PARIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et C'.
LONDON : 134, New Bond Street. Directeur et Rédacteur en. Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
ParisetDép. : Un an, 5 fr. — Six mois,2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Aiguière en ancienne faïence
de Rouen.
porcelaine dure commença à se
Nous terminons aujourd'hui ^!^^^|^W8^|^^S^]rWijE^^^^i^j 1 !11! 'j^Tp;—.___-______:" s^œ&ÊS^^r'^liliÊ. 8? autres Levasseur, voulant lutter
la notice sur les faïences de Rouen ^^^f^^S^^fflfefcf^i^i^ I |H' /i^^^^^i^Pid^^^P' tri contre le goût nouveau, tentèrent
dont nous avons donne la pre- ^^»j|?j^^^^^^SS^5fe|!^'U ]l'-- ^^^^^^^^^^^^^ // Soi ■ sur faïence l'imitation des pein-
mière partie dans le n" 3a de l'Art ^^S^m^n/^m^^^Sittl^TnS^^^^ÊBBBB^^^ il Mil turcs sur porcelaine, c'est-à-dire
ornemental, et nous continuerons ^^j^^^^^^^^^^^^SM^^Sfa^^^^M / mW des peintures sur émail cuit; mais
à suivre pas à pas M. Edouard ^c^SS^^^BSîlK'^^^^^^ffl^sBSf^m /' M ''s reconnurent bientôt l'impuis-
Garnier en ce qui touche à la \^^^^^^^^^^^^^T^^^^^r^3a^SiH II Mn sance de leurs efforts, et à Rouen
description des différents décors Vf^j^p^^^^^/ffi comme à Nevers les manufactures
qués à ces remarquables^ produits ment d'exister au commencement
Vers le milieu du xvm0 siècle B&^ï^fr ^fjjp^ 'm'^^^^^^B^^^^^^^^ qu'il y" a d'extrêmement remar-
ies faïenciers normands s'inspi- t«v ' Jfëfâ&fr iwilmfKMÏÏIIx quable dans la fabrication rouen-
rèrent du genre rocaille, si fort I^^^^^^^P^^^^Mlâ^^^Ml^^^?^^ naise, c'est la prodigieuse variété
à la mode dans la dernière moitié VliwFîfiS d'objets que ses manufactures ont
du règne de Louis XV. Ils sui- wV^r^^^^^^^'"^[pfpÉàSj$w/ produits. Il semble, dit M. Gar-
virent en cela l'impulsion géné- NwS¥\»r*^ ^^llPWWW»? nier, que la matière docile se soit
raie. L'application de ce décor ^ffilM^ll llr^ÊwÊmSÊ^'l ■ prêtée à toutes les combinaisons :
dans la céramique rouennaise 1 ''''^'^^^^^^^^ÊaÊ^BHMM^ê^'':t11 bustes, gaines, consoles, cham-
consiste dans une ornementation ■(47M^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ÊÉI^'i--/ branles de cheminées, lampes
à bordure irrégulière, et surtout ,■ /r/Mf^mfifflP^*~-r-iS d'église, jardinières, encriers,
dans l'emploi, connue ornemen- 'fflÊmH^^^^^^^^^hI mÊSÈÈnl''-' fontaines, salières, aiguières,
tation intérieure, de carquois et ^'''^^■j P^^^- ^*^^^^P u|^^^< plats, assiettes de toutes sortes,
phées d'armes, d'instruments de ,■ ^^^wBP^jn^^^j^^^^^^^SB wÊÈ'i'''' Rouen a tout fabriqué et tout
musique, d'arcs, de flèches, etc. '_':~^S^^^^^J/^W -^^f^m^^^^^^^ wÊ&-: ' décoré d'une façon parfaitement
Le décor dit au carquois est celui : :'-'sra ^<^^^^^^~^^f'^^^S3^^^w^S^i:''' appropriée à la forme, avec une
qui doit être considéré comme :5ÉgJS^. ^^^^ËaËftvtvV^^^^^SÊÊ^r fécondité d'invention qui n'a ja-
le type de ce genre de fabrication. 'r;^^^^s^^Z^'^!a^'^a^^iCi^'^^^^^:r~ mais été dépassée.
L'ornementation subit enfin ..... 'J.—s=^a^rc«fSETSes produits ne sont pas
une dernière transformation, et moins remarquables sous le rap-
l'on voit bientôt apparaître le Aiguière en ancienne faïence de Rouen. port de la fabrication proprement
décor à la corne, qui, d'après la Dessin de Charles E. Wilson. dite : il en est qui sont d'une rare
quantité de pièces conservées perfection, tels que les élégantes
dans les musées et les collections particulières, a dû jouir d'une très grande
vogue. Ce décor est formé par une sorte de corne d'abondance d'où
s'échappent des tiges de fleurs accompagnées d'oiseaux et en particulier de
papillons, d'insectes où le jaune et le rouge dominent. Les peintres rouen-
nais l'ont varié à l'infini, et la corne simple ou double subit de nombreuses
transformations jusqu'au jour où la fabrication de la faïence de Rouen fut
abandonnée définitivement, c'est-à-dire jusqu'à l'époque où l'emploi de la
fontaines à dauphins si fort à la mode au siècle dernier, les sucriers à
poudre avec leurs couvercles en dôme percés à jour et vissés, et surtout les
salières ou boîtes à épices à trois compartiments et à couvercle tournant.
