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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 4.1886-1887

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Nr. 195 (23 Octobre 1886)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19488#0158

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L'ART ORNEMENTAL.

s'arrogea la gloire de passer pour le fondateur. Les armoiries de son
successeur Sixte IV apparaissent ensuite à l'intérieur de la nef principale,
ainsi qu'à la voûte de la nef centrale et au tambour de la coupole, en
compagnie des nombreux insignes de son neveu, le cardinal Girolamo
Basso délia Rovere, qui, en 1476, reçut l'évêché de Recanati et, en 1477,
l'église de Lorette, qui venait d'en être séparée. C'est surtout sous les
auspices de ce dernier que la construction du temple avança rapidement.

A Marino di Jadera succéda, en 1479, sel°n les registres des paie-
ments, un maître Thomas, et, jusqu'en 1488, il n'y a pas de lacune où l'on
puisse introduire un autre artiste. Or, 1488 marque précisément le temps

où l'on commença à discuter la construction de la coupole. En face de
cette chronologie, il paraît d'autant plus étrange que Vasari attribue
l'élargissement de la nef principale à Julien de Majane, mort à Naples
en 1490, et le commencement de la coupole à son frère Benedetto, mort à
Florence en 1477. Pour l'exécution de celle-ci, on fit venir Giuliano da
Sangallo, avec lequel on conclut un contrat en septembre 1499, et, suivant
sa propre inscription, ce fut lui qui acheva la coupole le 23 mai i5oo :

OTUS JULIANt FRANC1SI SANTI GALLI ARCHITET1 FLORENTINI
FIN1VIT TRIBUNAM HANC ANNO DOMINI MCCCCC DIE XXIII MAIL

Église de Santa Maria, a Loreto.

Trois ans plus tard, cette coupole commença à se crevasser et sembla
même sur le point de s'écrouler, de sorte que, jusqu'à la mort du cardinal
Girolamo, on fut sans cesse occupé à la raffermir et à la redresser.

De cette circonstance date l'entrée en scène de Bramante, qui vint lui-
même à Lorette pour inspecter l'édifice et prendre des mesures dans le
but de renforcer les murailles. Il s'appliqua, avant tout, à des travaux de
restauration, mais là ne se borna pas son rôle. La visite de l'artiste, en
15og, eut un résultat bien plus important. Une notice des archives
Carradori nous montre que le dessin pour le revêtement de la sainte
maison, ou du moins la disposition architectonique, est dû à Bramante;
cette note confirme ainsi l'indication de Vasari.

C'est l'extension de ce plan qui fut transmise plus tard à André
Sansovino. Léon X, avant de lui confier la décoration de ce sanctuaire,

s'en fit apporter à Rome le modèle en bois, et envoya le maître à Carrare,
avec l'ordre exprès « per cavar tanti marmori per eseguir el disegno ia
ordinato da papa Julio antecessor de N. S. délia capella délia Madona ».

L'approbation de Jules II date de l'année i5io. L'esprit grandiose de
ce pape rêva d'un vaste ensemble d'imposants édifices pour décorer ce lieu
de pèlerinage, et c'est à lui qu'on en doit la réalisation.

Études d'après des monuments romains,

Par Giovanni Francesco da San Gallo.

Les études d'architecture que nous reproduisons sont du Florentin
Giovanni Francesco da San Gallo, qui concourut en qualité d'architecte à
la construction de Saint-Pierre de Rome. L'artiste, selon l'usage de son
 
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