DOI Heft:
No 632 (15 Octobre 1886)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19272#0079
25e Année
L'ART POUR TOUS
N° 632
XVIIIe SIÈCLE. — imagerie française GRAVURE EN TAILLE-DOUCE
(louis xv) Pastorale
Jaur.rtPm.vi/ . I). Sarnique Seufp
LE JEUNE SYMPHONISTE. 7
Tonyiajjeo 1er, Ttt *as7 ne sçauroîl égaler^)
Laforce et la leaufe de la voiar de ClimeneS) :
cau^à l accompaynersi fa pretens allei^Ç^
K.Aftens aue faj/e unyour fe donne plus d'haleine. ParMMcr^.
/Piiru c/tc.<- Oatlliird' ru? S Jacques au rfwits e/cv Jacobins^ entre tin Perruquier et une Lm<jere .
Nous reproduisons cette aimable composition du peintre
.Iauiut, l'auteur de la Perspective à l'usage des Artistes,
avec un léger grandissement qui permettra au lecteur de
s'initier rapidement aux diverses « dispositions de tailles »
qui constituent la technique de la gravure en taille-douce.
Comme l'effet lumineux est concentré sur la figure de
femme, toutes ies parties accessoires ont dû être couvertes
de travaux, en harmonie avec leur nature et avec le degré
d'éclairage qu'elles reçoivent. Ainsi le cahier de musique
est mis à sa juste valeur par des tailles obliques parallèles
formant un demi-ton tranquille. Les tons solides du fond
d'architecture formant « repoussoir »,sont obtenus par un
croisement de tailles vigoureuses, tremblées aux parties
frustes de la colonne, et se renforçant graduellement vers
le bas, de façon à produire une « vigueur » énergique der-
rière le bras de la bergère, tandis que le ton sourd et léger
du ciel est produit par un croisement oblique de tailles fines.
D'autres tailles, larges, serrées, accentuent brillamment
les vigueurs élégantes de la coiffure et du refouillemcnl
des draperies, dont les « clairs » se modèlent par la dis-
position ondoyante des hachures parallèles. l'œil suit avec
plaisir les habiles travaux des chah s où les poinls mêlés
aux tailles conduisent graduellement les modelés jusqu'aux
louches les plus délicates. — D. Sornique, graveur.
25» ANNÉE. — N° 19. - 15 OCTOBRE 1886.
2625
L'ART POUR TOUS
N° 632
XVIIIe SIÈCLE. — imagerie française GRAVURE EN TAILLE-DOUCE
(louis xv) Pastorale
Jaur.rtPm.vi/ . I). Sarnique Seufp
LE JEUNE SYMPHONISTE. 7
Tonyiajjeo 1er, Ttt *as7 ne sçauroîl égaler^)
Laforce et la leaufe de la voiar de ClimeneS) :
cau^à l accompaynersi fa pretens allei^Ç^
K.Aftens aue faj/e unyour fe donne plus d'haleine. ParMMcr^.
/Piiru c/tc.<- Oatlliird' ru? S Jacques au rfwits e/cv Jacobins^ entre tin Perruquier et une Lm<jere .
Nous reproduisons cette aimable composition du peintre
.Iauiut, l'auteur de la Perspective à l'usage des Artistes,
avec un léger grandissement qui permettra au lecteur de
s'initier rapidement aux diverses « dispositions de tailles »
qui constituent la technique de la gravure en taille-douce.
Comme l'effet lumineux est concentré sur la figure de
femme, toutes ies parties accessoires ont dû être couvertes
de travaux, en harmonie avec leur nature et avec le degré
d'éclairage qu'elles reçoivent. Ainsi le cahier de musique
est mis à sa juste valeur par des tailles obliques parallèles
formant un demi-ton tranquille. Les tons solides du fond
d'architecture formant « repoussoir »,sont obtenus par un
croisement de tailles vigoureuses, tremblées aux parties
frustes de la colonne, et se renforçant graduellement vers
le bas, de façon à produire une « vigueur » énergique der-
rière le bras de la bergère, tandis que le ton sourd et léger
du ciel est produit par un croisement oblique de tailles fines.
D'autres tailles, larges, serrées, accentuent brillamment
les vigueurs élégantes de la coiffure et du refouillemcnl
des draperies, dont les « clairs » se modèlent par la dis-
position ondoyante des hachures parallèles. l'œil suit avec
plaisir les habiles travaux des chah s où les poinls mêlés
aux tailles conduisent graduellement les modelés jusqu'aux
louches les plus délicates. — D. Sornique, graveur.
25» ANNÉE. — N° 19. - 15 OCTOBRE 1886.
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