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Quatrième année. — N° 184.

SAMEDI 1er NOVEMBRE 1890

LE NUMÉRO : 25 CENTIMES

L'ART FRANÇAIS

Directeur littéraire :

FIRMIN JAVEL

Revue Artistique Hebdomadaire

Bureaux ; 97, rue Oberkampf, à Paris

Directeurs artistiques :

SILVESTRE & C;e

ABONNEMENTS. — Paris & Départements : un an, 12 francs; six mois, 7 francs. — Union Postale : un an, 15 francs; six mois,:© francs.

NOS ILLUSTRATIONS

ETUDE, par DvC. Auguste Toulwouche

A-UgusteToulmouche est mort la semaine dernière subitement. Il
était né à Nantes, le 27 septembre 1829.

Élève de Gleyre, il débuta en 1848, chercha
sa voie, et bientôt adopta \e genre, auquel il a
dû de si brillants succès. Ses principaux
tableaux sont : le Coin du feu, le Miroir et
Y Été (exposition universelle de 1878); ‘Dans
la Ferre et le ‘Billet (1883); une Jolie histoire
et ‘Rêveuse (exposition nationale de 1883);

Tête à fête (1884); le Départ et le Retour
(1885); Portraits de Mlle Marthe Devoyod et
de Mme Rosa Caron (1886); une Sultane
‘Parisienne (1887) ; Portrait de Mlle Réjane et
Envoi de fleurs (1888); le Portrait de la
Duchesse de R... et la Toilette (1889); le ‘Bai-
ser (expostiton universelle de 1889).

« M. Toulmouche, dit M. Jules Claretie à
propos d’une des toiles de l’artiste, est un
peintre aimable dont les agréables tableaux
ressemblent à certaines pièces du Gymnase.

Cela plaît au public et cela ne mécontente
pas les délicats. Il ne faut pas se creuser la
tète pour imaginer les sujets qu’il traite.

Mais c’est charmant, peint avec grâce, et cela
a ce cliché qui séduit les amateurs de la pein-
ture mondaine. »

Auguste Toulmouche avait obtenu une
médaille de 3e classe en 1852, un rappel de
médaille en 1859, une deuxième médaille en
1861, une médaille de 3e classe à l’exposition
universelle de 1878; et une de 2e classe à
celle de 1889. Il était chevalier de la Légion
d’honneur depuis 1870.

La charmante Étude que nous publions
aujourd’hui est l’un de ses derniers pastels,
un de ceux où il avait traduit le plus fidèle-
ment la grâce de la Parisienne... f. j.

est rendu avec une magnifique largeur, et dans le mouvement de cette
tête que la mort renverse,1 de ce bras qui tombe, trop faible, de ce
corps qui se crispe, on sent l’effort héroïque du brave qui veut bien
périr, mais non vaincu.


LE SPARTIATE OTRYADAS, par M. Paul Gasq.

(Voir le numéro 172 de 1 '<Art Fratifais)

Bien souvent déjà pour la sculpture, la
lumière nous est venue de Bourgogne et
voilà, ce semble, un nouveau rayon qui com-
mence à luire.

Avoir dans sa généalogie artistique Claux
Sluter, Rude, Jouffroy et Guillaume est un
lourd fardeau et plus que toute autre, cette
noblesse oblige.

M. Gasq paraît devoir prendre une belle
place parmi les illustres dijonnais, heureux si
le Tibre ne lui fait point trop oublier l’Ouche.

Le Spartiate Othryadas, qui a valu cette
année à son auteur le grand prix de Rome,

Aug. Toulmouche o — Etude (hast
 
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