L’ART FRANÇAIS
seule vérité. Et parce que Feyen-Perrin avait détaché sur l’em-
brun de l’Océan ces silhouettes de Bretonnes, Cancalaises ou
Granvillaises ; parce qu’il avait pu apprécier la beauté de la forme
humaine considérée isolément, en elle-même, et voir quel parti
était à en tirer, il advint qu’au peintre de la mer succéda un déli-
cat peintre de nu et un décorateur auquel le temps ne devait pas
être donné de réaliser son œuvre capitale, essentielle, cette inven-
tion charmante, la Voie lactée, que la ville de Paris ne sut pas rete-
nir pour décorer une de ses mairies, lors d’un concours récent. »
Armand Silvestre, dans une de ses dernières chroniques de
YEcho de Taris, dédiée à M. Charles Desfossez, décrit en ces
termes la Voie lactée.
« Sur un orbe immense, un vol éperdu de femmes, aux cheve-
lures flottantes, tourne en un cercle qui va se perdant dans l’azur
des nuits claires. Ces femmes sont des étoiles. Toutes sont mues
par une pensée ; toutes ont une âme. Celle-ci, dont la virginité
farouche semble pleine de fureur, hésite à s’élancer dans le vide,
mais une de ses sœurs, belle d’une beauté moins troublante,
cherche sa main pour l’entraîner. De son autre main tendue en
avant, comme pour nager dans l’espace, celle-là effleure la croupe
nacrée d’une troisième vagabonde, que relie, à une autre encore,
le geste affectueux effleurant la hanche. Une autre se présente de
face, étendue dans l’obliquité du rapide essor, la tête droite et
portant une torche de son bras levé ; enlaçant celle qui suit dont
la tête renversée s’enfonce sous l’angle du coude formant anse,
tandis que les fleurs d’une couronne brisée s’éparpillent autour de
son corps aérien.
» Et l’on devine que bien d’autres sont derrière elles, cycle
mystérieux que ferme une éternelle loi dans la sénérité résignée
du ciel. Et; sur cette conception stellaire d’un firmament peuplé
d’astres vivants, l’âme d’un poète s’est envolée, en même temps
que le pinceau d’un grand artiste se brisait. Car ce tableau que je
viens de décrire, d’après mes impressions personnelles, et l’admi-
rable description qu’en a donné Jules Breton, cette grande toile
inachevée qui figure à l’Ecole des Beaux-Arts, parmi celles que la
piété des amis de Feyen-Perrin a recueillies, fut l’œuvre dernière,
mais depuis longtemps rêvée,du peintre que la mort nous a pris ».
Ajoutons que cette Voie lactée, qui devait être réservée pour le
Salon de 1889, — du moins M. Eugène Feyen nous l’avait
affirmé,—figure avec honneur à l’exposition de l’Ecole des Beaux-
Arts.
Le catalogue de l’œuvre de Feyen-Perrin est précédé d’une
préface pour laquelle on a eu l’heureuse idée de faire appel à la
collaboration de MM. Jules Breton et Armand Silvestre.
-?• " Çe—- <»-— ---
L’ART A VERSAILLES
On vient de faire enfin sortir un peu de l’oubli, qui semblait régner sur elles,
les intéressantes peintures qui sont encastrées dans les murailles et les
boiseries des galeries et des salons de l’Hôtel de ville de Versailles. —-
Nous devons à M. Victor Bart, cette heureuse initiative.
