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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 2.1884

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Nr. 54 (9 Février 1884)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19486#0011

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DIX CENTIMES LE NUMÉRO

PAKIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et Cif.

TURIN: Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Paris elDép. : Un an, 5 fr. — Six mois, 2fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.

EXPLICATION DES PLANCHES

Couronne du Saint-Empire.

mentale et décorative sont abandonnés à l'action délétère du vent et de la
pluie.

Les anciens attachaient autant de prix aux œuvres de leurs peintres
qu'à celles de leurs sculpteurs; mais par la nature de ses procédés et des
matériaux qu'elle emploie, la peinture devait souffrir des ravages du temps
bien plus que la sculpture. Non seulement il ne nous est parvenu aucun des
tableaux célèbres de l'antiquité, mais nous n'avons pas en peinture l'équi-

Le règne de Charlemagne marque un temps d'arrêt dans la barbarie.

Les portes d'Aix-la-Chapelle, valent des sculptures d'É-

une statue équestre de Char- gine, d'Athènes et de Phiga-

lemagne, prouvent que Fin- ^ *?g&f^ ÊÊÊhi "e- N°us n'avons pas même

dustrie du bronze fut assez ÊjMgÊÊeSk ^vn^ I &9n de C0P'es l'L's tableaux célè-

active sous cet empereur; j'<£^Ss>h^^^^^^^^^^^^^^^^^nk 1 ïsilr bres, tandis qu'il y a dans

mais cela ne dura guère et '^^^^^^^^CK^^SevHvl^^^^SbtSSl'lSi 100 nos musées des statues de

tout s'éteignit après sa mort. i^l^^O^^^^^^^^^^^^^^S^^^^^^^^^^i llL$isâ(sÉÉÉiîlS^) l'époque romaine qu'on sait

La couronne du Saint- ti^ffisêii^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^TO^^wli^^^^^^wlI^B ^tre des imitations d'ouvra-

Empire romain que nous re- ^fiS?^^^^^^^^^^^^^ ^^^K^m^^^^BIW ges de maîtres. Il serait donc

produisons et qui est une des ^^^^fcs^^fe^^^^ ^^^^^^^^^^^^ffi^^» injuste de juger la peinture

pièces les plus précieuses du SK^^^^p^ ^^^Ê^^^^^^wh) rustique d'après les échantil-

Trésor impérial de Vienne, ç&iFvËÈir ^^ËPSmSÏSbi 'ons Parvenus jusqu'à nous,

peut se rattacher à la période lÈÈÊÊr TnfîflrwflrW Nous savons qu'à coté des

carlovingienne. Elle est for- «ffiT YalwÉS? peintres de style, il y avait

mée de huit plaques d'or et .^Sfflm, JsBSBKÊSr des Peintres de genre, des

ornée de perles et de pierres ^mUSSÊL dË&*&BBÊàl réalistes ; nous savons même

précieuses. Le travail est de j^h|^| 400ËB(iW$fàfr éS&i&ÈÊEÊËbk qu'on se préoccupait des

style byzantin et la date pré- ÊÈSÊÈ Wgk , iflÉfflBfetorw dÊ$fflm• ^R^^^Jf HuÈÊUÈÊBm effets de lumière et de cou-

cise de fabrication inconnue. ^^^^^^^^l^^^i^^^^^^^^^^KSftBa^É^SStfi^Sl'ë^ WIISbÊSÊÈÈw ) leur; c'est du moins ce qu'on

peut induire de l'anecdote

Peinture antique, etc. WÊ^^^^Ê^^^^^ '^^tLi^^^ÊL^^SSÈ^ÊÊ^B^^ des raisins de Zeuxis, même

en la regardant comme apo-

C'est à Naples seule- ^^^R^Î^^''^^S^^>^^^^^^^^'ii^'GW^i^^!£1^^^^^^^^^W) cryphe, car le trompe-l'œil
ment, dit M. Louis Ménard, ^l^^^^^^2Ê^^^^^^ii^i^^^S^Mtë?mSrWiX n'est possible que par la
qu'on peut étudier la pein- : §|pn|'^^fff^mm^ÊÈk JmSSmmlîSÊIlÊml vérité du ton. Cependant, au-

ture antique. S'il avait été : ; iSIl ijfe^Mijili^'^lt^^l: famBB8H9H^Bw cune des peintures antiques

possible de laisser les sta- y^MTOMtSp^^^^^^^^^P^^^P]^ ! 8Lj| rWi^^^^^*'- fflsJ '' BSHHHH^Ia ^U6 nous connaissons ne
tues, les meubles antiques et wM^affl^^s&^^^^^^^^^g| i&j«7. «■'jP^f'iffl :";|l||§|• BlP'^Bfe^BI'y nous autorise à supposer
surtout les peintures murales ,4^^^^^^S^^^^^^^^^^pt llllk Çfà'fâ^Qnfâ- $83$. ^K^ML^-JÊ^È^ qu'il >' :,it eu dans l'anti-
à la place où on les trouvait, , ij§ê|ï- "W^^^^^^^^^^^l'^Ê, i slS8Ê&'^ ^sfWR^'-jBfj WÈÊÊÈËiÊÈÊÈËÊ'^ quité de véritables coloristes
on aurait, sans doute, une l&jaOS^Ë W^W^f.tm^^^>^g^^aiem(p. i ^^mBpse^ËjÉjÉ^^^S^H ^^wj|H|8HEp^MmB' comme les Vénitiens ouïes
idée générale plus complète "^fejFp^Pjp ^^^j^^P^j^m^^ ^^^»f^^^^^^ ^rnBBPllBBBr Flamands. Non seulement

des mœurs des anciens et de sKJ^SSî ^"^^^W^^a^^^^^wS SSSi^Sfflffl^vS^wB «Il ■•>H««3toi les anciens ignoraient les

la place immense que 1 art ^wgaHfl^TOffi^^^ESmaBËP jjjljJ^^jLlJ^^ lois de la perspective, mais

occupait dans leur civilisa- / y ^ jamais leurs compositions

tion ; mais pour préserver _'iJ^^— ne se développent dans le

ces monuments d'une des- Couronne du Saint-Empire romain. sens de la profondeur. Elles

truction rapide, il fallait les Ti..sor impéria] ^ n'ont qu'un plan et il semble

soustraire aux influences que pour eux la peinture

atmosphériques et on ne ' n'est qu'une transformation

pouvait pas couvrir Pompei d'une toiture, enfermer toute une ville dans du bas-relief; elle subit les lois de la sculpture. C'est exactement le
un palais de cristal. Il suit de là que les monuments de la peinture orne- I contraire qui s'est produit depuis la Renaissance ; la plupart des bas-reliefs
 
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