Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 4.1886-1887

DOI Heft:
Nr. 194 (16 Octobre 1886)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19488#0153

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin. di3c centimes le kuméro PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin.

LONDRES : Gilbert Wood & G°, 175, Strand. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebegue et C">.

TURIN : Mattiholo Luigi, 10, Via Po. Direetenr tt Rédieiini en chef : G. DARGENTY — Istace.

Piris el De'p. : Un in, 5 fr. — Six œoii, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un m, 8 fr. — Sii moi», 4 fr.

Par Giovanni Battista dcl Porto
dit le maître à l'oiseau.

l'école des Beaux-Arts d'An-

Explicitioil (ÎCS planches ; m ^M^mitol ^teafl^ mm rWJ> vers, Rubens comprit la valeur

d'appoint des étoffages archi-
tecturaux pour les conceptions

Rome. B^FIiÊfcî^^ /sÉ^ \ 1111 héroïques de la mythologie

et de l'histoire. Le peintre
adopta naturellement des
formes décoratives qui sem-

Giovanni Battista dcl s^^^^^^^^^—^j?^^u^lll^b^'^Hf blaient n'avoir été créées que

Porto, appelé communément ^^^MW]M,^^^^S^S^LT^Z^^^^^Ê^^^^'x^Ê^'^^m^| pour servir de cadre à sa

le maître à l'oiseau, en raison tM^SÈtl^^Ùi^^^SÊ ^^^^%^^^^^t^Éf i^VNB manière essentiellement pitto-

de la marque qu'il avait adop- MM^^^jw^'^a^^pM w^^* "X^^^^W^ ^1 1 / rcstluc ct coIoriste- S'il s'as-

tée, est un des artistes qui Mr^^^^^Éi * lâ-l^vttl zS^Êm\ ^Wmj^^wm \ ■ *3L V W sml'la étroitement les don-

représentent la plus haute W IJjK[pf] v^^f-^^^^^^l '^«^jB» \if nées italiennes en faveur dans

expression delà gravure ita- ^^jM-\Wi ^^SÊminmÊ '" ï^^*-». j^flS^fflOlvV. ll/llfflk // sa jeunesse, c'est qu'envisa-

lienne au xv° siècle. fl»/ '*$&&Èwm ' i i§2r géant l'histoire de l'art dans

Les œuvres qu'a laissées ^aPwSicS,i|fc>-v ^^^^^OT ^iP^ll^ I \ < A MÉ SOn ent'eri " ntJ dut Pas ren"

le maître à l'oiseau se recom- r-^^j^^^^^^A ^^^H« MiK^jïfl»^ ^ ^B^V|i JAjH , contrer d'expression plastique

mandent par l'élégance du */<>|^'C^;^?^^^<^^otJ •P^^^#/{1« ''^aMiÎTgiMl /il traduisant mieux son génie

dessin et du style, par la grâce xîr^TO^'sï^^^^SfeÊ:-^—-^SÈ&M -av IbW. i^BLlJBKl Af propre que le plantureux style

toujours très parfaite avec ^jHMM^g8*"*^j>^»M«^^^aM 1 M<yv ^êESÊêl. vBb./ Jf de Carlo Moderno ct de