Le style décoratif, gracieux, séduisant qui a pris naissance sous la
régence du duc d'Orléans, est devenu le style Louis XV; il a été poussé
jusqu’à la plus grande expansion par l’influence de la Pompadour ; c’est
de l’année 1724 que date la mise en place des jolis panneaux composés et
sculptés si finement, qui ornent la galerie municipale de Versailles. Citons
les peintures suivantes : le Château de Chambord, ïAncienne machine
de Marty, le Château de Madrid, le Château de Saint-Germain, Bacchus
et Ariane (Cazes), Renaud et Armide (de Pavanne), Vénus et Adonis
(Verdier), Méléagre et Atalante à la chasse (de Boulogne), les portraits de
l’Abbé Michel de l’Epée (Coupin de la Couperie), Le poète Ducis (Dücis
Louis), le MaréchalBerthier,prince de Wagram (Verdier),le Général Ho-
che (Gérard).Dans les salons voisins: Acis et Galathée surpris par Poly-
phème (de Troy), Diane et Endymion (Restout), Jupiter et Danaë (Stiémart),
L’amour combattant (Verdier), Jupiter et Antiope (Stiémart), Mercure
instruisant Vamour (Stiémart), La Léda du Corrège (Stiémart), Arion
sauvé par un dauphin (Coypel), Aurore et Céphale (Le Moine), Jupiter
changé en Diane et la nymphe Ccilisto, Zéphire et Flore (de Trov) Flore
et Zéphire (Coypel).
Samedi, il y avait réception du Conseil municipal, et toutes ces toiles
étaient très admirées.
—---r— $=-g--«----
jfCHOS ^Artistiques
Nous donnons à notre première page, une statue de M. Injalbert la
Douleur, qui a été très remarquée au dernier Salon.
Cette statue, d’un beau caractère et d’une facture très large, est destinée
à un tombeau.
X
La société libre des artistes français, dans sa dernière séance, a désigné
ses candidats aux élections du jury de peinture du Salon de 1889.
Voici les résultats du scrutin :
Votants : 136.
Ont obtenu : MM. Bonnat, 117 voix ; Jules Lefebvre, 114 ; Peîouze, 114;
Maignan, 113 ; Tony Robert Fleury, 113 ; Vayson, 113 ; Cormon, 111 ;
Guillemet, 111 ; Harpignies, 111 ; J.-P. Laurens, 111 ; Vollon, 110 ;
Benjamin Constant, 109 ; Carolus Duran, 109 ; Rapin, 109 ; Saintpierre’
109 ; Puvis de Ghavannes, 108 ; Bernier, 107 ; Busson, 107 ; Gabriel
Ferrier, 106 ; Ilenner, 106 ; Hector Leroux, 104 ; Pille, 104 ; Yon, 104 ;
Dagnan, 103 ; Luminais, iOO ; Lhermitte, 99 : De Wuillefroy, 99 ;
Rixens, 99 ; Collin (Raphaël), 95 ; Humbert, 94 ; Roll, 93 ; Léon Glaize’
92 ; Gervex, 85; Duez, 82 ; François Flammeng, 47 ; Albert Besnard, 42;
Laposfolet, 38 ; Dubufe, 36 ; Sauzai, 33 ; Pointelin, 30.
M. le Président proclame ces 40 élus candidats de la Société Libre.
Ont obtenu le plus de voix, ensuite : MM. Tattegrain, Thirion, Weerts,
19 ; Béraud, Bergeret, 18 ; Henri Lévy, Hermann-Léon, D. Rozier,
Quost, 17.
X
M. Jean-Paul Laurens a commencé les travaux de décoration de deux
grands salons de l’Hôtel de ville (en tout huit tableaux) : La revendication
des franchises communales depuis le xve siècle jusqu’à Louis XVI.
X
M. Bouguereàu vient de faire deux tableaux pour l'église Saint-Vincent-
de-Paul : VAnnonciation et le Christ rencontrant la Vierge.
Cette église possède déjà quatre toiles du même peintre :V Adoration des
bergers, Y Adoration des mages, la Visitation et la Fuite en Egypte.
X
Nous avons le regret d’apprendre la mort de Tambérlick, le grand
artiste lyrique, décédé le 13 mars, dans sa soixante-neuvième année.
On sait que Tambérlick était le beau-père de M. le docteur Galezonski,
le célèbre oculiste, auquel nous adressons l’expression de nos sincères
condoléances.
X
Un important concours artistique vient d’avoir lieu au ministère de
l’agriculture. Il s’agissait de choisir les modèles des objets d’art qui seront,
l’année prochaine, et pendant six autres années consécutives, distribués
comme prix d’honneur aux lauréats du concours général agricole.
Le jury, composé d’artistes connus : MM. Cliapu, Cain, Carrier-Belleuse,
Poilpot, Ponscarme, a terminé, avant-hier, ses opérations.
