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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 139 (26 Septembre 1885)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0143

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DIX CENTIMES LE NUMÉRO

PARIS : 29, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebèguk et C">.

TURIN : Mattirolo Luioi, Via Po. Directeur et Rédacteur en Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Paris et De'p. : Un an, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.

EXPLICATION DES PLANCHES

Coupes et flacon Renaissance.

Rosminiani.

Sculpte en haut-relief par
Andréa Ferucci da Fiesole, vers i,|(jo

ment logée dans le palais des
doges. Ce chef-d'œuvre, dû
au pinceau des plus grands
artistes flamands, est sans
contredit le plus beau manus-
crit de ce genre qui existe

Ces objets appartiennent WjW *^ff|«lElBW™ dnnS '2 monue' Provenant du
au musée bavarois, k Munich. Ml ^ml^^BmÊÊÊÊ^r ri cardinal Grimani qui le légua
La coupe, en noix de coco, Sm. ^■p^BHBjj^^ MË à la République, ce bréviaire,
est montée en or. La petite ^^r^S^L j£r presque ignoré au siècle der-
coupe sa voisine est en argent. Wîà^^imm nier, est aujourd'hui célèbre.
Quant à la grande coupe, qui 'J ^j^flpy .Jt^ Il est très difficile de dé-
est en argent ciselé, c'est un /Jr ^ "^^W^^^SSBBÊBÊÊÊ^ terminer à qui on peut attri-
travail extrêmement remar- jjSÏ „îv <|& %''^^^ÊKÊÊBff ' buer l'honneur d'avoir pro-
quable comme exécution. La <Jù ' jM r^SÊÊm voqué une commande aussi
figure de femme qui porte la » X '^P £M '"':~t?^^HHBL extraordinaire que celle de
coupe est particulièrement wlk ^àjpjjft1 JBëË •^^ês^mmW^^Èk cct admirablc ouvrage,
soignée. A ses pieds est des- ^^BÊ^è^^^^Ê^Êr ^^W^MÊÊÊlUÊBB^^ 11 Paraît> dit M- Victor
sine un flacon minuscule sus- ^^ÊM^WaBf^ J^RT^W^'^HHRRHHi Cérésole, que les artistes qui
pendu à une chaîne. Ce flacon l^^J i'-^Êm^^jM'Z- .ifïuifVS'' mBÊS^^nSS^ \ Y ont travaillé vivaient du
date de la même époque. temps de Sixte IV (de la Ro-

Pragment d'arcade. '&'ïjiWe!&s ^"Vim^HH9HHHHK^ et '4^4» ma's r'en ne dit posi-

II est placé au sommet du tïfMÈÊËtËk FI^È. était destiné. Ce qui semble

grand escalier qui conduit à MlwÊËBfÊÊÊk OËjSlfl ^S^s^^^^ÊF indubitable, c'est que ce tra-

l'église de la Sacra di San I wfflBIHBI ^fPffiffT "^PfWMT vail, très riche et très consi-

Michele sur le mont Pirchi- ('■ ftV■ jf^'^^^^^^IBBKKla^^aBBl ^jPPPjjf^^ dérable, a etc fait pour un

riano, dans la vallée de Suze. *|| WÊÊËBÊk A 'nWlg& riche dévot suivant la règle

de saint François. Si l'on

Ornement peint en vert MJPHHBft ^MMP examine le bréviaire au point

rehausse d'or sur fond noir. hM'''WXNÊÈBSk tfitffc fi de vue liturgique, c'est un

Bréviaire romain, mais dans
la forme antérieure aux rema-
niements demandés par le
concile de Trente. Il semble

Cet ornement est placé
à gauche de la « Madonna di
Borgho Vecchio d'Avigliano »
de Defendente de Ferrari, à

. , , , A*?r*' :'i,y'X^wtSSmÊËBBËÊikgkImem WSWÊÊÊm fait a l'usage exclusif des

1 oratoire prive des moines de —^**«GEBBMHPP(BMr * SMP*"'

capucins. Les saints francis-
cains y sont particulièrement

Tabernacle en marte "^^^HP^I pSS^~ en saillie. Toutefois, saint

Bonaventure n'y paraît pas,
ce qui a l'air de fixer l'exécu-
tion du travail complet avant

Ce monument, provenant f;»^ l'année 1482 où ce saint fut

de l'éclise San Giacomo da Fie- n o canonisé. Il contient les jours

ucitjjiiscjauuien.uinuuaiii. Coupes et flacon Renaissance. '

sole, fut acquis par le South de fête introduits par le pape

Kensington Muséum en 1859. Sixte IV et s'accorde avec

un bréviaire imprimé à Rome en 1477. Sixte IV, défenseur du dogme de

La Vie au mois de janvier.

Fac-similé d'un dessin d'après une composition de Memling qui fait partie du bréviaire Grimani.

Ce bréviaire, que la République de Venise conservait dans le trésor de
Saint-Marc, fait aujourd'hui partie de la Bibliothèque Marciana, princière-

l'Immaculée Conception, suivait la règle de saint François d'Assise. Il se
montrait même très rigoureux en ce qui touchait à l'accomplissement des
règles de cette corporation religieuse, à laquelle il appartenait. C'était un
homme libéral, ami des.arts et des lettres, auquel on doit la création de
la fameuse Bibliothèque du Vatican. On peut donc très normalement
 
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