquarelles et croquis de
voyages de M. Gaston Roullet, dans la galerie Georges Petit.
X
La direction du musée de Clmiy vient d'exposer la porte de la maison de la
rue de la Croix-île-Fer, à Rouen, dont il possédait déjà la cheminée et le
plafond.
Cette porte est accompagnée de son huisserie d'encadrement; qui l’enve-
loppe, ainsi que de son couronnement formé de panneaux séparés par des
pilastres, le tout couvert de sculptures d'ornement; un grand bas-relief repré-
sentant le Triomphe de Diane est sculpté dans le bois de son unique vantail,
f.e revers, qui formait un autre motif absolument, indépendant et. représentait
Hercule combattant le lion, a pu être détaché et exposé de l'autre côté de la
cheminée en pendant à la face antérieure, l u trumeau compost; de panneaux
séparés par des pilastres qui servait de revers à celui de celte face est place
au-dessus de ce dernier. Ces deux œuvres importantes des commencements du
seizième siècle accompagnent ainsi la cheminée et le plafond qni._proviennent
d une même maison et forment un ensemble aujourd'hui complet.
X
M. Cliapu termine, en ce moment la maquette du monument de Flaubert
destiné a être placé sur l’une des portes du Musée du Rouen. Ce monument,
qui sera exécuté en iqarbie, se compose du médaillon de Flaubert, sculpté
dans un rocher,, au bas duquel sont gravés les titres desos œuvres principales.
Au premier plan, à gauche, une femme est assise sur la margelle d’un puits ;
sa main droite tient une plume; sur ses genoux un maim'-'-'if est ouvert; 1111
miroir est tombé à ses pieds.
X
La commission spéciale, instituée, par M. Antonin Proust, vient, de répartir
entre les critiques qui en font partit1 les divers chapitres du catalogue de l’ex-
position dos Beaux-Arts, de 18X9. M. Paul Jlanlz a été chargé de l'introduction.
M. de Fourcaud traitera la peinture d'histoire, M. Maurice Hamel le poitrail,
M. Gustave Geffroy, le genre (‘t les mœurs, M. André' Michel, le paysage,
M. Arsène Alexandre, les dessins, etc.; JL Armand Dayot, la caricature, JL
Henry Fouquier, la sculpture, Jl. Roger Marx, la gravure on médailles, JI. Louis
Gonzc l’arcliitccmre, JI. de Lostalot, l’estampe.
Parmi les grandes 1 eproductions qui doivent 01 lier l’ouvrage, nous citerons :
la Psyché, de Pajou, la Diane, de lloudou ; les Bas-reliefs du tombeau du
yénéral Cobert, de David d’Angers ; le Maréchal Ne y, de Rude ; le Centaure
cl le J.apillte, de llarye ; la Fontaine, de Carpeaux ; la Charité, de JI. P. Du-
bois ; la IFonte, de Jl. Falguière ; le Gloria Vu-lis, de M. Mereié ; le Baiser, de
J!. Rodin ; Mirabeau et le marquis de Dreux- llrézé, de JL Raton. Pour la
peinture, nous eitemus de même : 1 Officier de chasseurs charyeanl, de Gé-
ricault, gravé par JL Courtry ; le Christ., de Prudlion, gravé par JL Gaujoan ;
J'Entrée des croisés à Constantinople, de F. Delacroix, gravé par M. Rracque-
mond ; le Soir, de Th. Rousseau; VEcluse, de Daubigny g le Concert en plein
air, de Corot ; Les Environs de Soulhamplon, de Jl. .Iules Dupré ; le Portrait
de Mm‘ de Colonne, par Ricard ; Y Homme tï la fenêtre, de JJ. Jfeissonier,
etc., etc.
C’est ce volume qui sera intitulé ; Y Art Français de 1780 à 1880.
X
La llevuc de l'Art chrétien annonce la découverte toute récente dans un
manuscrit de Rotnbold de Roppière, du lieu de naissance de Jlemling, qui
serait Mayence, et de la date de sa mort : Il août 1494.
Le Gérant : SILVESTRE
Paris. — Glyptograpliic SILVESTRE i C'% rue Olicitiampf,' D7