Parmi les nombreuses maquettes exposées, il en a accepté quatorze.
11 faut signaler, dans le nombre, une œuvre présentée par le sculpteur
Gaudez. Cette œuvre, qui constituait la pièce principale du concours, est
intitulée la Puix■ ; elle sera attribuée au grand prix d’honneur de la section
des bœufs.
X
L’Union artistique du Nord organise deux expositions qui auront suc-
cessivement lieu au palais Rameau, à Lille, et dont la durée sera de un
mois pour chacune.
La première sera consacrée aux œuvres des artistes du Nord qui ont
vécu au xvui0 siècle et comprendra principalement celles des Antoine
Watteau, Louis Watteau, François Watteau, Pater, Donvé, Boilly, Van
Blarenberghe, etc. Elle s’ouvrira le 30 mars.
La sèconde ne comprendra que des œuvres contemporaines, aquarelles,
pastels, dessins et gravures. Elle s’ouvrira le 7 juillet.
A cette occasion, la Société offrira à chacun de ses membres une très
belle estampe inédite de M. Alphonse Leroy : Le Voyage à Cythère, d’a-
près Antoine Watteau, musée du Louvre.
X
La Société de Topographie de France, doit prendre une large part à
l’Exposition universelle de 1889, dans la classe XVI, M. de GatineS, pré-
sident de l’Exp isition de la Société de Topographie, a réservé en empla-
cement très bien exposé pour les artistes ayant travaillé dans des pays
lointains et d’exploration dans nos colonies, et qui pourraient envoyer soit
des études de types d’hommes (peinture, scu/pture, moulage), de costumes ;
des tableaux d’intérieurs, de mœurs et coutumes ; soit des vues panora-
miques et orographiques, des paysages d’ensemble donnant le caractère et
l’aspect des contrées. Nous engageons ces artistes à adresser, dans le plus
bref délai, leur demande, 22, rue Vintimille, à M. de Gatines.
Le Gérant : SILVESTRE
Paris, — Glyplograpliic SILVESTRE & G,c, rue Obcrkampf, 07
seule vérité. Et parce que Feyen-Perrin avait détaché sur l’em-
brun de l’Océan ces silhouettes de Bretonnes, Cancalaises ou
Granvillaises ; parce qu’il avait pu apprécier la beauté de la forme
humaine considérée isolément, en elle-même, et voir quel parti
était à en tirer, il advint qu’au peintre de la mer succéda un déli-
cat peintre de nu et un décorateur auquel le temps ne devait pas
être donné de réaliser son œuvre capitale, essentielle, cette inven-
tion charmante, la Voie lactée, que la ville de Paris ne sut pas rete-
nir pour décorer une de ses mairies, lors d’un concours récent. »
Armand Silvestre, dans une de ses dernières chroniques de
YEcho de Taris, dédiée à M. Charles Desfossez, décrit en ces
termes la Voie lactée.
« Sur un orbe immense, un vol éperdu de femmes, aux cheve-
lures flottantes, tourne en un cercle qui va se perdant dans l’azur
des nuits claires. Ces femmes sont des étoiles. Toutes sont mues
par une pensée ; toutes ont une âme. Celle-ci, dont la virginité
farouche semble pleine de fureur, hésite à s’élancer dans le vide,
mais une de ses sœurs, belle d’une beauté moins troublante,
cherche sa main pour l’entraîner. De son autre main tendue en
avant, comme pour nager dans l’espace, celle-là effleure la croupe
nacrée d’une troisième vagabonde, que relie, à une autre encore,
le geste affectueux effleurant la hanche. Une autre se présente de
face, étendue dans l’obliquité du rapide essor, la tête droite et
portant une torche de son bras levé ; enlaçant celle qui suit dont
la tête renversée s’enfonce sous l’angle du coude formant anse,
tandis que les fleurs d’une couronne brisée s’éparpillent autour de
son corps aérien.
