DOI Heft:
Nr. 141 (10 Octobre 1885)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0150
DIX CENTIMES X. E NUMÉRO
PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et Cle.
TURIN : Mattirolo Luigi, Via Po. Directeur el Rédacteur en ebef : Gè. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
Paris el De'p. : Un m, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Ddïoh postale : Un an, 8 tr. — Six mois, 4 fr
EXPLICATION DES PLANCHES
Couronne de Madone en argent et vermeil à six faces.
Cette belle pièce d'orfèvrerie italienne faisait partie de la collection du
palais de San Donato.
Le Tcocalli de Tehuacan.
On ne trouve pas au Mexique de monuments remontant à une
haute antiquité. C'est seulement entre le vu0 et le xn° siècle qu'appa-
raissent successivement, sur le plateau d'Anahuac, les Toltèques, les
Cicimèques, les Acolhuèses, les Tlascaltèques et les Aztèques, tous venus
des plaines glacées de l'Amérique du Nord. Ces tribus rivales, politi-t
Couronne de Madone en argent et vermeil a six faces.
quement divisées, parlent la même langue et professent le même culte.
Si dans les immenses espaces compris entre Tehuantepec et le Rio
Bravo del Norte, dit M. A. Ballue, on ne rencontre aucun vestige d'une
civilisation antérieure, il n'y a pas lieu de s'en étonner. Ne savons-nous
pas que, dans notre vieille Europe, les Scandinaves, à la fin du vi° siècle,
étaient encore plongés dans les ténèbres de la barbarie?
Quant à là date de la grande migration qui porta les Américains du
Nord sur les terres que baignent les eaux du golfe mexicain, elle est
PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et Cle.
TURIN : Mattirolo Luigi, Via Po. Directeur el Rédacteur en ebef : Gè. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
Paris el De'p. : Un m, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Ddïoh postale : Un an, 8 tr. — Six mois, 4 fr
EXPLICATION DES PLANCHES
Couronne de Madone en argent et vermeil à six faces.
Cette belle pièce d'orfèvrerie italienne faisait partie de la collection du
palais de San Donato.
Le Tcocalli de Tehuacan.
On ne trouve pas au Mexique de monuments remontant à une
haute antiquité. C'est seulement entre le vu0 et le xn° siècle qu'appa-
raissent successivement, sur le plateau d'Anahuac, les Toltèques, les
Cicimèques, les Acolhuèses, les Tlascaltèques et les Aztèques, tous venus
des plaines glacées de l'Amérique du Nord. Ces tribus rivales, politi-t
Couronne de Madone en argent et vermeil a six faces.
quement divisées, parlent la même langue et professent le même culte.
Si dans les immenses espaces compris entre Tehuantepec et le Rio
Bravo del Norte, dit M. A. Ballue, on ne rencontre aucun vestige d'une
civilisation antérieure, il n'y a pas lieu de s'en étonner. Ne savons-nous
pas que, dans notre vieille Europe, les Scandinaves, à la fin du vi° siècle,
étaient encore plongés dans les ténèbres de la barbarie?
Quant à là date de la grande migration qui porta les Américains du
Nord sur les terres que baignent les eaux du golfe mexicain, elle est