DOI Heft:
Nr. 84 (6 Septembre 1884)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19486#0129
DIX CENTIMES LE NUMÉRO
PARIS 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G1*.
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en cnef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
PariselDe'p. : Un an, 5 (r. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un an, 8 fr. — Sii mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Chaire de Giovanni Pisano, à Pise.
Voici, d'après M. Luigi Mussini, directeur de l'Institut royal des Beaux-
Arts de Sienne, l'histoire de ce monument dont un vandalisme inexpli-
cable avait depuis deux cent soixante ans dispersé les membres encore
palpitants d'une vitalité heureusement suffisante pour en rendre possible
la résurrection.
En i3o2, Borgundio di Tado, fabricien de la cathédrale de Pise, peu
satisfait de l'ancienne chaire qui faisait piteuse figure depuis que le
Chaire de Giovanni Pisano, a Pise.
ciseau de Nicolas avait produit ces magnifiques chaires du baptistère de
Pise et de la cathédrale de Sienne, en demanda une nouvelle à l'illustre
Giovanni, fils et héritier du talent et de la gloire de Nicolas. Ce grand
travail était achevé en i3ii. — Era riputalo tanlo bello, dit la chronique
de Bernardo Marangone, da non esservi in tutto il mondo altrettanto.
Quel que soit le jugement qu'en porte Vasari, Jean de Pise y fit
PARIS 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G1*.
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en cnef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
PariselDe'p. : Un an, 5 (r. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un an, 8 fr. — Sii mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Chaire de Giovanni Pisano, à Pise.
Voici, d'après M. Luigi Mussini, directeur de l'Institut royal des Beaux-
Arts de Sienne, l'histoire de ce monument dont un vandalisme inexpli-
cable avait depuis deux cent soixante ans dispersé les membres encore
palpitants d'une vitalité heureusement suffisante pour en rendre possible
la résurrection.
En i3o2, Borgundio di Tado, fabricien de la cathédrale de Pise, peu
satisfait de l'ancienne chaire qui faisait piteuse figure depuis que le
Chaire de Giovanni Pisano, a Pise.
ciseau de Nicolas avait produit ces magnifiques chaires du baptistère de
Pise et de la cathédrale de Sienne, en demanda une nouvelle à l'illustre
Giovanni, fils et héritier du talent et de la gloire de Nicolas. Ce grand
travail était achevé en i3ii. — Era riputalo tanlo bello, dit la chronique
de Bernardo Marangone, da non esservi in tutto il mondo altrettanto.
Quel que soit le jugement qu'en porte Vasari, Jean de Pise y fit