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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 144 (31 Octobre 1885)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0163
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L'ART ORNEMENTAL.

Les Vices et les Vertus.

; Cette belle tapisserie, qui fait partie de la magnifique série dont nous
avons déjà plusieurs fois entretenu nos lecteurs, appartient au Palais de
Madrid. C'est un fragment de la pièce portant le numéro 5 11 qui repré-
sente l'Infamie.

Là on retrouve une partie de l'ancien Louvre avec un reste de tour
sous le guichet du pont des Arts, la salle Melpomène et le Jardin de l'In-
fante, tour que los plans réputés impeccables avaient jusqu'à ce jour placée
à deux mètres en avant de l'emplacement qu'elle occupe.

On a retrouvé dans la salle Philippe-Auguste des carreaux vernissés
du moyen-âge, des retombées de voûtes romanes, des sculptures et divers
objets qui seront exposés, avec une partie des ossements découverts près de
l'ancienne chapelle.

Le public muni de cartes sera seul admis à visiter, une fois par semaine,
la salle Philippe-Auguste.

Horloge Kenaissanoe en argent doré.

Elle appartient au Musée national bavarois, à Munich. Pour voir
l'horloge, il faut lever la plaque d'argent doré qui figure un pan de tapis et
cache le flanc du chameau.

— On va prochainement ouvrir au Louvre une salle presque inconnue,
même des conservateurs du Musée.

Cette salle fut découverte pendant le3 travaux des salles des Caria-
tides, de la Vénus de Milo et de Melpomène ; on y accède par l'étroit et
vieil escalier de Charles V, restauré l'an dernier par M. Edmond Guillaume.

Instruments de musique du Muyen-Aue.
Chapiteau d'une colonne du xi° siècle; abbaye de Saint-Gcorges-noschcrvillc.

— La Magasin pittoresque, dans son numéro du i5 octobre dernier,
donne un dessin de la célèbre coupe italienne de Ravenne, que le baron
Davillier a léguée au Musée de Sèvres avec ses faïences et porcelaines.

Le rédacteur de la notice qui accompagne ce dessin émet l'hypothèse
que le mot Ravena, signé au revers de la coupe, pourrait être un nom
d'homme plutôt que celui de la ville de Ravenne.

Cette hypothèse, fondée sur ce que le mot in n'existe pas avant le nom,
est très discutable. La coupe de Ravenne, placée à son ordre et à son
rang, ne manquera pas d'appeler l'attention et les lumières des archéologues
italiens, alors qu'elle occupera au Musée de Sèvres la place que lui assi-
gnait M. Ch. Davillier.

— L'Exposition des prix de Rome de cette année est ouverte à l'Ecole
des Beaux-Arts; elle durera jusqu'au 3i octobre.

— On sait que lors de la réunion des sociétés savantes à la Sor-
bonne, trois cents présidents et secrétaires de sociétés chargèrent les
Amis des monuments d'agir de concert avec elles pour la sauvegarde
des œuvres d'art en France. Le président de cette Société, M. Albert
Lenoir, de l'Institut, vient d'être avisé d'un acte de vandalisme qui
va faire disparaître un des vestiges chaque jour plus rares de l'art
national.

On se souvient de la lutte qu'il a fallu soutenir contre le conseil muni-
cipal de Nancy; aujourd'hui, c'est le conseil municipal de Chàteaudun
qui déclare la guerre. C'était alors une porte qu'on voulait détruire ; aujour-
d'hui c'est un bijou d'architecture, Notre-Dame du Champdé.

Les protestations pleuvent de tous côtés. La Société Dunoise, la
Société archéologique de l'Orléanais multiplient leurs efforts. Le ministre
des Beaux-Arts a été saisi de la question par une pétition. Espérons que
 
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