L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée (2.1884)

dix; centimes le numéro

PARIS : 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G'*.

TURIN: Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur el Rédaclear en chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

PiriselDép. : Un in, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union pmtile : Un in, 8 fr. — Sii mois, 4 fr.

formes bizarres et repré-

fantastiques.

La belle table que nous
reproduisons est à pied
unique forme' par une
Victoire ailée qui porte
un trophée.

gone, selon la fable, ins-
pirait à ceux qui avaient
le malheur de la regarder
une terreur si subite et si
profonde qu'elle les pétri-

Armeria reale de Turin.

Nous avons eu déjà
tant de fois l'occasion de
citer VArmeria reale de
Turin que nous avons
pensé qu'il ne serait pas

Petite Targe.

Travail italien du XVI" siècle.

Cette targe appartient
à VArmeria reale de Tu-
rin. Nous avons déjà dit
que la targe est un petit
bouclier de parade, qui
se portait au cou pour
combattre achevai. Notre
targe est ornée d'une tête
de Gorgone, emblème

que les artistes de la Re- h N,'^ JÊ ''lINiMittttËfli iiiliêlIIËP^^^ sans intérêt pour nos lec-
naissance ont fréquem- mEnÉiPi^ ]j|i|||f^^ teurs de connaître l'as-
ment employé dans la \\ ' WÊBSm}.- . J* Jjj^^î'ÈiKlBL/^'^ ' *«?^ " ''•«•'*• ;V';t;1 >■•'];',_'/,' j ïn'),i,l,'';|,'t';^-; ] pect de cette salle qui ne
décoration des armures. |1 i rj^^^ÊÊÈSS^Éf'^^^ÉMflB>Sjjfik I 'fw contient pas moins de
On sait que les anciens WL f^fflSjtîfHll?- <*J''l\R^^^^»^^^^^^^^^^^^^^^^^^ÈSl^^^^|^P51''f' trois mille pièces, toutes
attachaient une idée su- (fy" , V^&ffQgiiiÉ^ y^^|||||||y très remarquables et dont
perstitieuse à cette tête, MlffM ' W^flllif^^ quelques-unes ont une
qui avait pour effet d'éloi- Mlfjg^f^^^^^^TO^^^^^S!^^^^^^ ^'^^^^^^^^fe^^BiSiPPR valeur inestimable. Ré-
gner les maléfices et de Wji' | 1 I1 ' '" ■' ' ''!?^B«|B^^^^ ' i'"V ' " ■ Z pétons que c'est à Charles-
chasser les mauvais W ^'I/I'mI 1 jïdC-t 1 Albert qu'est due la réu-
esprits. La Renaissance [\:"'':':\ ' '}>' ''' '"' '■■':■'] ' "<:-^ '?}} v""^''1' '< \ r"\/Li'^,!':!,,:. ""'.'"jlv nion si intéressante de
s'en empara comme d'un vj ll'f if«Wi *Kf^^^>'" '\\iai ^^S^S^^^^^^^^^W'^^^^^^^mSSÊB^^m\ ces pièces et que la riche
motif de décoration par- llltlR ornementation de cette
faitement approprié à des bSI p iSnl'v H* ir PIÉliPw^^ galerie, établie dans une
armes, puisque la Gor- i ' : .vi,,;,;.;-'..:':!' : ■ :.!.- ■■ ■ ...■'..■! |: j'11 'J des dépendances du pa-

lais, est due au comte
Alfieri, oncle du grand
poète.

Cartouche

WO^^mËIBmamBËlBNmmÈBmÊBUÊÊmi ae Jacques Androuet

Du Cerceau.

.......■' i ■ i 1 1 ■ a '. ■ ■ I i ■ I ! : 1 ' i .l'ai. i 1 '.. 1 1 ' i 1 ,. ■ , m / I ■ ■ I 'il1. i' ,

Table et Lampadaire

de Pompei. ^SÉCIil§BlËi3 Z M & £ ' 1 ^^^^^^^^M Jacques Androuet, dit

Du Cerceau, est le prin-

Ces deux objets font cipal maître ornemaniste

partie du musée de Na- Petite TarQEi français du xvi" siècle,

pies. Les lampadaires Travail italic" du xv,i siiclc- <'lrmeria HaU dc Turin'> On ignore la date de sa

sont des ustensiles desti- naissance, mais on la

nés à supporter les lampes. Il y en a en bois sculpté et doré, en bronze,
en marbre, en fer forgé, etc. Dans l'antiquité, ainsi que l'indique notre
gravure, les lampadaires affectaient la forme d'un arbre aux branches
duquel on suspendait des lampes. Ces lampes avaient quelquefois des

place en général vers 1515. D'après La Croix du Maine, il était de Paris.
Il travailla d'abord à Rome et, vers 1549, se fixa à Orléans, où il établit un
atelier de gravure. En i55g, il publia à Paris son premier Livre d'archi-
tecture et, en [5'83, son petit Traité des cinq ordres. Plusieurs auteurs