Quant aux noms des fabricants et des peintres pour de grandes localités
comme Rouen, dit M. Jacquemart, il faut renoncer à en formuler la liste :
les archives fourniront peut-être quelques documents ; mais comment les
rattacher aux produits connus? Des arrêts du conseil signalent Poirel de
LONDON : 134, New Bond Street. Directeur et Rédacteur en. Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
ParisetDép. : Un an, 5 fr. — Six mois,2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Aiguière en ancienne faïence
de Rouen.
porcelaine dure commença à se
Nous terminons aujourd'hui ^!^^^|^W8^|^^S^]rWijE^^^^i^j 1 !11! 'j^Tp;—.___-______:" s^œ&ÊS^^r'^liliÊ. 8? autres Levasseur, voulant lutter
la notice sur les faïences de Rouen ^^^f^^S^^fflfefcf^i^i^ I |H' /i^^^^^i^Pid^^^P' tri contre le goût nouveau, tentèrent
dont nous avons donne la pre- ^^»j|?j^^^^^^SS^5fe|!^'U ]l'-- ^^^^^^^^^^^^^ // Soi ■ sur faïence l'imitation des pein-
mière partie dans le n" 3a de l'Art ^^S^m^n/^m^^^Sittl^TnS^^^^ÊBBBB^^^ il Mil turcs sur porcelaine, c'est-à-dire
ornemental, et nous continuerons ^^j^^^^^^^^^^^^SM^^Sfa^^^^M / mW des peintures sur émail cuit; mais
à suivre pas à pas M. Edouard ^c^SS^^^BSîlK'^^^^^^ffl^sBSf^m /' M ''s reconnurent bientôt l'impuis-
Garnier en ce qui touche à la \^^^^^^^^^^^^^T^^^^^r^3a^SiH II Mn sance de leurs efforts, et à Rouen
description des différents décors Vf^j^p^^^^^/ffi comme à Nevers les manufactures
qués à ces remarquables^ produits ment d'exister au commencement
Vers le milieu du xvm0 siècle B&^ï^fr ^fjjp^ 'm'^^^^^^B^^^^^^^^ qu'il y" a d'extrêmement remar-
ies faïenciers normands s'inspi- t«v ' Jfëfâ&fr iwilmfKMÏÏIIx quable dans la fabrication rouen-
rèrent du genre rocaille, si fort I^^^^^^^P^^^^Mlâ^^^Ml^^^?^^ naise, c'est la prodigieuse variété
à la mode dans la dernière moitié VliwFîfiS d'objets que ses manufactures ont
du règne de Louis XV. Ils sui- wV^r^^^^^^^'"^[pfpÉàSj$w/ produits. Il semble, dit M. Gar-
virent en cela l'impulsion géné- NwS¥\»r*^ ^^llPWWW»? nier, que la matière docile se soit
raie. L'application de ce décor ^ffilM^ll llr^ÊwÊmSÊ^'l ■ prêtée à toutes les combinaisons :
dans la céramique rouennaise 1 ''''^'^^^^^^^^ÊaÊ^BHMM^ê^'':t11 bustes, gaines, consoles, cham-
consiste dans une ornementation ■(47M^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ÊÉI^'i--/ branles de cheminées, lampes
à bordure irrégulière, et surtout ,■ /r/Mf^mfifflP^*~-r-iS d'église, jardinières, encriers,
dans l'emploi, connue ornemen- 'fflÊmH^^^^^^^^^hI mÊSÈÈnl''-' fontaines, salières, aiguières,
tation intérieure, de carquois et ^'''^^■j P^^^- ^*^^^^P u|^^^< plats, assiettes de toutes sortes,
phées d'armes, d'instruments de ,■ ^^^wBP^jn^^^j^^^^^^^SB wÊÈ'i'''' Rouen a tout fabriqué et tout
musique, d'arcs, de flèches, etc. '_':~^S^^^^^J/^W -^^f^m^^^^^^^ wÊ&-: ' décoré d'une façon parfaitement
Le décor dit au carquois est celui : :'-'sra ^<^^^^^^~^^f'^^^S3^^^w^S^i:''' appropriée à la forme, avec une
qui doit être considéré comme :5ÉgJS^. ^^^^ËaËftvtvV^^^^^SÊÊ^r fécondité d'invention qui n'a ja-
le type de ce genre de fabrication. 'r;^^^^s^^Z^'^!a^'^a^^iCi^'^^^^^:r~ mais été dépassée.
L'ornementation subit enfin ..... 'J.—s=^a^rc«fSETSes produits ne sont pas
une dernière transformation, et moins remarquables sous le rap-
l'on voit bientôt apparaître le Aiguière en ancienne faïence de Rouen. port de la fabrication proprement
décor à la corne, qui, d'après la Dessin de Charles E. Wilson. dite : il en est qui sont d'une rare
quantité de pièces conservées perfection, tels que les élégantes
dans les musées et les collections particulières, a dû jouir d'une très grande
vogue. Ce décor est formé par une sorte de corne d'abondance d'où
s'échappent des tiges de fleurs accompagnées d'oiseaux et en particulier de
papillons, d'insectes où le jaune et le rouge dominent. Les peintres rouen-
nais l'ont varié à l'infini, et la corne simple ou double subit de nombreuses
transformations jusqu'au jour où la fabrication de la faïence de Rouen fut
abandonnée définitivement, c'est-à-dire jusqu'à l'époque où l'emploi de la
fontaines à dauphins si fort à la mode au siècle dernier, les sucriers à
poudre avec leurs couvercles en dôme percés à jour et vissés, et surtout les
salières ou boîtes à épices à trois compartiments et à couvercle tournant.
Quant aux noms des fabricants et des peintres pour de grandes localités
comme Rouen, dit M. Jacquemart, il faut renoncer à en formuler la liste :
les archives fourniront peut-être quelques documents ; mais comment les
rattacher aux produits connus? Des arrêts du conseil signalent Poirel de