Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 1.1883

DOI Heft:
Nr. 31 (1 Septembre 1883)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19485#0148

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
10 cent, le numéro. — Première année. -^dm* 1er Septembre 1883. — N° 31.

PARIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : a. N. Lebêgue et Gu.

LONDON : i 34, New Bond Street. Directeur et Rédacteur en Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Paris et Dép. : Un un, 5 tr. — Six mois, 2 fr. 50 on S'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un u, 8 fr. — Six mois, 4 fr.

EXPLICATION DES PLANCHES

Buire.

L'ornementation est d'un dessin
élégant; un des deux motifs du centre
figure un triomphe de fantaisie dont
le caractère est déterminé par la Vic-
toire ailée qui précède le quadrige;
le second, un repas servi par deux

Cette buire fait partie du trésor dËÊlrkÊ \ WÈ!ÊÈÊÈ?i®m génies ailés à une dame romaine,

impérial d'Autriche. L'anse et la buire WËk JÊmÊÊS^b!^^ Les couleurs qui décorent notre vas-

sont d'une seule pièce. Sous le bec, y\\' que sont le rouge sombre, le noir, le

un masque est taillé en relief. Lue ||H jê^^^^^^ blanc et le jaune clair.

le pied on voit lés ligures en relief de ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^gp^ G-rille de la Loggetta, à Venise.

de béliers.' (/'est un travail italien\lu ^^^^^^^^^^m||B^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Armoiries d'Abel-François Poisson,

xvic siècle : sa hauteur est de o"',35. '^^^^^1^^^^^^^^^^ marquis de Marigny,

La buire est un vase piriforme fjgj| "ÈmEffl ^KmKb Conseiller du Roi en ses conseils,

dont l'ouverture s'allonge avant d'ar- ^ÊBÊSê». commandeur de ses ordres,

toute espèce, en or, en argent, en éL IfiPv, *lllk HëÈÊ Le père Poisson, disent MM. Ed-

cuivre émaillé ou non émaillé, en \V~ ' ^SËÈh /ÊflBËÊ mond et Jules de Concourt, dans leur

cristal de roche, en faïence, etc. ^^^^^^^^^^^^^^^Ê'^^^SÊh jêbu de PomPadour> aPPa"

Coupe à fruits trouvée à Pompei. ^^^^^^^^^S^^ a gardés de lui comme le type d'un

La coupe que nous reproduisons ?ÊÊÊê^'TÊÊÊ&ÊikS&Èr dans sa grossière et robuste personne,

fait partie de la collection Errera. i l'esprit, le scepticisme, les goûts, lès

Cette collection est très riche en MjjL 1.' Ï-ZÊËsMëÏÏSw vices, et jusqu'à l'insolence de la haute

faïences et en porcelaines de toute financedutemps. C'estungros homme,

espèce. Elle possède surtout une j^^^p^a^^^^^^^-' , ':'S^^^^Ê^&. plein de vie, de sang et de vices, allumé

variété de pièces dont la réunion est ^^^^^^^^^^^^^^^ËH?' ''i'i'i;'HHE5v?^^^^^^ et débraillé par la débauche, crapu-

très précieuse, en ce sens qu'on y HB ^^^^^^Sa^É^^^mBi leux et suspect, qui cuve son scandale

trouve des spécimens datant de toutes ^«F' ^'"J*'^'^^^SjjBB^r dans son cymsme et roule, dans cette

célèbres sont représentées dans- la ''*':';'''^ théories et la morale d'un drôle sans

collection Errera : porcelaines de scrupules. Épanoui, raillard et brutal,

Sèvres, de Saxe, faïences italiennes, :n; carrément installé, le chapeau sur la

émaux de Limoges, terres cuites, cris- ^ ^Sèsst*. ' tête, dans l'impunité de sa fortune et

taux, marbres et bronzes, etc. ■^l'^^^yjtfp^^^^^^^^^^l^^^^M la honte de ses pensions, il rit de tout,

Nous donnerons*v,plusieurs des *i ^N^gÊe^^^^^V^^^m^^^^^ avec l'impudeur de l'ironie et la cru-
beaux morceaux que' possède cette ^^^^^^mw^^^^^Sm^^ê^^^^1 dite des mots : il rappelle aux laquais
riche collection. ^^^^^^S^^S^^^^^^-~^^^S e'° sa ,ulc son t'tre 1,0 Pere Jans 11110

La grande coupe à fruits, que v ^mtl^l^^lll\ll^\lJM^^:;" ' '" ï - langue qui ne peut être citée ; il

représente notre gravure, est une belle Bunts en jaspe. échappe au mépris des autres par

chose et un objet des plus rares. ^ , . ..,,,». , „ ■ , . n l'affiche du mépris qu'il fait de lui-

' 1 (Trésor impérial de Vieillie,) — Dessin de A. Danse. 1 ^

Cette grande vasque était servie même ; il impose des ordres a la Pom-

pendant le repas, et portée par un padour, il lui arrache les grâces par

l'intimidation de sa vue et la menace du tapage; et c'est lui qui, une nuit,

partant au milieu d'un souper d'un éclat de rire qui arrête l'orgie, jette à

esclave au moyen d'une courroie fixée aux boutons du rebord supérieur et
s'appuyant sur les épaules. De plus, on la soutenait des mains à l'aide des
fortes poignées qui se remarquent entre les boutons.

ses convives, jette à Marmontel d'un ton bourru : « Vous, Monsieur de
 
Annotationen