DOI Heft:
Nr. 200 (27 Novembre 1886)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19488#0177
PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin. DIX CENTIMES LE NUIIÉRO PARIS: J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin.
LONDRES : Gilbert Wood & C", 175, Strand. Paraissant tons les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebèguk kt C1".
TURIN : Mattikolo Luigi, 10, Via Po. Direetetf et Rédietenr in chef : G. DARGENTY - Istace.
Pirii it Dép. : Un ti, 5 fr. — Sii mois, 2 h. 50 ou S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Di m, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Triptyque en or, du XIVe siècle.
(Musée du Vatican.)
L'estampe de notre première page représente l'intérieur du triptyque
dont nous avons donné la face postérieure dans le numéro du 23 octobre
dernier. On y voit, au pied de la croix, richement décorée de pierres
précieuses, le donateur et quatre saints dans chacune des deux parties
latérales.
Projet de vitrail représentant un écusson.
Le dessin de cette peinture sur verre suisse est de Daniel Lindmayer,
de Schaffhouse, qui vivait à la fin du xvie siècle.
Triptyquk en. or, du xiv" siècle.
(Musée du Vatican.)
Saint Laurent.
Lettre tirée d'un des Corali de la sacristie du Dôme de Sienne.
L'art chrétien, avec le christianisme et ses confesseurs, s'était réfugié,
à son origine, dans les ténèbres des catacombes, où il mena, pendant des
Les païens avaient encore leurs temples resplendissants d'or et de
marbre; les chrétiens eurent bientôt aussi, après le transfert de l'empire
romain à Byzance, leurs basiliques, non moins somptueuses. Ce nouvel art
retourna de Byzance en Italie, soit à la suite des exarques envoyés par les
empereurs d'Orient, soit attiré par les patriarches italiens, et nous a laissé
siècles, une existence misérable et inconnue. Mais, lorsque la croix com- des témoignages de son existence dans les basiliques heureusement con-
mença la conquête du monde et que les empereurs courbèrent la tête
devant ce symbole, l'art chrétien sortit de son obscurité et entama la lutte
avec les symboles du culte païen.
servées de Ravenne, de Rome, de Naples et de Palerme.
Sienne, sous la domination lombarde, à ce que prétendent, du moins,
les anciennes chroniques de la ville, possédait également des édifices
LONDRES : Gilbert Wood & C", 175, Strand. Paraissant tons les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebèguk kt C1".
TURIN : Mattikolo Luigi, 10, Via Po. Direetetf et Rédietenr in chef : G. DARGENTY - Istace.
Pirii it Dép. : Un ti, 5 fr. — Sii mois, 2 h. 50 ou S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Di m, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Triptyque en or, du XIVe siècle.
(Musée du Vatican.)
L'estampe de notre première page représente l'intérieur du triptyque
dont nous avons donné la face postérieure dans le numéro du 23 octobre
dernier. On y voit, au pied de la croix, richement décorée de pierres
précieuses, le donateur et quatre saints dans chacune des deux parties
latérales.
Projet de vitrail représentant un écusson.
Le dessin de cette peinture sur verre suisse est de Daniel Lindmayer,
de Schaffhouse, qui vivait à la fin du xvie siècle.
Triptyquk en. or, du xiv" siècle.
(Musée du Vatican.)
Saint Laurent.
Lettre tirée d'un des Corali de la sacristie du Dôme de Sienne.
L'art chrétien, avec le christianisme et ses confesseurs, s'était réfugié,
à son origine, dans les ténèbres des catacombes, où il mena, pendant des
Les païens avaient encore leurs temples resplendissants d'or et de
marbre; les chrétiens eurent bientôt aussi, après le transfert de l'empire
romain à Byzance, leurs basiliques, non moins somptueuses. Ce nouvel art
retourna de Byzance en Italie, soit à la suite des exarques envoyés par les
empereurs d'Orient, soit attiré par les patriarches italiens, et nous a laissé
siècles, une existence misérable et inconnue. Mais, lorsque la croix com- des témoignages de son existence dans les basiliques heureusement con-
mença la conquête du monde et que les empereurs courbèrent la tête
devant ce symbole, l'art chrétien sortit de son obscurité et entama la lutte
avec les symboles du culte païen.
servées de Ravenne, de Rome, de Naples et de Palerme.
Sienne, sous la domination lombarde, à ce que prétendent, du moins,
les anciennes chroniques de la ville, possédait également des édifices