DOI Heft:
Nr. 64 (19 Avril 1884)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19486#0050
PARIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et C".
TURIN: Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
PirisjlDe'p. : Un m, 5 fr. — Sii mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un u, 8 fr. — Sii mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
l'estampe que nous plaçons sous
les yeux du lecteur à notre troi-
sième page.
La planche des Armoiries de
Bourgogne a dès longtemps pris
de Bourgogne. ; :',!':°
' '; - , _-.ï .i: Jl.. a ,-cS '.ici'i]. :-. N il sec Ic-
Voici quelques relierions cm- ment elle se distingue parmi les
pruntées à M. Ch. Hymans sur œuvres primitives par la combi-
cette très curieuse planche : naison d'une belle donnée orne-
« Les œuvres artistiques n'ont WWSI^^ÊÊIÊI^^^^^^^^^sÊêiC^^^^^ mentale avec un sujet qui res-
pas plus que les livres le privilège WÊU^MÊBÊÊB^m^^^^^^/^^t^^^^BSB^^^Si^^^^B^M treint dans d'étroites limites la
d'échapper à cette destinée dont liflljjBI8!l|H ■ période probable de son exécu-
parle le poète; que d'individua- ^HBBBHMHRR^p/ljttion, mais elle imprime aux re-
lités, que d'écoles entières tour fiBfllfl||l™^ ^'^^^^^fÊmt^^^BnBÊSSKi H cherches une direction plus pré-
à tour encensées, perdues dans W^mwSlBmM^^^K^^^^J^7^^y\ ( É |HrB ^^HH^H^Bh cise que d'autres travaux de la
l'oubli, pour renaître à de non- BjMSBiffliiSilj^WL^r^Tffi.'^^''txBbI I /flfuR DHlH même époque. Notons ensuite
veaux honneurs après de longues BIMfli|jHWBftw que cette œuvre, qui est le résumé
périodes d'indifférence ! Et si WÊÊÊÊ^^KBÊË^S^I^MBÊBÊl^^^^^i]i^^^^SM^^sSffii^mBi pompeux des possessions du duc
notre examen s'arrête aux œuvres wKÊÊKSWl/ÊIS^L/v^) 'xy5HSM de Bourgogne, passa directement
multipliées parl'impression,com- miKBKÊmBÊÈSSb&nÉÊwffi^ 'Y^Hw^^ffinffllllilllllMMHM d'un recueil de la bibliothèque
bien il s'en révèle dont à peine wÊÊÊÊS^^BSS^S^Ê^l^f \ jMj^ljWffli tim dite de Bourgogne au Cabinet
quelques spécimens survivent à HHH|H|^KH9BHHB|^ !q JÏ& a\^|>^B||j||j[BB 9 des estampes de Bruxelles, et
une diffusion que nous savons MfflfflragPBlHIŒBH^BH j h h9H^9H enfin qu'aucun autre cabinet n'a
excessive, et qui méritent exa- |^H^H^H|^^^MhI^|Bl ' © ^^^SHHHHH ■ signalé la présence d'une seconde
men d'autant plus attentif qu'ils ;-J"^ y' JulH épreuve tirée de la planche. C'est
nous parlent d'un passé plus loin- , sans doute plus qu'il n'en faut
tain! fil^^'-'imSKmSa pour donner un intérêt considé-
« Notre époque, il faut le dire rable à cette œuvre,
à son honneur, s'est montrée plus ■< C'est en 185g, une couple d'an-
soucieuse qu'aucune autre de H nées après leur découverte, qu'il
rendre aux manifestations lllll^BHBB^^^^BflEPIIPr~r™ fut d'abord question des Armoi-
tiques du passé leur place légi- |BMHHHHH ries de Bourgogne. Dans une
time, et nous ne pensons pas WÈm , 1 1iffWl*tIB"^^rvHWrlg^wP^lWr' 1 notice très approfondie qui parut
qu'aucun art ait plus que la gra- ' ''' ))':'/-■■' .'. ■■ \ iî'iU-'lin uV / 1 c,;./<;;;;/<
vure excité l'intérêt des archéo- ^^^^^KBÊS&SëSKSÏJ' ^M^^'J^^^^^BSê^I^^^Ê>^^^^^^^K^^BÊm royale de Belgique, M. Alvin ht
logues. WHBÊÊL; i ^fÊ^^^^^^S^EÊsÊl^^ê^^^SÊÊ^BBBHB^ connaître les circonstances de sa
« C'est que, jusqu'à ce jour, liste MMj^^'J^j^^^^^BÊ^Ê^ÊI^S^K^^^S^^^È trouvaille et le résultat des re-
un insondable mystère enveloppe IfKBÊÊSSSÊÊmÊÊÊ^KBvÊl^KÊO^K^Ok HjjK^g^^MMP—^--3 cherches qu'il avait faites pour
les origines, encore si rappro- ~~™HB**BWWg^te,'^f^WB^SHÊi w^jf^ arriver à lui assigner une date
chées, de ce procédé curieux. Il p|SBB"9HHfl^HBHHHp:!. ''~^W^^^^^^f^^^^^^=^^= probable.