» Et l’on devine que bien d’autres sont derrière elles, cycle
mystérieux que ferme une éternelle loi dans la sénérité résignée
du ciel. Et; sur cette conception stellaire d’un firmament peuplé
d’astres vivants, l’âme d’un poète s’est envolée, en même temps
que le pinceau d’un grand artiste se brisait. Car ce tableau que je
viens de décrire, d’après mes impressions personnelles, et l’admi-
rable description qu’en a donné Jules Breton, cette grande toile
inachevée qui figure à l’Ecole des Beaux-Arts, parmi celles que la
piété des amis de Feyen-Perrin a recueillies, fut l’œuvre dernière,
mais depuis longtemps rêvée,du peintre que la mort nous a pris ».
Ajoutons que cette Voie lactée, qui devait être réservée pour le
Salon de 1889, — du moins M. Eugène Feyen nous l’avait
affirmé,—figure avec honneur à l’exposition de l’Ecole des Beaux-
Arts.
Le catalogue de l’œuvre de Feyen-Perrin est précédé d’une
préface pour laquelle on a eu l’heureuse idée de faire appel à la
collaboration de MM. Jules Breton et Armand Silvestre.
-?• " Çe—- <»-— ---
L’ART A VERSAILLES
On vient de faire enfin sortir un peu de l’oubli, qui semblait régner sur elles,
les intéressantes peintures qui sont encastrées dans les murailles et les
boiseries des galeries et des salons de l’Hôtel de ville de Versailles. —-
Nous devons à M. Victor Bart, cette heureuse initiative.
Le style décoratif, gracieux, séduisant qui a pris naissance sous la
régence du duc d'Orléans, est devenu le style Louis XV; il a été poussé
jusqu’à la plus grande expansion par l’influence de la Pompadour ; c’est
de l’année 1724 que date la mise en place des jolis panneaux composés et
sculptés si finement, qui ornent la galerie municipale de Versailles. Citons
les peintures suivantes : le Château de Chambord, ïAncienne machine
de Marty, le Château de Madrid, le Château de Saint-Germain, Bacchus
et Ariane (Cazes), Renaud et Armide (de Pavanne), Vénus et Adonis
(Verdier), Méléagre et Atalante à la chasse (de Boulogne), les portraits de
l’Abbé Michel de l’Epée (Coupin de la Couperie), Le poète Ducis (Dücis
Louis), le MaréchalBerthier,prince de Wagram (Verdier),le Général Ho-
che (Gérard).Dans les salons voisins: Acis et Galathée surpris par Poly-
phème (de Troy), Diane et Endymion (Restout), Jupiter et Danaë (Stiémart),
L’amour combattant (Verdier), Jupiter et Antiope (Stiémart), Mercure
instruisant Vamour (Stiémart), La Léda du Corrège (Stiémart), Arion
sauvé par un dauphin (Coypel), Aurore et Céphale (Le Moine), Jupiter
changé en Diane et la nymphe Ccilisto, Zéphire et Flore (de Trov) Flore
et Zéphire (Coypel).
Samedi, il y avait réception du Conseil municipal, et toutes ces toiles
étaient très admirées.
—---r— $=-g--«----
jfCHOS ^Artistiques
Nous donnons à notre première page, une statue de M. Injalbert la
Douleur, qui a été très remarquée au dernier Salon.
Cette statue, d’un beau caractère et d’une facture très large, est destinée
à un tombeau.
X
La société libre des artistes français, dans sa dernière séance, a désigné
ses candidats aux élections du jury de peinture du Salon de 1889.
Voici les résultats du scrutin :
Votants : 136.
Ont obtenu : MM. Bonnat, 117 voix ; Jules Lefebvre, 114 ; Peîouze, 114;
Maignan, 113 ; Tony Robert Fleury, 113 ; Vayson, 113 ; Cormon, 111 ;
Guillemet, 111 ; Harpignies, 111 ; J.-P. Laurens, 111 ; Vollon, 110 ;
Benjamin Constant, 109 ; Carolus Duran, 109 ; Rapin, 109 ; Saintpierre’
109 ; Puvis de Ghavannes, 108 ; Bernier, 107 ; Busson, 107 ; Gabriel
Ferrier, 106 ; Ilenner, 106 ; Hector Leroux, 104 ; Pille, 104 ; Yon, 104 ;
Dagnan, 103 ; Luminais, iOO ; Lhermitte, 99 : De Wuillefroy, 99 ;
Rixens, 99 ; Collin (Raphaël), 95 ; Humbert, 94 ; Roll, 93 ; Léon Glaize’
92 ; Gervex, 85; Duez, 82 ; François Flammeng, 47 ; Albert Besnard, 42;
Laposfolet, 38 ; Dubufe, 36 ; Sauzai, 33 ; Pointelin, 30.
