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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 146 (14 Novembre 1885)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0170

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PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et O.

TURIN : Mattirolo Luigi, 10, Vu Po. Directeur et Rédacteur en Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Puis et De>. : Un »n, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union poslaie : Un in, 8 (r. — Sii mois, 4 fr.

EXPLICATION DES PLANCHES

Soupière en argent.

Travail français du temps de Louis XVI.

Do quelles mains est sortie cette soupière, qui est certainement une
des pièces les plus complètes et les plus riches de cette pauvre époque ? 11
serait difficile de le dire. Après la mort de Ballin, survenue en 1678, les

artistes les plus distingués qui prirent sa succession furent Pierre etThomas
Germain et A. Meissonnier de Turin, celui-là était également peintre,
sculpteur et architecte. Ils travaillèrent beaucoup pendant le xvui0 siècle,
mais les dernières années ne furent pas brillantes ; aussi les belles pièces
de cette époque sont-elles rares.

Composition de Berain.

Nous avons déjà parlé très sommairement, dans un de nos précédents
numéros, de Le Brun, cet homme d'une activité et d'une fécondité si

Soupière en argent.
Travail français du temps de Louis XVI.

étranges, qui gouverna les arts pendant un quart de siècle et soumit à sa
loi décorative une pléiade d'artistes dont quelques-uns étaient d'un rare
mérite.

De ce nombre fut J. Berain le père, dessinateur de la Chambre et du
Cabinet du Roi. Il naquit à Saint-Mihiel en i63S et mourut à Paris
le 27 janvier 171 1.

Jean Berain fut nommé en 1674 dessinateur de la Chambre et du Cabi-
net du Roi, en considération, dit le brevet, de l'expérience qu'il s'est
acquise dans la perspective et les autres parties de la peinture. Cette
charge, dit M. J al, qui était devenue vacante par la mort de Henri Gissey

décédé le 4 février 167J, imposait à Berain le devoir de composer et d'exé-
cuter « toutes sortes de dessins, perspectives,figures et habits qu'ilconvien-
drait de faire pour les comédies, ballets, courses de bagues et carrousels ».
Le domaine du dessinateur s'agrandit beaucoup. Berain hérita d'une partie
des attributions qu'avait eues Charles Le Brun.

Jean Berain était-il élève de Gissey ? Les biographes ne le disent pas,
mais il y a quelque probabilité pour cela. Cependant on doit penser que,
proposé au roi par Le Brun, il avait appris à dessiner à l'école de ce
maître, qui forma des sujets dans tous les genres, et qu'arrivé à l'âge où il
lui fallut prendre une route définitive il s'adonna au genre où Gissey s'était
 
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