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L' art français: revue artistique hebdomadaire — 4.1890-1891 (Nr. 158-209)

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No. 200 (Samedi 21 Février 1891) – No. 209 (Samedi 25 Avril 1891)
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https://doi.org/10.11588/diglit.25562#0294
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Quatrième année. — N» 201.

LE NUMÉRO : 25 CENTIMES

SAMEDI 28 FEVRIER 1891

L’ART FRANÇAIS

Revue Artistique Hebdomadaire

Directeur littéraire i Directeurs artistiques:

FIRMIN JAVEL Bureaux : 97, rue Oberkampf, à Paris SIL\ES1RE & C"

ABONNEMENTS. — Paris Départements : un an, 12 francs; six mois, 7 francs. — Union Postale: un an, IB francs; six mois, 8 Irancs

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NOS ILLUSTRATIONS

LE DÉMÉNAGEMENT DE LILI, par M. Wertheimer.

Une note bien amusante d’exposition, avec une toute petite pointe de mélancolie
qui nous change des sujets parfois terribles et souvent fantastiques de M. Wertheimer.

UN COIN D’ATELIER, par M. Gaston Renault.

L’auteur s’est représenté lui-même ; il s’est pris en flagrant délit d'inspiration et,
d’un tableau de genre, a fait ainsi une étude curieuse en même temps qu’un fort joli
portrait.

PAYSAGE D’APRÈS CLAUDE LORRAIN, par Daubigny.

Il n’est pas donné à tous les maîtres d’avoir de pareils traducteurs, et c’est mer-
veille de voir comme le jeune a prodigué sa science et son génie pour retracer les
lumières éblouissantes et les profondes perspectives de l’ancien. Aussi bien, on pour-
rait dire que Daubigny a fait ici oeuvre originale, tant il a mis de finesse et de per-
sonnalité dans son interprétation.

LES PANATHÉNÉES

Wertheimer. — Le Déménagement de Lili.

On trouvera, dans le présent numéro, la reproduction du frag-
ment de la Irise du Parthénon qui figure au Musée du Louvre, et qui
constitue, avec l’une des métopes tombées de la façade postérieure de
ce monument incomparable, tout ce que nous possédons du chef-
d’œuvre de Phidias.

Les Anglais, au British Muséum, ont pu faire une galerie spéciale
à l’aide des morceaux de sculpture arrachés au Parthénon par lord
Elgin et rapportés, il y a 75 ans, par cet illustre vandale. A ce propos,
une protestation, formulée par un Anglais, M. Harrison, fait quelque
bruit en ce moment. M. Harrison somme son pays de rendre à la
Grèce les marbres dont un de ses compatriotes s’est indûment emparé
au commencement de ce siècle.

Il arrivera de cette protestation ce qu’il est arrivé de toutes les
précédentes, et ce que les strophes indignées d’un Byron n’ont pu
obtenir, ce ne sont pas les revendications honnêtes de M. Harrison qui
l’obtiendront. Aussi n’y aurait-il pas lieu de nous arrêter outre mesure à
l’incident, si un de nos confrères n’avait rappelé, à ce propros, qu’a-
vant lord Elgin, le comte de Choiseul-Gouffier s’était rendu cou-
pable d’un méfait du même genre, en rapportant en France les frag-
ments dont nous parlons plus haut. Notre confrère concluait même en
disant que le gouvernement de la République s’honorerait en rendant
ces marbres au ciel qui les a vu naître, au peuple qui les a taillés.

Quoi qu’il en soit, nous croyons devoir, d’abord, mettre sous les
yeux de nos lecteurs les pièces du procès, et voilà pourquoi nous
reproduisons aujourd’hui notre fragment de la frise du Parthénon.

La frise qui couronnait les quatre façades de la nef du Parthénon
représentait, sur une longueur de 528 pieds, la procession des grandes
Panathénées.

On sait que depuis le règne de Pisistrate, tous les quatre ans
et dans la troisième année de l’Olympiade, les Athéniens célé-
braient la naissance de Minerve, patronne de leur pays. Le 28 du
mois d’Hécatombaeon (le 9 août environ), la pompe, au lever du
 
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