M. le Président proclame ces 40 élus candidats de la Société Libre.
Ont obtenu le plus de voix, ensuite : MM. Tattegrain, Thirion, Weerts,
19 ; Béraud, Bergeret, 18 ; Henri Lévy, Hermann-Léon, D. Rozier,
Quost, 17.
X
M. Jean-Paul Laurens a commencé les travaux de décoration de deux
grands salons de l’Hôtel de ville (en tout huit tableaux) : La revendication
des franchises communales depuis le xve siècle jusqu’à Louis XVI.
X
M. Bouguereàu vient de faire deux tableaux pour l'église Saint-Vincent-
de-Paul : VAnnonciation et le Christ rencontrant la Vierge.
Cette église possède déjà quatre toiles du même peintre :V Adoration des
bergers, Y Adoration des mages, la Visitation et la Fuite en Egypte.
X
Nous avons le regret d’apprendre la mort de Tambérlick, le grand
artiste lyrique, décédé le 13 mars, dans sa soixante-neuvième année.
On sait que Tambérlick était le beau-père de M. le docteur Galezonski,
le célèbre oculiste, auquel nous adressons l’expression de nos sincères
condoléances.
X
Un important concours artistique vient d’avoir lieu au ministère de
l’agriculture. Il s’agissait de choisir les modèles des objets d’art qui seront,
l’année prochaine, et pendant six autres années consécutives, distribués
comme prix d’honneur aux lauréats du concours général agricole.
Le jury, composé d’artistes connus : MM. Cliapu, Cain, Carrier-Belleuse,
Poilpot, Ponscarme, a terminé, avant-hier, ses opérations.
Parmi les nombreuses maquettes exposées, il en a accepté quatorze.
11 faut signaler, dans le nombre, une œuvre présentée par le sculpteur
Gaudez. Cette œuvre, qui constituait la pièce principale du concours, est
intitulée la Puix■ ; elle sera attribuée au grand prix d’honneur de la section
des bœufs.
X
L’Union artistique du Nord organise deux expositions qui auront suc-
cessivement lieu au palais Rameau, à Lille, et dont la durée sera de un
mois pour chacune.
La première sera consacrée aux œuvres des artistes du Nord qui ont
vécu au xvui0 siècle et comprendra principalement celles des Antoine
Watteau, Louis Watteau, François Watteau, Pater, Donvé, Boilly, Van
Blarenberghe, etc. Elle s’ouvrira le 30 mars.
La sèconde ne comprendra que des œuvres contemporaines, aquarelles,
pastels, dessins et gravures. Elle s’ouvrira le 7 juillet.
A cette occasion, la Société offrira à chacun de ses membres une très
belle estampe inédite de M. Alphonse Leroy : Le Voyage à Cythère, d’a-
près Antoine Watteau, musée du Louvre.
X
La Société de Topographie de France, doit prendre une large part à
l’Exposition universelle de 1889, dans la classe XVI, M. de GatineS, pré-
sident de l’Exp isition de la Société de Topographie, a réservé en empla-
cement très bien exposé pour les artistes ayant travaillé dans des pays
lointains et d’exploration dans nos colonies, et qui pourraient envoyer soit
des études de types d’hommes (peinture, scu/pture, moulage), de costumes ;
des tableaux d’intérieurs, de mœurs et coutumes ; soit des vues panora-
miques et orographiques, des paysages d’ensemble donnant le caractère et
l’aspect des contrées. Nous engageons ces artistes à adresser, dans le plus
bref délai, leur demande, 22, rue Vintimille, à M. de Gatines.
Le Gérant : SILVESTRE
Paris, — Glyplograpliic SILVESTRE & G,c, rue Obcrkampf, 07