laquelle il traite les figures ^■■IBrSs^fer1 /tf sHP«»JÉ*SITmBSM\ \ \ %\ JHK'vSnHV/ Galeazzo Alessi, qui furent,
de jeunes femmes ou d'ado- P' \k '^fflS(ffll^ Hlillli ^hHk w^h WlA comme on sait, pour Gênes
lescents. Elles dénotent chez ' -CffiJ/^' U jBBili^^^^^^<^^S|r SjffimM\% ce que Bramante et San Gallo
lui une imagination séduite, à a^si^^aiMi^vNsS^^^rar^M WÊmWÊBLvÊ^^^^i^Sssm^m^^^^t^^MFi Y* > avaient été pour Rome, Buon-
l'exclusion du reste, par les ^wir^^^^^W\^fZajjfy 'fjjrËÊvjf ' ' talenti et l'Ammanati pour
charmes tout extérieurs de la '^^•^^'^^^^^^^ff^/^^■ " ^ ' .^J^^^ff^ liffwfflfl 'jjf Hj^^^i Florence, Palladio et Sanso-
forme humaine, un sentiment " '"-^'>y,, j'j^^Mi/^^^Sd-^^M'"^fSBpk^^^^'fj^^^3/^^^^mjSsàs^S^j£^^-, vino pour Venise,
délicat de cette forme, mais ^ îu^^^^^M^^^^^^^^^^^^^^^>^^^^^^^^^^^^^^^^^r^^^^^^^S^^ St^C arcn'tectura' des
une préoccupation constante ^|3I^MSr*P^^ ^^^^^^^^^^^^^^^j F'andres nc répondait nulle-
des moyens de plaire aux re- MK^ffiffi' ^g^^^^^^^^i^^!^5^^^^^^^^'X - -'^y^^êg^S^^Ë^^^^^^V^ ment aux aspirations de Ru-
gards et d'amuser l'esprit. ^^^^^^^^j^^^iS^^gi^^^^^^tï^^P^^^^ ^^^^^^^^^S^^^^^I^P^^^^^iÉ hens. Il savait que le Métier
L'estampe essentiellement ^^j^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^r i^^^^^^^^^^^^^Œ^^K^^^^^^^ ^CS 1"atre co"l'oiuies (maçons,
décorative que nous repro- ^f^^^Ê^^^^^^^ ^^^j)r^^W^L3-^^^^J^^^^^^mL^\ïïl2!$jËBzËi»Jl8Bffî tailleurs de pierre, archi-
duisons est un des morceaux Ç^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^Ê^^^^^^^k^ ^^^^^SB^^^^^^^^i <ectes) maintiendrait la rou-
les plus complets, les plus ^^^^^^RiJg^M^K ^£à>jk. N^KT^jjBa^^^l^^^m^fe^JBjffiwB' /^^*^ j| tine de la tradition,
fins et les plus ingénieux du (c^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^S^^WT^^g ^m^^^^^ Jm ^ r^va 'ors au nloyen
maître à l'oiseau. {^Wï/^^^^^^^^Jni!^^H^Ss^&^^^^^^^KBSv,ji " S^^Hfe^^^j^m efficace d'influencer le goût

public dans sa ville préférée,

Pavillon de travail de Kubens. M^i^l^^^^Ê^^^^^^^^^^I^^^ f^^S^I^^^S^^M^SS^i^^^^L Anvers ; il en chercha la réali-

Conscrvc dans le jardin de l'hôtel

sation energiquement, et pour

qu'il habita. ^âœlOHL&l»§S«8Sf wjfflftfrn^^^^ "■' Parvcnir le moyen le plus

Propriété actuelle ^^^^^^^S^Ê*^'^E^^^Ê^^^^:K^^^^^Z^^^^^^^^^^^Ê^^ efficace qu'il employa fut la

de M. le chevalier Booschaert-Wcbcr,

n« 7 e, 9, rue Rubens, à Anvers. s-< PUbllCatl0n du LlVrf deS PaLuS

>. de Gênes, à l'intention de cette

Ce fut Rubens lui-même I -S-/' "|^»0^>jgsBBE--TBQǧ^!>- " A VN>* -'Ml -^MHHpB^-^—. • ^,riche colonie cosmopolite de

qui inventa l'ordonnance ar- négociants établis à Anvers :

■ s. . , , . , , Giovanni Battista del Porto, dit le maître a l'oiseau. Rome. t, • , i:» :i , „ :„

chitectomque de son hôtel à « J ai cru rendre, dit-il, un îm-

Anvers, voilà ce qui est dé- portant service à toutes ces

montré aujourd'hui, et c'est pourquoi nous avons reproduit cet intéres-
sant pavillon qui peut être considéré comme une œuvre du maître.

Dès le début de sa carrière, dit M. Schoy, professeur d'architecture à

contrées au delà des monts en publiant les dessins de quelques-uns
des superbes palais de Gênes, rassemblés durant mon pèlerinage artis-
tique d'Italie. Comme cette République est proprement aristocratique, les
 
Annotationen