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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 1.1883

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Nr. 21 (23 Juin 1883)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19485#0108

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10 cent, le numéro. — Première année. »fdh22^r^.* _ 23 Juin 1883. — N° 21.

41

PARIS : 33, avenue de l'Otéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et Cie.

LONDON : i 34, New Bond Street. Directeur Ct Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW- YORK : Brentano Brothers.

PsriselDép. : Un an, S fr. — Six mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 (r. — Six mois, 4 fr.

EXPLICATION DES PLANCHES

ment, et vers le milieu du xvni" siècle,
par suite des échanges qui s'opérèrent,
des éliminations qui se firent intelli-
gemment, un véritable musée se cons-
titue définitivement.

Chanfrein, xtâffiKHSSSji&l^. ~^9^fiÀ$t^4<^'$i'''' -■'"'/Si ïVv '-e chanfrein que nous reprodui-

(Musée impérial des armures de |Vienne.)

Les collections impériales et J^ygMEM,. f fiHÊVoffif ^^^^%^^^bÊS^Ê^S^^^P' la première moitié du xvi" siècle,

royales de Vienne, le Trésor et le uPw^S^ÙLwBH^^^^^^ J^è^^^WNV^SÊÊw ^n sait clue lc chanfrein est une

Musée des armures, sont au premier ^iEÊSS^ff^^^sj^^^, ^^^m^^^^^^^Ê^^ pièce de l'armure du cheval, qui s'ap-

rang parmi les plus belles et les plus ^wBbBTi^^^^^^^ ^^m^^^^mÊ^^KM^^^ pliquait sur le devant de la tête. C'était

précieuses qu'il y ait au monde. Elles KÊmÊm mSrf^^- t: fMlffl"^r^B8fil^ HitSBl 11110 P"aciue d'acier, de fer, de cuivre

sont, en outre, suprêmement intéres- W^ÊÊS^ÊÊ #SPm °" dC Cuir 1'01''"'1 Perc^e t,e trous

santés au double point de vue de Ss^S^^^^Êi^wl^^^^t^^^^Êw^^^^^^ pour les yeux. II existait des chan-

l'histoirc de l'art ct de l'histoire pro- B^^t^^Ê^^^^M^Sm^^^^^U^^^j^k^' WÉÊÊmÊÈÈ freins aveugles destinés à protéger la

prement dite. WÊig jè^^^^^^B^^^^^mSwiWKÊ^^SSBSBS^k tète des chevaux dans les joutes. Les

On ne les visitait pas facilement ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^m^~W^Êj^^0l^^. œillères de ceux-là étaient closes afin

autrefois; mais elles sont maintenant W^L^^^^S^8'''^M!t^Jfff&wfillçff^ que le cheval, privé de vue, ne pût se

ouvertes à tout venant. lS^^^^^^^^^^^^^i^Ê-^^S^^^Êije '"^^ÈPSbk. dérober au moment du choc. Bien

Voici quelle est l'histoire de la JB^gSi^0^^^^^^^^Ê^^~^>>^^^'^^^^^^^^^Ê^L. souvent, dit M. Bosc, les armes du

formation de ces collections. ^H^^^^^^^^^^^^fc^'^'l'.'"^,\ '"$hjt^y^^^^raSE^Ù cavalier étaient gravées sur le chan-

11 y a plus de deux siècles que le ^l^^^^^^^^i^SffiN^r £r^. ' ^^^^sÈ^^ÊÊx^^^r^ frcm- 'jC musée d'artillerie de Paris

Burg de Vienne est affecté aux objets nK ^>'^^^^^^m^^^^^^^^^MMÉ^W^Ùf^W0^^^^^ possède plusieurs chanfreins aux

dont se compose ce Trésor, dont les VraNL ^^^^^^t^l'l^^^œ' '.'i^OSSS»*^^ armes de leurs possesseurs. L'un,

origines se confondent avec celles des WÊi j^^^&V^^^^Ê^ÊÊ^n entre autres, est aux armes d'un prince

collections de Vienne, de Gratz, du Mil ^^Kwrf^Éjg8fe| ^ !' de Bavière, un autre aux armes de

château d'Ambras et de Bruxelles. MK étâÈÊïïvT'^'' ' '^^SsÊÊKÊÊBÈL. Ferdinand II, empereur d'Allemagne;

La partie la plus ancienne re- il» cst> comme on le voit, contempo-

monte au xv« siècle, mais quelle que ^B^^^^^^^^^^^^i^^^Êv™^ rain du nôtre.

soit l'origine des premières collée- fWBllI^^OT l^F^WÊBBÊSW Souvent les chanfreins portaient
tions, toutes échurent, par héritage, W^^^^^^^^^W/ll^Êm^ÊB ■ à leur centre une ou plusieurs longues
à l'empereur Ferdinand Ier. W^^^^^Ê^^^^^fw^^^^k pointes disposées comme des dents
A sa mort (i 5f>4), ses deux fils Irw^l^Wi^^^W^^^""^ÈMÇÊÊSf Jc scic; <luan<-' lc chanfrein n'avait
cadets, Charles, archiduc de Styrie, ^M^^^^^Ê^^^^ÊMBÊk qu'une pointe, c'était un long dard
et Ferdinand, archiduc du Tyrol, se WMmSsinK'' ' wb dirigé contre le cheval de l'adversaire,
partagèrent les joyaux, perles et pierres Iwfllsfe' La partie qui garantissait les naseaux
précieuses. Le fils aîné, Maximilien, «^^^8dm^Sa&aBw^ ' du cheval se nommait nasal ou mou-
outre les insignes royaux et joyaux de ^^^^^^m^^^Ê^î^Sm • tlard. Parfois les chanfreins étaient
la couronne, obtint les coffrets et ^^gB^„ '^^^ 'MÈÊi richement décorés d'or et de pierre-
toutes les vieilles monnaies ct anti- wS^^^V^ ' ^^ÊÊtiff ries : ainsi Monstrelet nous apprend
quités qui forment la base du cabinet ' 'MÊ que le chanfrein du cheval que mon-

Aces richesses, déjà considéra- ^^n^^W^^wK d'Harfleur, en 1449, était estimé trente

bles, vinrent se joindre la riche collée- Êt^^^^^v^-»HL " mille écus. Le chanfrein que portait

tion de l'archiduc tic Styrie, celle de le comte de Foix, lors de son entrée

l'archiduc du Tyrol et celle du château ^I^mB''^ w'^W * Bayonne, place reconquise par

d'Ambras, qui, par les soins de l'em- ^^^^W^SÊSMSÊÊ Charles VII, était estimé i5o,ooo osais

pereur Mathias, finirent par être défi- i'^^^m^^jÊÊ^^a \ d'or •' » était en acier ct garni de

nitivement réunies à Vienne dès son pierreries.

Le Trésor impérial prit pour S^SwT Compotier en majolique italienne.

règle de ne pas se dessaisir des objets . ..

dont se composaient les collections. Chanfrein. Ce compotier est un travail du

Marie-Thérèse en ordonna le classe- (Musée impérial des armures de Vienne ) xvi« siècle. C'est une sorte de vasque
 
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