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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 1.1883

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Nr. 47 (22 Décembre 1883)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19485#0212

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PARIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G".

TURIN: Matt.rolo Luigi, io, Via Po. Directeur el Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW- YORK : Brentano Brothers.

ParisetDép. : Un an, 5 fr. — Six mois,2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.

EXPLICATION DES PLANCHES

Histoire de Vulcain.

Les Trois Grâces. — Écusson.

Compositions et dessins d'Eisen.

Charles Eisen est le troisième fils

Chanfrein. d'un peintre flamand imitateur de Mieris

et de Vanloo, qui eut en son temps un

Ce chanfrein est la plaque frontale VUB£p|jfflW/ .; -S-^^S^Ê^Ê^ÊUS^ÊÊ^ certain succès avec de petites toiles

du cheval de Christian II, dont nous iHEglpPP V 'ï •' '^^m^^^^ÊVfS^^S^ proprement exécutées dans le goût libre

avons décrit précédemment l'armure de jMPiP^I \^'^ÊWi'^^^^m^Sr du xvin» siècle, et qui finalement,

parade ornée de superbes bas-reliefs é^^WÊ^r/-^^^l^^^^^^m n'étant point parvenu à faire fortune,

représenlant les Travaux d'Hercule. MW W X(wM^^SM^^Ê\' aboutit aux Incurables où il mourut

Sur cette belle pièce si délicatement jf/ft' ~ . M|^\^pF^^^aK. passé quatre-vingt-dix ans. L'éducation

enrichie de mascarons et de rinceaux SMi&ùMlâ^MT^^^^i^ÊJ^Ï de Charles Eisen, disent MM. de (ion-

dans lesquels se jouent des amours, le J^'W^^^^Kfi^^^SBÊ^A court, fut celle d'un artiste. Son père

héros n'est plus rappelé que par son ^Ê^^^'r ^ Mï$MMm< ffBÊÊÊk l'éleva à l'école du naturalisme flamand,

image placée au centre dans un petit MjMlktWL^k^WÊÊ^^m^^ l'astreignant, tout petit, à un dessin

médaillon. Le chanfrein de Christian ii II' ' \ ^f^^VîS ^Hlt WKt exact et serré d'un linge, d'un manteau,

est, comme on voit, à œillères protégées ife^^' W ^BBBff^w^SS'»^ ^ d'une couverture, d'une robe de soie

par deux voussures repercées qui ga- jÊt^^^^^ K ^BWl^^W'^'^R^ jetée sur une chaise, le formant à l'art

rantissaient l'œil du cheval sans cepen- £K^g9^f/SS^-' ^"ïSPwHR'^f »«k si difficile des draperies, et d'autres

dant l'aveugler; .1 porte à son centre fois exigeant de lui le rendu conscien-

unc longue pointe qui est une véritable BR***^ cieux et minutieux d'un animal, d'une

arme d'attaque contre le cheval de M^^ffjifft*SÎ|£f»i$M plante, d'un meuble même. Puis, pour

l'adversaire. Il arrivait souvent que le ^S^SÊPWJI^ * B^^BS^^m^OW compléter le goût du jeune homme
chanfrein se complétait par la tetièrc, ^^^S^^mf Z^m^»^SÊ^^^m^ ainsi tenu longtemps le crayon à la

partie de 1 armure destinée a couvrir ^QÈtËSwBsÊBÊÈBÊBÊSi'Si? "^^^SB^ÊSW^^SSmm^^r : ,__c „„ j„ î . . ,

«HpB^HR'0'^ U"*^ fat** ■ i^^^KMSUeMBSÊlsSÊS^^ main en face de la nature et devenu

la tète du cheval. La têtière compre- ^JMBF; \ çlJU o'x, iWK9P^^ bon dessinateur, le menant dans les

naît, outre le chanfrein, la cervicale, W^^^^â^^WmmS» cabinets de tableaux, lui expliquant les

qui est une pièce composée de lames «Kf^S3P»v ' V\ ' beautés des œuvres et le forçant à

de fer arquées a recouvrement, qui iW*i&M»f^^in,rHï''.^^^^^^WÊÊ^mÊ i i î • î

vS¥nm^W&SPMrSi)^*^ '^ËmUKÊÊÊÊf rendre, de retour au logis, les compo-

s-arantissait toute la crinière du cheval IVvwffll Ê^ ■ • c ,

\^SvmmÊM^^\^WMl¥M^!^mM^w^Êi suions qu il avait vues. Ce que la me-

depuis le devant de la selle jusqu'au . ,:<s : ' v. •■ -'MmMÊm • nr' , • ,

^^mWW^^S^&^^Hv^vKwÊ^W^^^Ê moire d Lisen ne se rappelait plus, son

chanirein : elle était fixée à celui-ci par ïï'TOR^'tf ''''^■:.^!>^-',','-T4'iWHS^raWS* • • •.-..••<• . , .

l^®i'l(«WT^i - iÈSWmKbP^F imagination était ainsi forcée de le

des charnières ou des agrafes. I , cft TVpWMaW^» >' » ^MKSëHffiEJffi

créer, et c est par ce moyen, remis en
honneur depuis par Lecoq de Bois-
Tapisserie. "^^IHH^&^SIHi^^ffi^S^^^f baudran,quc le père Eisen avait amené

son fils à devenir compositeur. En
1742, à vingt-deux ans, Charles Eisen

Vulcain se plaignant à Jupiter. \MSÊ^SSÊUÊ^!ÊÊKBÊ WL entra dans l'atelier de Le Bas, la véri-

table académie de la gravure contem-

Cettc tapisserie fait partie d'une ^l^i^^^PPi^^HH^ poraine. Cinq ans après, il était déjà

suite dont nous avons déjà donné un \\ ' ''và''-WnSm^Ç^ assez connu pour obtenir l'illustration

spécimen des plus remarquables et que ^^^^^v j ^(jMmÊÊr , \ du Boileau édité par Saint-Marc. 11

nous comptons publier en entier, non ^^^^^>^^^^Êr avait grand besoin de travaux, car, déjà

seulement à cause de la beauté des '^^^^^^ÊSw' marié depuis deux ans, il était père

tapisseries elles-mêmes, mais encore et ~^WÊ^j$ÊÊÊr de deux enfants. Une assez singulière

surtout à cause des motifs de décora- histoire que celle de son mariage, di-

tion ornementale si variés et si riches Chanfrein ou plaque frontale du cheval be Christian II. sent MM. de Concourt. A son arrivée
des bordures. (Musée historique de Dresde.) à Paris, en 1741, dans la rue de la
 
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