Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 1.1883

DOI Heft:
Nr. 3 (17 Février 1883)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19485#0037

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
PARIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G".

LONDON : i 34) New Bond Street. Directeur : Gr. DAEGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Paris el Dtp. : Un an, 5 fr. — Six mois, 2 fr, 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.

autre alchimiste , qui lui procura

EXPLICATION DES PLANCHES ™e ars»ed'<» *»tust bien-

tôt cette. poterie rouge qui charma
l'Electeur à ce point qu'elle le dé-
tourna du grand œuvre. Ce fut

Pendule en ancienne poki.ki.mm: i

■ donc la recherche du creuset, des-

de Saxe. K< ^Hi . ,

tine à contenir l'amalgame réputé

Cette pendule d'un style étrange, ^^^^^^^^^^^^ÊÊÊÊj^^^B^âf^^^'kM aurifère> 1ui détermina la décou-

où se trouvent réunies les combi- Kf^BB| W^'âÊÊÊ I vcrte de Ia porcelaine rouge, ainsi

liaisons les plus disparates, a appar- Bl^T'll ^H^^jj^HH qu'on appela à l'époque cette faïence

tenu au maréchal du Richelieu qui K^V^H HM|flO'"' jf' M dc terre brunc- Et c'est à cette dé-

fut, on le sait, un des grands Mi^- WBS^^^^W' ji couverte qu'est en réalité due celle

amateurs du xvm" siècle et se plut, <^SS^\>MI> J° ^ p0I'ceIaine de Saxe- En cffet'

comme les ducs de Chaulnes, d'Au- M ,|L ; *N<"^MMM| l'Electeur exigea que tous les efforts

mont, de Villequier, de Tallart, les »Fk \f % ^.^^^^S^Ê^^M I <*e ses alchimistes fussent désor-

Calonne, les Clermont-Tonnerre, HSBB^IÉ, [^^^^Ê^^^^ M mais dh}ë& vers la recherche dc

les Noailles et tant d'autres, à col- B3Mp^^)Hp^^^^^^^| la Poteric chinoise. « Là encore,

lectionner les pièces admirables W^S^^^^T^^^^^WM dit M. Jacquemart, le hasard devait

lui, à cette belle époque, faisaient BL^mi^^ *** ~jfl|H 1 servir le Pro8res- 1,1 jour, Bottger,

partie obligée de l'ameublement 'a^Ki ^ v\ --^fJifc" sentant que sa perruque avait un

'un grand seigneur homme de ffP^^^^^^^^^^^BHBH^HI r°'ds PIus qu'ordinaire, examina

goût. Les premières porcelaines do ' ■ <^tSfl \ \S' la Poudre clui ,a couvrait, et vit

Saxe datent du commencement du œ9Pw \ BHmv <^^' ■i^W|mi'''"^JRB clu'on avait substitué une pous-

xv.n" siècle. C'est de Meissen ffi|j%K; , ^ 'W^-''i'^l sière mindralc à 1:1 fécule ordi-

qu'elles sortirent. Elles sont dues K^l^^t^-^^^^L^ V > ^ '3 ' ayant aPPC'd Va,Ct ^

à Bottger, qui commença par faire J^Êl* chambre, il apprit que depuis peu

une certaine poterie roûge dont je ■ML,? , f . % ~ mTTi I ™ Ce"ain Schnorr avait trouvc

n'ai jamais vu d'échantillons. C'est ■■ :|ïfl|?^^ cette poudre dans les environs

au hasard seul, du reste, qu'est fflfeliL-jf Jfpfl^^f l'If d'Aue et la faisait vendre partout,

due la découverte de cette poterie. MÏ^OÏïF^^ ÊM-J 7kL^ ''^f| Essayée au laboratoire, elle fut

Bottger était un alchimiste, et BBR(^,:,".^ /^^tî'. -T!'\\^\*' ^ ,'•■)) jj H reconnue par Bottger pour le

comme tel ne poursuivait qu'un BBB|HB Wiïk <^fjfZ ' , ^^^^8 kaolin; la porcelaine dure était

but, celui de découvrir la pierre |^wS*J»»j gj^,-..,. Jcï~'~; . ^''^j^B trouvée.»

philosophale. Ses recherches ar- . •; '• ; ; 0H3BE|^^HHfl| A partir de ce moment les pro-
dentes et persistantes finirent par MîgPP&yl^^ I grès furent rapides. Le gisement de
être connues du public. Auguste I1"', kaolin -étant devenu la propriété de
Électeur de Saxe, fut informé de BBffffirHlIif' WiiiëfÊËÊi1 X^ÊÊÈËt^^lîW r l'Electeur, Meissen se transforma
ses travaux et prit le parti de s'at- |> ' 'j , en une usine garnie d'ouvriers spé-
tacher un homme aussi précieux. PPBB^^ ; . ^fe ffîWn^^^B^^B ciaux qui juraient de ne rien réve-
il lui donna tous les moyens |jff ~\- Ép |f | 1er des secrets qu'ils auraient pu
d'exercer son art et mit à sa disposi- 1 découvrir. Bottger travailla et fit
tion des sommes assez considéra- '■ .'lu'^J) travailler avec acharnement. Il s'ap-
bles qui naturellement n'amenèrent pliqua surtout à rechercher une
point le résultat souhaité. L'Élec- Pendule en ancienne porcelaine de Saxe. pâte aussi blanche que celle dont
teur, fatigué d'assister sans cesse Gravure de Froment. sont faites les porcelaines chinoises,
à des manipulations aussi vaines et il y réussitàcepoint que, le décor

que variées, finit par suspecter la bonne foi de Bottger. Celui-ci se plai-
gnait, dit M. Jacquemart, de n'avoir pas de creusets assez réfractaires.
L'Électeur lui adjoignit, pour l'aider dans ses recherches, Tschirnhaus,

aidant, il est parfois difficile de ne pas confondre ses produits et ceux de
la Chine. On remarquera que notre pendule est couronnée par des per-
sonnages qui viennent en ligne directe du Céleste Empire dont l'Allemagne
 
Annotationen