semble que le hasard se plaise à B^^Bi ^HÊmÊml^M^^^^^^^^^^m^X^±^^^^S^^^'^ 1 =^ Si par le style, et mieux encore,
compliquer le problème. Chaque BBIbIIHBBBII _~ y=- ■ î par la devise du duc Charles le
chercheurs.' On voit surgir alors --=^=~^^~^^^^S:^^^T= .... ■..... ^ tampé sè classait d'emblée entre
des théories plus ou moins ingé- Pendule Louis XV, en bronze doré, aux armes d'Angleterre. les années 1467 et 1477, il n'en
nieuses qui bientôt auront à sou- était pas moins d'une importance
tenir l'assaut de nouvelles critiques et qui, demain peut-être, seront à leur
tour réduites à néant. » Nous n'en pourrions citer de meilleur exemple que
considérable de mieux préciser, s'il était possible, la date de son exécution.
Une étude attentive des blasons représentés par le graveur permit à
TURIN: Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
PirisjlDe'p. : Un m, 5 fr. — Sii mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un u, 8 fr. — Sii mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
l'estampe que nous plaçons sous
les yeux du lecteur à notre troi-
sième page.
La planche des Armoiries de
Bourgogne a dès longtemps pris
de Bourgogne. ; :',!':°
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Voici quelques relierions cm- ment elle se distingue parmi les
pruntées à M. Ch. Hymans sur œuvres primitives par la combi-
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« Les œuvres artistiques n'ont WWSI^^ÊÊIÊI^^^^^^^^^sÊêiC^^^^^ mentale avec un sujet qui res-
pas plus que les livres le privilège WÊU^MÊBÊÊB^m^^^^^^/^^t^^^^BSB^^^Si^^^^B^M treint dans d'étroites limites la
d'échapper à cette destinée dont liflljjBI8!l|H ■ période probable de son exécu-
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bien il s'en révèle dont à peine wÊÊÊÊS^^BSS^S^Ê^l^f \ jMj^ljWffli tim dite de Bourgogne au Cabinet
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une diffusion que nous savons MfflfflragPBlHIŒBH^BH j h h9H^9H enfin qu'aucun autre cabinet n'a
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men d'autant plus attentif qu'ils ;-J"^ y' JulH épreuve tirée de la planche. C'est
nous parlent d'un passé plus loin- , sans doute plus qu'il n'en faut
tain! fil^^'-'imSKmSa pour donner un intérêt considé-
« Notre époque, il faut le dire rable à cette œuvre,
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soucieuse qu'aucune autre de H nées après leur découverte, qu'il
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tiques du passé leur place légi- |BMHHHHH ries de Bourgogne. Dans une
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semble que le hasard se plaise à B^^Bi ^HÊmÊml^M^^^^^^^^^^m^X^±^^^^S^^^'^ 1 =^ Si par le style, et mieux encore,
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des théories plus ou moins ingé- Pendule Louis XV, en bronze doré, aux armes d'Angleterre. les années 1467 et 1477, il n'en
nieuses qui bientôt auront à sou- était pas moins d'une importance
tenir l'assaut de nouvelles critiques et qui, demain peut-être, seront à leur
tour réduites à néant. » Nous n'en pourrions citer de meilleur exemple que
considérable de mieux préciser, s'il était possible, la date de son exécution.
Une étude attentive des blasons représentés par le graveur permit à